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La toilette dévoilée

Par   •  11 Avril 2018  •  1 303 Mots (6 Pages)  •  783 Vues

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« L’affirmation de la fonction et du rôle du soignant », l’auteur décrit les stratagèmes personnels élaborés par les soignants pour palier à la difficulté des premières toilettes. Mais avec le temps, les toilettes n’émotionnent plus autant, et c’est parce que le corps du malade devient le lieu des signes de la maladie que le corps dénudé prend une dimension plus spécifique. La toilette «en technique» permet cette distance et en même temps elle rassure car elle permet d’idéaliser un espace protégé dans lequel l’élève évolue de façon moins risqué. La toilette devient un «acte de santé» et acquière sa légitimité pour remplacer les barrières morales chrétiennes.

CONCEPTS ET / OU NOTION CLES :

Les notions clés portent sur cette ambiguïté entre le soignant et le soigné face à la nudité et à leurs premières toilettes Face à une morale chrétienne et à ces interdits le soignant est confronté à lutter contre son éducation et ses préjuger.

La littérature à travers le temps, souligne cette difficulté et cette ambiguïté lors des soins d’hygiène et de la représentation de ce corps nu. De nombreuses citations littéraires jalonnent ce document, et nous montre l’intérêt porté par ces écrivains sur ces notions de la nudité et la relation de soins.

INTERET DU DOCUMENT :

L’intérêt du document est de nous montrer une réalité de la relation soignant / soigné avec toutes les difficultés et les moyens expérimentés pour y palier et de l’évolution de celle-ci à travers le temps.

Le document nous relate l’aspect du stéréotype et de l’association du fantasme de séduction que ce fait l’homme sur l’infirmière.

Et pour terminer, l’auteur nous montre les stratégies mise en place par les soignants pour réaliser les soins d’hygiènes.

CITATIONS / DEFINITIONS A RETENIR :

Par ailleurs, de nombreuses citations littéraires (de Jean Claude KAUFMAN, Simone de Beauvoir, D. Winnicott, Sigmund Freud, Marie Françoise Collière) jalonnent le texte« Chaque fois, c’est la simplicité sémantique du rituel, inscrite dans un environnement particulier qui sauve de tout ce que les significations cachées des interactions ambiguës pourraient avoir d’émotionnel et de destructeur du social. » Page 68

« Voir le sexe de ma mère : ça m’avait fait un choc. Aucun corps n’existait moins pour moi – n’existait davantage. Enfant je l’avais chéri ; adolescente il m’avait inspiré une répulsion inquiète ; c’est classique ; et je trouvai normal qu’il eût conservé ce double caractère répugnant et sacré : un tabou. » Page 70.

« Tous ces éléments semblent indiquer que la relation de soin de toilette induit des représentations évocatrices de réalités possibles interdites et réprouvées par la morale – représentations imaginaires que le situation de soin présente rappelle au plus profond de chacun d’entre nous, car l’histoire de tout être humain commence par une relation de soin qui passe par une compétence maternelle de holding et de handling qui e marquera pour toujours et déterminera sa capacité d’être lui-même dans la vie». Page 78.

« […] le fantasme touche le sol de la réalité car c’est réellement la mère qui lors des soins corporels donnés à l’enfant, a dû provoquer et peut-être même éveiller d’abord des sensations de plaisirs sur les organes génitaux ». Page 78.

« zones viles : tout ce qui touche à la digestion et au sexe – « le ventre » - est lieu et source d’impureté, de péché, est lié au diable ». Page 80.

COMMENTAIRES SUR LE TEXTE OU ANALYSE CRITIQUE :

Marie-Annick DELONEL à le mérite d’avoir osé étudier ce sujet, sans négliger les aspects " qui font peur " basés sur la morale chrétienne et les fantasmes humains.

Moi, je ne m’y retrouve pas dans cette description. C’est peut être dû à mon âge ou justement à mon éducation chrétienne. La toilette à mes yeux n’est pas empreinte de « morale chrétienne ». La toilette est un moment privilégié entre le soignant et le soigné et ma crainte était plus dans « ne pas faire mal à ce corps parfois meurtrit » que cette crainte sur la nudité qui pour moi ne m’affectait pas. J’ai toujours fait très attention à la pudeur en respectant la nudité et les besoins du patient. Je ne force pas. J’essaye de le convaincre sur le bien-fondé de ma démarche de soin, mais en ayant toujours à l’esprit de ne pas faire mal et de respecter l’autonomie du patient. Je me souviens très bien de ma première toilette, j’ai fait en sorte d’instaurer une relation de confiance entre le patient et moi-même et surtout de ne pas faire de mal. J’ai surtout voulus que ce moment, soit un moment ou le patient se retrouve avec lui-même et que cette toilette, soit un moment privilégié pour le patient.

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