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Dissertation sur "la légifération en matière de langues"

Par   •  21 Octobre 2018  •  1 221 Mots (5 Pages)  •  373 Vues

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Parmi ses membres, nous retrouvons le Sénégal qui a une situation linguistique bien différente de la France.

En fait dans le Sénégal, il y a une trentaine de langues nationales, la plupart appartenant à la famille nigéro-congolaise, dont les six plus importantes : le wolof, le peul, le sérère, le diola, le malinké et le soninké. Presque toutes les langues sénégalaises de cette famille de langues relèvent du groupe ouest-atlantique ou du groupe mandingue.

Plus de 40 % des Sénégalais parlent le wolof (groupe ouest-atlantique), alors que 15 % au moins s'expriment en peul (groupe ouest-atlantique.) Ces deux langues sont parlées dans les deux tiers du territoire du Sénégal.

Bien que le wolof soit la langue maternelle de près de 40 % de la population, plus de 90 % des Sénégalais parlent et comprennent le wolof, car il sert de langue véhiculaire dans tout le pays. Juste avant le français, c’est donc la langue la plus comprise par les différentes ethnies sénégalaises.

Dès 1971, le décret présidentiel no 71566 du 21 mai 1971 reconnaissait six langues ayant le statut de «langues nationales»: le wolof, le sérère (sereer), le peul (pulaar), le diola (joola), le mandingue (malinké) et le saralolé (soninké).

Ces langues sont considérées comme suffisamment normalisées pour pouvoir être introduites à l’école, même si des travaux complémentaires et l’édition de manuels scolaires appropriés sont encore nécessaires. Ces langues ont aussi des orthographes officielles reconnues et imposées par l'État sénégalais. Seuls le wolof, le peul, le sérère et le malinké sont parlés par

plus d'un million de locuteurs. Cependant, la plupart de ces langues sont fragmentées en de nombreuses variétés dialectales, notamment le peul et le malinké.

Certaines autres langues sénégalaises ont aussi été promues comme langues nationales à la suite d'une codification par le gouvernement : l'arabe hasanya, le balante, le mancagne, le noon, le mandjaque, l’onyan et le saafi (une variété du sérère) Ces langues ont également une orthographe officielle, mais elles ne sont pas encore enseignées dans les écoles.

Par ailleurs, il existe un grand nombre de petites langues sénégalaises parlées par moins de 100 000 locuteurs.

Ainsi le Sénégal après l’indépendance s’est engagé dans une politique de multilinguisme.

Enfin, La politique linguistique du Sénégal peut être subdivisée en deux volets : à la fois promouvoir les principales langues nationales pour en faire des langues de culture, puis maintenir le français comme langue officielle et comme langue des communications internationales.

En somme, la légifération reste en matière de langue une chose très importante, voir même vitale pour chaque pays ; dans la mesure où la légifération permet d’une manière générale la préservation et la promotion de ce patrimoine commun qui est la langue.

Mais malheureusement, actuellement dans le monde, nous assistons chaque jour à la disparition de plusieurs langues et avec elles une très grande richesse culturelle de la surface de la planète aux profits d’autres langues parce qu’elles ne sont pas protégées par leurs pays.

D’ailleurs, plusieurs grands linguistes ont fait un constat alarmant sur la disparition des langues dans le monde tels que Colette Grinevald et Nicolas Tournadre qui selon eux d’ici la fin du XXIe siècle, plus de la moitié des langues parlées aujourd’hui risquent de disparaitre[5].

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