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Exposé la question du SDF

Par   •  19 Janvier 2018  •  4 407 Mots (18 Pages)  •  351 Vues

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c) « Quémander. »

d)« Demander l'aumône. Il mendie pour assurer sa subsistance. »

e)« Solliciter à titre d'aumône. Mendier son pain. Fig. Solliciter humblement. Mendier son pardon. Mendier le secours, la protection de quelqu'un. Parfois péj. Rechercher avec empressement, sans souci de sa dignité. Mendier des compliments. Mendier les suffrages des électeurs. » cnrtl

- Mendiant : celui qui mendie.

- Errance : nom féminin

« Action d'errer, de marcher longtemps sans but précis. » larousse

- errer : verbe

« Aller d'un côté et de l'autre sans but ni direction précise. »

« Divaguer, progresser sans retenue, sans discipline. »

« Être irrégulier, déviant par rapport à une norme. Avoir un mauvais fonctionnement »

« Se tromper, s'éloigner de la vérité. Commettre une faute, une erreur »

XIIe siècle,

☆1. Aller au hasard, marcher à l'aventure, sans but précis. Les touristes, désœuvrés, errent dans la ville. Errer par la campagne. Errer parmi les bois. Expr. fig. Errer comme une âme en peine, être en proie à un ennui, une inquiétude, une solitude que l'on ne sait comment rompre. Par anal. Un bateau qui erre sur les flots. Les nuages erraient dans le ciel, au gré du vent. Son regard erra sur l'assistance. Fig. Laisser errer ses pensées, laisser aller son esprit sans établir de liaison entre ses idées. Laisser errer son imagination.

☆2. Class. S'écarter de la vérité, être dans l'erreur, se tromper. Il faut conclure, même au risque d'errer. Il erre dans ses conclusions, ses conclusions sont erronées, fautives. Redresser ceux qui errent. Selon Rousseau, la volonté générale ne saurait errer ». cnrtl

- Latin errare :

Aller à l'aventure, faire fausse route, se tromper, vagabonder.

L'errance est souvent un état à connotation négation, il n'est pas agréable, on y est condamné, on espère sa fin.

- Dignité : nom féminin

« Respect que mérite quelqu'un ou quelque chose : Ces sévices sont une atteinte à la dignité d'un être humain.

Attitude empreinte de réserve, de gravité, inspirée par la noblesse des sentiments ou par le désir de respectabilité ; sentiment que quelqu'un a de sa valeur : Refuser par dignité de répondre à des insultes par des insultes.

Fonction éminente, distinction honorifique : Il a été élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur. » larousse

« Sentiment de la valeur intrinsèque d'une personne ou d'une chose, et qui commande le respect d'autrui.

Prérogative ou prestige inaliénables dont jouit une personne en raison de son comportement, ou qui sont attachés à une chose, et qui leur valent considération et respect ou y donnent droit.

Attitude de respect de soi-même, fierté. »

« XIIe siècle. Emprunté du latin dignitas, -atis, « mérite, estime, considération », « charge, dignité publique », « honorabilité ».

☆1. Valeur éminente, excellence qui doit commander le respect. La dignité de la personne humaine. La dignité de la pensée, du travail.

☆2. Attitude de réserve et de fierté, inspirée par le respect de soi-même. Conserver sa dignité. Savoir garder toute sa dignité. Manquer de dignité. Perdre toute dignité. Supporter le malheur avec dignité. Par ext. Gravité noble qui inspire la considération, commande le respect, les égards. Il a beaucoup de dignité dans les manières. Parler, agir avec dignité.

☆3. Fonction ou distinction qui confère un rang éminent dans la société. Les premières, les plus hautes dignités de l'État, de l'Église. La dignité de cardinal. La dignité de maréchal de France. Être investi d'une nouvelle dignité. Parvenir à la dignité suprême. La dignité de grand officier, de grand-croix de la Légion d'honneur. Les marques, les insignes d'une dignité. »

Un S.D.F. est souvent perçut (par lui-même et par la société) comme une personne ayant perdu toute dignité.

- L'exclusion : nom féminin

Robert Castel « compare la notion d'exclusion à des états de privations et la remplace par la notion de désaffiliation ». Valérie Bertrand

B. Place sociale du S.D.F. dans l'histoire : Du vagabond d'hier au S.D.F. d'aujourd'hui

1. Des vagabonds maudits : mythes et religion

- Caïn et Abel, (Kabil et Habil)

- Le juif errant

- Ulysse, condamné à errer par Poséidon

2. Du vagabond au S.D.F.

a) le vagabond du XIVème siècle au XXème (J. Damon)

Les vagabonds sont le plus souvent poursuivis condamnés.

Les vagabonds sont du XIVème à la fin du XVIIIème siècle alors des gens « sans aveu », ils ne sont pas voués à un suzerain et n'appartiennent pas à une communauté instituée.

« Après des siècles d’ordonnances royales et de condamnations, la codification révolutionnaire et impériale systématise les pratiques. Mendicité et vagabondage sont inscrits dans le Code pénal. L’article 270 fixe une définition : « Les vagabonds ou gens sans aveu sont ceux qui n’ont ni domicile certain, ni moyens de subsistance, et qui n’exercent habituellement ni métier, ni profession ».

Au XIXème siècle, on se pose la question de savoir si le vagabondage et l'errance ne serait une forme de « maladie ». « La psychiatrie naissante a multiplié les études sur les vagabonds pour y découvrir des pathologies spécifiques. Le vagabond, avant

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