Analyse et démarche de soin

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peut engendrer des ballonnements, une constipation, une digestion difficile, des nausées, diarrhées, des dorsalgies...

En 2015, les premiers troubles de la mémoire de Mr Bernard, sont apparus. Il oubliait ses rendez-vous, perdaient ses clés, ses lunettes... La famille du patient a commencé à s’inquiéter lorsque celui-ci a laissé le facteur sur le pas de la porte, est allé s’installer sur le canapé alors qu’il était parti cherché un crayon. A partir de cet instant, les sautes d’humeurs de Mr Bernard sont devenues très fréquentes. Il considère que ceci est sans gravité. Mme Bernard et sa fille décident alors de consulter un neurologue. Les examens montrent des troubles cognitifs, en Mars 2016 le diagnostique est posé, Mr Bernard est atteint de la maladie d’Alzheimer. Les troubles s’accentuent après le décès brutal de sa femme il y a deux mois. Il est alors dans l’incapacité de rester seul à son domicile. Sa fille l’accueille alors quelques semaines en attendant qu’une place en EHPAD se libèrent. Il se trouve actuellement au premier étage de la structure dans le secteur pétunia en chambre seul. Il est en attente d’une place dans l’unité Alzheimer. Il est actuellement traité par ARICEPT, un antialzheimer de la famille des anticholinestérasiques. Des travaux scientifiques on montrés que le donépézil, dans l’ARICEPT, permettait d’améliorer certaines fonctions cérébrales chez les patients. Ce médicament cause fréquemment des diarrhées, nausées, céphalées...

Évalué GIR 2 par le médecin gériatre à son entrée. Mr Bernard avaient des constantes dans les normes pour un patient atteint HTA à l’entrée. Une PA de140/82 mmHg et pouls : 82 battements/minute. Il avait une EVA à 0 à son entrée, en effet il dit n’avoir mal nulle part.   L’échelle visuelle analogique ou EVA est une réglette qui permet au patient d’auto-évaluer sa douleur ressentie au moyen d’un curseur. D’un côté de la réglette, est dessiné une pyramide sur laquelle le patient déplace le curseur de l’extrémité « pas de douleur » à l’extrémité « douleur insupportable ». Le résident déambule beaucoup dans les couloirs, y compris la nuit. Il se perd facilement lorsqu’il s’éloigne de sa chambre. Le 31 Janvier dernier, il a été retrouvé dans le parc en chemise alors que la température extérieure était proche de zéro °C. Il se montre parfois agressif verbalement lorsqu’un membre de l’équipe veut l’orienter et semble ne pas reconnaître le personnel. Il se plaint fréquemment du manque de nouvelles de sa fille alors qu’elle lui téléphone tous les matins à 8 heures et passe le voir plusieurs fois par semaine après le travail. C’est elle qui s’occupe de son linge. Monsieur Bernard affirme réaliser sa toilette alors que les aides-soignants ont constaté à plusieurs reprises que le linge de toilette était encore plié et que la brosse à dents était sèche. Sa fille a apporté deux fois du gel douche depuis son entrée cependant trouve que son père se néglige et ne se rase plus tous les jours comme il en avait l’habitude. Mr Bernard est autonome pour la prise des repas en salle à manger. Apprécie participer aux activités proposées (sortie dans le parc de l’EHPAD, jeux de mémoire) mais oublie régulièrement les jours et heures.

Hier soir, Monsieur Bernard n’a pris que la moitié de son dîner. L’AS travaillant hier soir a constaté qu’il avait souillé son pantalon de selles. M. Bernard a manifesté de l’agressivité vis-à-vis de l’AS lorsqu’elle a voulu lui faire une petite toilette (a dit : « laissez moi tranquille, je ne suis pas sale »).Pendant la nuit, Monsieur Bernard a dû être raccompagné dans sa chambre à 2h du matin par l’aide-soignante qui l’a trouvé au milieu du couloir s’apprêtant à entrer dans une chambre voisine. Au matin, ne se souvient de rien et semble reposé. A répété plusieurs fois qu’il cherchait ses « cuvettes » pour lire son journal. A été pesé hier, pèse 70 kg Monsieur Bernard, on constate donc une perte de 2 kilos en une semaine et demi. Ce matin Mr Bernard est inscrit à l’activité « jeux de

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