Accompagnement éducatif et social

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- Présentation des dimensions de ce temps clef :

Dimension affective

Quelques soient nos origines, la toilette reste un temps très personnel où l’on s’occupe de soi, où l’on prend soin de son corps. Une maman qui lave son enfant va par ce contact exprimer à son enfant son amour, son attachement. Ceci va permettre à l’enfant de se développer en confiance. Le toucher lors du soin met en contact deux corps vivants deux peaux qui ressentent et expriment des émotions. Par le toucher comme par la parole on rentre en contact avec l’autre .Ou comme Marcel Nuss l’exprime : » Le toucher c’est l’essence même de l’humanité. C’est par le toucher qu’on prend physiquement sens ».

Lors de la toilette l’aspect des odeurs et des textures des produits de soin est aussi important.

Sentir bon est diffèrent pour chaque personne, et aimer son odeur est primordial pour son image de soi. Certains aiment les odeurs de vanille d’autre préfèrent une savonnette de Marseille. Puisque le résident achète lui-même ses différents produits de soin, je lui laisse choisir son savon quand je m’aperçois qu’il en a plusieurs.

Dimension sociale

La présentation extérieure d’une personne sa propreté, sa coiffure correcte et au besoin, un maquillage discret et une barbe bien faite, sont en effet des attributs nécessaire à sa dignité. Il est donc normal d’en tenir compte et, par respect de cette même dignité, nous devons être attentives à l’aider ou selon les cas à exécuter ces soins a sa place. Pour les résidents comme pour tous les humains au cours de notre histoire, l’apparence est une question de valeur esthétique, d’hygiène et de dignité personnelle. Mais elle est aussi liée a l’acceptation et a la considération des autres .Une personne négligée, qui sent mauvais n’est pas facile à accepter. C’est là que nos soins d’hygiène qui nous paraissent parfois tellement routiniers et banals prennent toute leur importance. Ils permettent à la personne de se présente sous un meilleur jour, de se sentir conforme aux exigences sociales du groupe ou de l’endroit, de se trouver bien dans sa peau et de trouver son estime d’elle-même .Somme toute, de se voir comme un être humain a part entière, présentable et acceptable pour son entourage.

Dimension éducative

La mère ou les parents commencent l’éducation de l’hygiène dès la naissance. Progressivement l’enfant enregistre ces gestes qui font de lui une personne propre. Il apprend à connaitre et à utiliser les différents produits (shampoing, savon, dentifrice…) On lui enseigne l’importance d’une bonne hygiène buccale, corporelle et intime et la raison pour laquelle c’est important pour soi et pour les autres.

Dimension culturelle

Les femmes du Maghreb se lavent généralement avec du savon noir, à base d’huile d’olive, qui mousse très peu et avec un gant de crin pour éliminer les impuretés de la peau .Les crèmes à l’eau de rose et l’eau de Cologne sont très utilisées .L’huile d’amande douce et l’huile d’argan hydratent le corps, y compris celui des bébés.

Les femmes d’Afrique subsaharienne, quant à elle utilisent plutôt de l’huile de karité. En Asie, une place importante est accordée à hygiène des pieds. Le pied, divisé en zone reflexes, est la représentation miniaturisée du corps humain. A chaque zone correspond une partie du corps sur laquelle on peut agir par pression ou massage. La consommation de thé vert lutte contre le vieillissement cutané et l’huile de sésame nourrit et hydrate la peau.

Dans notre culture occidentale, il y a 60 ans, un seul bai par semaine était avancé comme une règle a respecté, car le bain affaiblissait. Toutes les maisons ne disposant pas d’une salle de bain et de l’eau chaude, ce bain était pris dans une bassine au milieu de la cuisine et chacun à son tour prenait son bain.

PRESENTATION DE L’ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUALISE

- Présentation de Madame H dans ce temps clef

C’est une femme qui est en général de bonne humeur parfois versatile .Elle s’exprime avec aisance. Madame H sort toute seule pour se balader ou pour téléphoner à ses enfants. Elle a été mariée avec un homme de 33 ans son ainé, militaire de carrière avec qui elle a eu 8 enfants.2 enfants sont décèdes les autre sont disperse. Ses frères et sœur ne viennent jamais la voir, mais elle reçoit des visites de certains de ses enfants et petits enfant.

C’est une femme qui aime bien manger et se plaint souvent des repas servis. La cuisine tient compte de ses origines magrébines et musulmanes.

La psychologue m’apprend que Madame H a eu un vécu très perturbé qui serait en lien avec ses maux de tête. Par contre elle est bien adaptée dans l’établissement où elle vit depuis 14 ans. Elle souffre néanmoins de l’éloignement familial.

J’ai pu observer que malgré le fait que cette dame est en apparence autonome, elle nécessite un accompagnement afin de créer et de maintenir un lien social. Elle a besoin d’une écoute attentive et un travail sur l’estime de soi.

Dès mon premier contact en faisant sa toilette le matin j’ai pu remarquer ses besoins .Elle m’a demandé si je savais faire une coloration au henné. Ce que j’ai pu faire le lendemain de sa demande. Ce partage d’une même culture a fait que nous sommes rapprochés, elle me racontait beaucoup de choses. J’ai donc choisi d’accompagner cette personne pour sa toilette.

Quand Madame H va recevoir la visite d’un membre de sa famille, elle demande de se laver les cheveux, de changer de vêtements. Je l’aide à choisir ses vêtements ?je lui propose aussi de changer de vêtements. Je l’aide à choisir ses vêtements, je lui propose aussi de changer ses draps ; et nous faisons attention au rangement de la chambre. J’utilise bien sur les produits de toilette qu’elle gagne au loto et cela me donne la possibilité de stimuler pour participer à d’autres activités. Madame H a besoin d’une présence chaque matin pour la rassurer, et pour la stimuler, ce que je fais évidement. Je suis aussi à mon écoute, pour savoir si elle a besoin de vêtements ou tout simplement pour parler de sa famille ou de sa culture ou tout autre sujet dont elle veut e parler.

CONCLUSION

Actuellement

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