Analyse de pratique professionelle stage 1

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une grosse cicatrice sur la région abdominal du à son opération précédente, je nettoie en prenant soin de ne pas trop appuyer pour ne pas provoquer de douleur chez le patient. Je prends donc soin de demander au patient plusieurs fois si je lui fais pas mal. Quand je prends son bras gauche pour le nettoyer, je ne fais pas de mouvement de pince avec ma main mais je le porte paume vers le haut. Après avoir savonné le thorax, l’abdomen et les bras, je rince le patient et je le sèche.

Je recouvre ensuite le haut de son corps avec la chemise fendu. Je remets du savon sur le gant de toilette et après avoir retiré les draps, je lui lave les jambes des cuisses jusqu’aux doigts de pied avec encore un rinçage et un séchage. Je pose le premier gant de toilette sur le côté de la bassine et je lave les parties génitales du patient, je commence par le plie inguinal, je nettoie ensuite la verge en la décalottant, je repasse sur l’autre plie inguinal et je fini par les bourses + rinçage, séchage.

Je demande au patient de se pencher d’un côté, l’infirmière m’aide étant donné que le patient est algique. Avec le premier gant de toilette, je lui lave la nuque et le dos, avec l’autre gant de toilette, je lave la région annale. Nous le tournons de l’autre côté pour nettoyer l’autre côté du dos. Après un rinçage, séchage, nous changeons également la protection et les draps du patient et je mets de la cold cream sur les points d’appuie du patient alité (talons, fesses, hanches, coudes). Je remets une chemise fendue au patient. Je lui mets également du parfum à sa demande. Un rasage au rasoir électrique s’en est suivit, ainsi qu’un brossage de dent. Je lui ai également coiffé les cheveux. Je repose ses affaires dans la sale de bain et je vide l’eau de la bassine. Je sors de la chambre du patient en retirant ma présence et en mettant les draps et la chemise fendue dans les bacs de linge adaptés, puis je mets la protection à la poubelle. Je retire ensuite mes gants et je réalise un lavage de main.

Pour finir, j’installe le patient pour le petit déjeuné en position semi assise dans son lit.

Pourquoi :

Avant mon premier stage, la toilette était un acte infirmier qui restait encore flou dans mon esprit. Je ne savais pas comment aborder ce soin de confort où le patient nous dévoilait sa pudeur et son intimité. Je n’étais pas rassuré et je pensais qu’un grand moment de gêne pouvait s’installer facilement. Je craignais également un refus du patient pour diverses raisons : Le fait que je sois un étudiant, un homme ou alors qu’il juge que je sois trop jeune. J’avais également un sentiment de gêne à l’idée du contact avec les parties génitales du patient et pour finir, j’avais peur que certaines odeurs puissent me mettre mal à l’aise.

Finalement, les toilettes que j’ai réalisé ainsi que celle que je viens d’évoquer se sont passé tout autrement. Je n’ai pas eu de sentiment de gêne à l’égard du patient car lui n’en n’avait pas par rapport à moi. Avec la discussion que je menais avec le patient et tout en me concentrant pour bien respecter les étapes du soin dans l’ordre, je n’ai pas eu le temps d’être gêné par la situation.

Les odeurs n’étaient pas très fortes et ne m’ont pas dégouté. J’ai pu faire des liens avec la toilette réalisé et les cours d’ergonomie appris auparavant ainsi qu’avec les cours d’hygiène et les soins relationnels. Cette toilette m’a aidé à comprendre l’importance de ce soin et m’a démontré que ce moment que j’appréhendais était au final moins gênant que ce que j’imaginais.

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