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Les emprunts lexicaux oraux du français au kabyle dnas la ville de Bejaia (25-70 ans)

Par   •  17 Avril 2018  •  1 356 Mots (6 Pages)  •  505 Vues

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Je charge adcharjigh [ ][pic 13]

Je prépare adpriparigh [ ][pic 14]

Je voyage advoyagigh [ ] [pic 15]

Nous défilons anedifili [ ] [pic 16]

Nous draguons anedragui [ ][pic 17]

Nous résistons anrisissti [ ][pic 18]

Nous souffrons ansouffri [ ][pic 19]

Nous soutenons ansotni [ ][pic 20]

Dans ces exemples nous signalons qu’en kabyle le sujet est attaché au verbe et il est identifié par « ad+radical+gh » exemple « adtapigh » « je tape ». Et pour la deuxième personne du pluriel « nous » est représenté par « an+radical+i » exemple « anpartagi » « nous partageons ».

Les pronoms possessifs et démonstratifs

- Adrohagh adchargigh aportabliw, adeqlagh adpriparigh imenssi.

- Je pars je charge portable mon, je reviens je prépare le dîner.

- J’irai charger mon portable, je reviens préparer le dîner.

- Lfamilliyanssen farhen ikel.

- La famille de lui sont content tous.

- Toute sa famille est contente.

- Achontourayi oyessaara atas n tezlathin.

- chanteur ce n’a pas beaucoup de chansons

- ce chanteur n’a pas beaucoup de chansons

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1- La motivation de l’emprunt

Généralement, le recours à l’emprunt, comme d’ailleurs en néologie, est motivé

par la prétention de satisfaire à tous les besoins nés de l’évolution du monde moderne,

du développement accéléré des sciences et des techniques.

L. Guilbert distingue ainsi deux types d’emprunts ; dénotatifs et connotatifs. Les

dénotatifs sont les désignations de produits, de concepts qui ont été créés dans un pays

étrangers. L’introduction du terme étranger se fait alors avec la chose selon la formule

connue : « les mots suivent les choses », type où on classe les emprunts français comme

« akamyun, tamacint, îumubil, tabwaî, … » en kabyle. Ce sont des emprunts

nécessaires. Les emprunts dénotatifs proviennent le plus souvent de la langue d’un

pays dominant économiquement et scientifiquement.

Quant aux emprunts connotatifs, ceux-ci ne répondent pas à la même nécessité. Ils

résultent d’une certaine adaptation à la conception de la société et au mode de vie du

pays d’origine. Ces vocables pénètrent dans la société emprunteuse par l’intermédiaire

des films et des spectacles, de la presse et de la littérature, par les contacts

touristiques,…Ils sont le produit d’un mimétisme qui s’est développé en raison du

prestige exercé par un type de société, qu’on pourrait appeler société de consommation.

C’est ce qui explique l’existence de vocables anglais dans la langue française tels que :

CHAPITRE III : L’emprunt linguistique

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shopping, planning, hit-parade, blue-jean, lobby, etc. (1) On les appelle les emprunts

superflus.

L’emprunt, contrairement aux autres processus de formation des mots vus plus haut,

présente la particularité de faire surgir des unités nouvelles sans recourir à des éléments

lexicaux préexistants dans la langue. Cet élément étranger passe par plusieurs étapes, et

progressivement, il prend sa place dans la structure de la langue emprunteuse et se met à

avoir des relations avec les unités de cette langue

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Les motivations des emprunts oraux :

Habituellement, l’emprunt s’explique par un manque provoquant un besoin, et rempli des lacunes linguistique d’une langue donnée. Comprenons simplement qu’un groupe social qui procède une supériorité, un prestige marqué dans plusieurs domaines. L’évolution du monde moderne et les développements accélérés des sciences et de nouvelles technologies, permettra de s’ouvrir sur le monde est être motivé changer et de partager sa langue.

L.Guilbert distingue deux types d’emprunts : dénotatifs et connotatifs

- L’emprunt dénotatif :

Ces emprunts dénotatifs résulte ordinairement de la langue d’un pays dominant dans plusieurs domaines (technique, scientifique, économique) c’est le cas du français par rapport à l’anglais. Contrairement à cela l’Algérie enrichi son vocabulaire du français qui a implanter sa langue depuis son envahissement, et trouvons des empreintes dans presque tout les dialectes parlés en Algérie.

Le kabyle fait preuve d’un très grand nombre d’emprunts oraux, qui peuvent être classé comme type d’emprunts nécessaire, tels « lbanka=la banque, amitro=un métro, takozint=une cuisine, abalko=un balcon, ajardan=un jardin »

- L’emprunt connotatif :

Ce sont des mots qui passent d’une langue à une autre, par le biais des films, des spectacles, la presse, la littérature ou par le contacte touristique…etc. Mais

...

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