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Ce contexte permet de comprendre comment doivent agir les professionnels de santé lors d’une urgence. J’ai appris que dans toutes les situations il ne faut pas perdre le contrôle pour ne pas inquiéter le patient. Car celui-ci est déjà dans un état de choc et ne comprend pas très bien ce qu’il lui arrive. De plus l’équipe présente pour s’occuper de lui a fait preuve de professionnalisme, sans à aucun moment se rejeter la faute due au stress. Chose qui peut facilement ce produire dans une situation comme celle-ci.

Il est important de comprendre pourquoi Monsieur L à réagi de cette façon. Il était à côté d’un homme très agité qui l’a insulté selon lui plusieurs fois dans la nuit ce qui l’a empêché de dormir deux nuits consécutives. Cependant il est possible que de part cet énervement il ne nous ait pas appelé, en voyant que l’autre patient était tombé car il en « voulait » à Monsieur B. Il serait donc intéressant d’analyser aussi bien son comportement que celui que nous avons à tenir face à ce monsieur ayant eu une attitude inappropriée à cette situation.

L’attitude face à ses collègues est très importante, dans un premier temps afin de résoudre l’urgence au plus vite. Mais aussi pour mettre les résidents, ici présents, en confiance car l’image d’une bonne équipe est rassurante. Ils se sentent déjà souvent dans des situations vulnérables lorsqu’ils sont hospitalisés. C’est aussi pour favoriser le respect de l’autre, même si un soignant ne pratique pas une action aussi bien qu’un autre il ne mérite pas une réflexion déplacée due à l’anxiété du moment. Il peut faire une erreur que notre respect permettra de corriger par la compréhension.

Ensuite, en ce qui concerne la relation soignant/soigné ; le but étant de garder la dignité du patient et de rassurer le plus possible. Il faut avoir « le souci de l’autre » ; la sensibilité humaine. Nous avons remarqué que chez cet homme il y a un réel besoin de lien affectif, et de se sentir entouré et écouté. Il était donc primordial d’essayer de répondre au mieux à ses besoins sur le moment autant que possible. Encore un point important ici, Monsieur B nécessitait d’une sécurité physique afin de ne pas revivre ce traumatisme et de ne pas se blesser.

Dans un moment comme celui-là, le plus important est de se contrôler afin de ne pas laisser assouvir nos pulsions qui auraient pu être par exemple de s’énerver contre Monsieur L qui s’est amusé face à ce problème car il en voulait à son voisin de chambre. Une pulsion est exprimée afin de supprimer les tensions et d’apporter un état de plaisir, un bien-être. C’est finalement ce qui est arrivé à Monsieur L, car on ne sait pas quel a été son passé, ni même si ce patient à la capacité de se remettre en question ou bien d’essayer de comprendre que son voisin est désorienté et qu’il ne sait pas toujours bien ce qu’il dit. Finalement il nous est interdit de le juger, nous avons les moyens d’interpréter son comportement. Alors seul son acte est condamnable mais en aucun cas la personne elle-même. Il est de notre rôle de soignant de ne jamais porter de jugement trop hâtif même si le « ça » (selon les concepts de base de la psychologie de Freud) nous y pousse.

Conclusion

Pour conclure, cette situation m’a permis d’être actrice et en même temps d’assister à ce moment d’urgence. Elle m’a aidé à voir plus rapidement les besoins fondamentaux que peuvent éprouver un patient sans qu’il n’ait à le dire mais juste avec un regard global et plus professionnel.

Il faut faire preuve de cohésion et d’entraide avec son équipe de soignants mais aussi gérer les autres patients présents. Et surtout répondre au mieux aux besoins du patient en état de choc qui finalement repose souvent ses espoirs sur les soignants.

*Si difficultés : lien avec les UE, compétences et stages à venir

*Si facilité : compréhension de la situation et réponses = autonomie.

Projection

Elle conclut l’analyse en se traduisant par une formulation d’objectifs, soit:

pour faciliter la posture professionnelle si une situation similaire est à nouveau rencontrée , dans le cadre d’une situation problématique

pour conserver et enrichir un positionnement professionnel, dans le cadre d’une situation positive.

Bibliographie :

• Marcus Enyouma. Psychologie Sociologie Anthropologie. Elsevier Masson. 2010. Cahiers des sciences infirmières.

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