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Les biens faits du jeune

Par   •  29 Octobre 2021  •  Dissertation  •  19 609 Mots (79 Pages)  •  672 Vues

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En quoi la pratique volontaire du jeûne est-elle bénéfique pour le corps et l’esprit ?

Travail de Maturité Aurélie Jacot Gymnase de la Cité Année scolaire 2017-2018

Suivie par M. Lopo Metello de Seixas

Table des matières

  1. REMERCIEMENTS        4
  2. INTRODUCTION        5
  3. HISTOIRE DU JEÛNE        6
  1. Évolution du jeûne        6
  2. Jeûner aujourd’hui        7
  3. Chez les animaux        9
  4. Définition        10
  1. LES EFFETS DU JEÛNE SUR LE CORPS ET L’ESPRIT        12
  1. Bienfaits sur le corps        14
  2. Bienfaits sur l’esprit        15
  3. Contre-indications        15
  4. Au niveau physiologique, biologique et psychologique        16
  1. CONCLUSION        19
  2. BIBLIOGRAPHIE        20
  1. Ouvrages        20
  2. Documents PDF        21
  3. Webographie        21
  4. Index des illustrations        21
  1. ANNEXES        23
  1. Définitions sous la rubrique « Au niveau physiologique, biologique, psychologique »        23
  2. Illustrations complémentaires du métabolisme        24
  3. Interviews        26
  1. Interview de M. Olivier Bauer        26
  2. Interview de M. Luc Pellerin        30
  1. Témoignages        38
  1. Quelques témoignages de patients du docteur Narbekov        38
  1. Expériences vécues        39
  1. L’histoire de Cécile        39
  2. L’histoire de Jane        41
  3. La guérison par le jeûne du jeune homme qui se prenait pour un monstre        42

  1. Remerciements

Ma reconnaissance va tout d’abord à M. Lopo Metello de Seixas pour son suivi constant et ses observations qui ont permis à ce travail de maturité d’atteindre sa forme définitive.

Je tiens à remercier chaleureusement M. Luc Pellerin et M. Olivier Bauer de m’avoir accordé leur autorisation pour présenter leur approche respective et un éclaircissement sur le sujet.

Mon cœur et mes remerciements vont également à la classe 4MSOP1 qui m’a apporté un soutien moral à mon jeûne de vingt-cinq jours. Une complicité qui m’a permis de continuer cette aventure sans entrave. Une classe sympathique, conviviale.

Je voue une énorme reconnaissance à ma famille pour leur encouragement et leur effort de n’avoir pas cuisiné des pâtisseries lors de mon jeûne.

Un grand merci à ceux qui ont pris le temps de partager avec moi leur expérience ainsi que leur soutien.

Enfin, merci à Florent Bolomey, Stella Rocha da Silva, Clément David, Sarah Tondina et Nicolas Wieland pour leurs commentaires et suggestions qui ont permis la réalisation de mon travail.

  1. Introduction

Tant de clichés et de préjugés pèsent sur le jeûne. Longtemps associé à la famine et à la mort, le jeûne a été injustement méprisé. « Si tu ne manges rien, tu vas mourir ! » Une phrase que tout le monde a déjà entendue. Une affirmation qui insuffle la peur. Depuis notre tendre enfance, nos parents s’assuraient que nous ne manquions de rien. Ainsi, lorsque nous n’avions pas faim, ils s’inquiétaient et nous recommandaient de manger un petit peu : « Il faut que tu manges si tu veux avoir des forces. » Pourtant, l’organisme a besoin d’une pause de temps en temps. Le corps rétablit l’équilibre de notre horloge biologique, élimine les déchets désencombrés par celui-ci et facilite ainsi la récupération.1

Grâce aux progrès survenus dans le domaine de l’agroalimentaire, la nourriture est devenue abondante dans notre société. Malheureusement, nous sommes tombés dans l’excès. Nous mangeons trop. La surconsommation de nourriture est devenue une drogue. On mange pour oublier ses soucis, pour se faire plaisir, pour passer du bon temps avec ces amis. Pour la plupart, le bonheur repose sur l’abondance.

Aujourd’hui, la santé occupe une grande place dans notre culture. En effet, avec le développement de l’obésité, du diabète et de l’industrialisation des denrées, l’homme recherche une hygiène de vie saine qui lui permettrait de vivre plus longtemps avec une meilleure condition physique. Ainsi, on observe les signes d’un début de changement de mentalité. Le jeûne est abordé de manière différente. Une pratique volontaire, non subie par l’environnement, qui assurerait des effets bénéfiques sur le corps et l’esprit.

Pratiquant le jeûne sur des périodes plus ou moins longues depuis quelques années, j’ai pu constater que mon corps réagissait positivement à cette privation alimentaire. Je me suis donc intéressée sur les vertus du jeûne. J’ai commencé à me documenter en lisant des livres sur le sujet. Ces informations surprenantes m’ont permis d’agrandir mes connaissances. La plupart de ces recherches reposent sur des témoignages subjectifs. Dès lors, y a-t-il des preuves scientifiques certifiant les bienfaits du jeûne sur l’homme ? Est-ce le reflet d’un nouveau mode de vie ? Est-ce une expérience pouvant transformer l’existence de l’individu ? Qu’est-ce que le jeûne en réalité ? Est-ce sauter un repas ?

Le sujet de mon travail n’est pas de vous encourager à jeûner, mais bel et bien d’apporter des éclaircissements à cette pratique bien lourde de connotations. J’ai rassemblé dans ce travail quelques études scientifiques et témoignages issus de ma recherche pour montrer si le jeûne a réellement des effets bénéfiques sur un organisme humain.

1 SHELTON M. Herbert, Le Jeûne, la nouvelle hygiène 1994, Paris, p.115

  1. Histoire du jeûne
  1. Évolution du jeûne

Lors de l’évolution, l’espèce humaine a été soumise, comme les animaux sauvages, à des restrictions alimentaires dues à des périodes de fluctuations d’apport de nourriture. Pour s’adapter à son environnement, l’organisme a développé un système physiologique pour survivre. Le corps s’équilibre en ralentissant son métabolisme pour privilégier le maintien du fonctionnement de ses cellules et de ses organes vitaux à partir de ses réserves. 2

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