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Analyse de pratique rhumatologie

Par   •  13 Mai 2018  •  1 117 Mots (5 Pages)  •  485 Vues

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Ensuite, nous pouvons inclure le langage corporel à la communication non-verbale : il regroupe les gestes, la posture, l'allure... qui sont des indicateurs émotionnels du degré de tension ou au contraire de détente du patient et du soignant. Dans cette situation et même dans la relation soignant-soigné nous devons en tant que professionnelle opter pour une position la moins anxiogène que possible afin que le patient se sente en sécurité et bien encadré ; notre posture et gestes se doivent donc d’être les plus réconfortant, rassurant et bienveillant que possible.

Puis, nous pouvons inclure le paralangage à la communication non-verbale. La voix, son timbre et son intonation ont la propriété de transmettre à l'émetteur une sorte d'information sur la personnalité et aussi sur l'état émotionnel du moment. Dans la voix, chaque individu porte sa classe sociale et son niveau de culture. Le paralangage du soignant se doit d'être le plus doux et calme pour ne pas effrayer et brusquer le patient. Une voie douce permettra une meilleure réceptivité du patient puisqu'il sera plus à même de se détendre de par la relation de confiance établit et donc d'apporter une meilleure qualité de soin.

Enfin nous pouvons émettre que l'organisation spatiale fait partie du langage non-verbale. La distance qui sépare le soignant du soigné est déterminée par un ensemble de règles qui reflètent les messages et les intentions du soignant. Il existe différentes distances : intime, personnelle, sociale et public. Lors de la réalisation des soins d'hygiènes de Madame S. la distance employée est la personnelle. Cette distance ne se révèle pas trop intrusive ni trop imposante, elle permet un échange sensoriel comme la vision, les odeurs et également elle permet une grande implication physique du soignant lors du soin qui permet de mieux encadrer le patient dans sa globalité dont d'optimiser sa sécurité.

Le langage non-verbal fait donc partie intégrante du concept de qualité de soin.

Puisque tous deux sont basés et centrés sur le ressenti du patient, sur la personnalisation du soin au regard de ses besoins et de ses ressources dans une perspective d'autonomie et de confort. La qualité du soin est lié à la fois à la qualité de la prestation et à la qualité relationnelle, donc le concept de communication non verbal participe à son amélioration et à son optimisation. L'infirmière se doit d'enrichir continuellement ses connaissances sur « le prendre soin » afin d'adapter et assurer une qualité optimum du soin. Ce qui permettra d’apporter de meilleurs résultats en termes de santé globale du patient.

Difficultés et points à approfondir :

Je m’aperçois de l’importance de la posture que peut adopter le soignant, qui influencera la qualité de son soin dans toutes ses dimensions. Grace à l’approche professionnelle de l’aide-soignante, j’ai pu être bien orientée et guidée lors de la réalisation des soins d’hygiènes de madame S.

Vous sentez vous suffisamment autonome sur l’ensemble de ces activités pour les assurer seul ?

❒ Oui ❒ Non → Pourquoi ?

Non, car dans cette situation la patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer était assez coopérante ce qui a favorisé des soins de qualité. A contrario, la résidente aurait pu totalement refuser les soins malgré des explications, des négociations…. De plus, je ne sais pas comment j’aurais pu la guider si elle n’avait pas été coopérante car j’ai vu certains soignants utiliser « la force » pour effectuer leurs soins.

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