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Analyse de situation en santé mentale et en psychiatrie dans un foyer de vie pour adultes

Par   •  10 Septembre 2018  •  2 871 Mots (12 Pages)  •  557 Vues

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Je lui demande de ce lever elle m’informe de patienter elle le fait difficilement car elle était déjà essoufflée puis je lui nettoie. Pour lui éviter des manipulations multiples je lui rince les parties intimes et la sollicite à faire le reste du corps pendant qu’elle est encore debout. Je profite de cet instant pour jeter mes gants.

Une fois terminer je lui tends sa serviette et lui demande si elle peut s’essuyer elle me dit oui mais me rappelle qu’elle ne pouvait pas faire son dos je la rassure en lui disant que je vais le faire. Pour sa sécurité je prends un racloir et nettoie le sol mouillé pour éviter qu’elle ne glisse ensuite je retourne l’aider à s’essuyer. Ensuite elle retourne dans sa chambre et enlève son peignoir et s’assoie à l’endroit où j’avais posé la serviette, je lui demande de s’allonger et d’écarter les jambes pour pouvoir essuyer ces parties intimes, sous les plis de son ventre et en dessous de sa poitrine.

Je l’aide à ce lever et lui pose une serviette sur les jambes pour lui cacher ces parties intimes pour préserver sa pudeur et son intimité. Je l’aide à enfiler son soutien-gorge et à se vêtir le bas je lui donne un tee-shirt et un gilet que je lui demande d’enfiler. Je m’accroupis pour l’ergonomie, et l’aide à enfiler ses sous-vêtements, ses chaussettes, son jogging et lui demande de mettre ces chaussures une fois qu’elle a fini, elle les enfile et je lui fais ses lacets, à ce moment je lui demande de ce lever et de remonter tout le bas elle le fit avec beaucoup de mal donc je l’aide.

Je lui demande de s’assoir sur sa chaise de bureau pour pouvoir lui faire une queue de cheval car elle ne peut pas rester les bras en hauteur.

A la fin de sa toilette elle est contente, et est vite parti prendre son déjeuner en me remerciant, pendant ce temps j’ouvre les fenêtres, je range les serviettes à leur place referme la fenêtre puis sort en fermant la porte de sa chambre.

Je retourne dans le bureau des éducateurs ou j’effectue un lavage simple des mains, je note les transmissions dans le cahier prévus à cette effet. Je descends et réalise des transmissions orales à l’infirmière puis je remonte pour aller prendre en charge les autres résidents.

- Phase explicative de la situation :

Je vais définir les termes spécifiques de cette situation :

Obésité[1] : Selon l’O.M.S : "L'obésité est définie comme un excès de masse grasse qui entraîne des conséquences néfastes pour la santé". Il s’agit de la première épidémie mondiale qui se définit à partir de l’Indice de Masse Corporelle (I.M.C). Chaque année, dans le monde 2 800 0000 personnes décèdent de leur obésité.

Consentement[2] : Le principe d’inviolabilité du corps humain interdit au médecin de mettre en œuvre une thérapeutique ou de pratiquer une intervention chirurgicale sans l’accord du malade. Le consentement est dit « libre » dans le sens où la décision doit être prise par le patient sans contrainte ou pression de quelque nature que ce soit.

Le personnel de santé doit fournir au malade une information destinée à éclairer le consentement du patient en lui permettant de prendre sa décision à savoir accepter ou refuser l’acte thérapeutique ou diagnostic proposé en pleine connaissance de cause. Le consentement nécessite une information précise de la part des équipes soignantes et médicales. C’est une exigence des malades auxquelles les soignants sont confrontés.

Principe : Article L. 1111- 4 du Code de la Santé Publique : «Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé. (…) Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment».

Déficit mental[3] : Le handicap mental est la conséquence sociale d'une déficience intellectuelle. Selon l’O.M.S « La personne ayant une déficience intellectuelle a une capacité plus limitée d'apprentissage et un développement de l'intelligence qui diffère de la moyenne des gens. »

Les origines du handicap mental peuvent être diverses : à la conception (maladies génétiques, incompatibilité sanguine, etc.), pendant la grossesse (virus, médicaments, alcool, tabac, infections ou maladies contractées par la mère, carences alimentaires de la mère, etc.), à la naissance (souffrance cérébrale du nouveau-né, prématurité, exposition à des toxines ou infections lors de l'accouchement, pressions excessives sur la tête, etc.) et après la naissance (traumatismes crâniens, accidents du travail ou de la route, noyades, asphyxies, etc.)

Chaque personne handicapée mentale est différente et présente des capacités et des difficultés propres. En fonction des individus, le handicap s'avère plus ou moins important, le degré d'autonomie des personnes est donc plus ou moins grand. Une personne handicapée mentale pourra éventuellement éprouver certaines difficultés comme par exemple : comprendre son environnement immédiat ou élargi, se repérer dans l'espace et/ou dans le temps, fixer son attention, traiter et mémoriser les informations orales et sonores, apprécier l'importance relative des informations mises à sa disposition, maîtriser le calcul et le raisonnement logique, maîtriser la lecture et/ou l'écriture, s’exprimer etc.

Mal–être[4] : Le mal-être désigne un état pénible et dans lequel on ne se sent pas bien. Ce profond sentiment de malaise général peut être d'origine physique ou psychologique. Ce ressenti peut être considéré comme normal au cours de l'adolescence, le passage à l'âge adulte n'étant pas toujours bien vécu ; il est dans ce cas passager. Mais le mal-être peut également être le symptôme d'un problème plus grave, tel qu'une dépression (ou un trouble psychiatrique bénin ou grave) ou encore d'une pathologie (par exemple un cancer). Il ne doit donc pas être négligé.

A.E.S (Accidents Exposant au Sang)[5] : On définit comme accident avec exposition au sang tout contact percutané (piqûre, coupure) ou muqueux (œil, bouche) ou sur peau lésée (eczéma, plaie) avec du sang ou un produit biologique contenant du sang pour lesquels le risque viral est prouvé.

Le risque de transmission d'agents infectieux lors d'un AES concerne l'ensemble des germes véhiculés par le sang

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