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Problematique de la 4G au senegal

Par   •  27 Février 2018  •  2 538 Mots (11 Pages)  •  491 Vues

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En effet il n’est donc pas a oublié que que les élections présidentielles du Sénégal d’approche à grand pas donc, donc 30milliard de franc CFA (prix de la licence) dans la caisse du trésor publique ne peut être que bénéfique pour l’état.

Cette technologie permettra d’opérer un changement dans l’activité économique, en favorisant l’innovation dans les services aux entreprises via l’usage de solutions collaboratives, notamment le Machine to machine (M2M), leur permettant d’être plus performantes et plus productives.

- Pour les operateurs

Au-delà de la brouille entre l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) et les opérateurs de téléphonie, les nombreuses brouilles notées dans le secteur méritent une autre lecture.

Avant de commencer à citer les enjeux pour les opérateurs existants c’est à dire Orange, TIGO et Expresso, rappelons que le taux de pénétration de la téléphonie mobile au Sénégal s’élève à 110,36% (14.908.119 clients) au 30 septembre 2015 (source : ARTP rapport trimestriel sur le marché des télécommunications juillet –Septembre 2015). Ce qui veut dire qu’en moyenne, chaque sénégalais détient 1 ,1 puce téléphonique. Les parts de marché de la SONATEL sont de 55,86%, celles de TIGO de 22,84% et celles d’Expresso de 21,30%. Bien vrai que le marché du mobile arrive peu à peu à saturation avec un taux de pénétration de 110,36%, le marché de l’Internet est naissant et offre des perspectives alléchantes.

- Selon le rapport annuel de la SONATEL en 2014, le groupe SONATEL a réalisé un chiffre d’affaires de 816 milliards de F CFA dont 425 milliards par sa filiale sénégalaise, soit 52 %. Le résultat net (ou bénéfice) au Sénégal est de 173.665.631.924 F CFA.

- Au niveau africain, le chiffre d'affaires de TIGO a atteint 1,03 milliard de dollars en 2013, ce qui équivaut à une hausse de 5,4% comparé à l’année 2012.

- A partir des parts de marché d’EXPRESSO ci-dessus soit 21,30%, nous en déduisons que son chiffre d’affaires est aussi énorme que celui de TIGO.

Tout cela pour dire que les opérateurs de télécommunications ont un business rentable au Sénégal. Et nous pouvons dire que ce n’est pas sortir 30 milliards pour une entreprise qui gagne des centaines de milliards qui est difficile.

L’appel d’offres pour la 4G a été un échec alors que deux jours avant l’arrivée de l’échéance, le 15/01/16, les opérateurs d’un pays voisin de l’UEMOA (la côte d’ivoire) sont passés à la caisse pour payer une avance sur la somme de 100 milliards que chaque operateur doit payer pour la licence 4G. A notre avis, l’exemple de la Côte d’Ivoire nous parait plus approprié. Le Cameroun aussi pourrait être un bon exemple.

Si les opérateurs qui cherchent à faire du bénéfice ne veulent pas c’est que sûrement l’affaire n’est pas rentable pour eux. En effet, pourquoi bâtir des autoroutes pour bolides s’il n’y a pas de bolides qui doivent y rouler ? Eh oui, l’écosystème de l’économie numérique au Sénégal est encore immature : les jeunes créateurs ne développent pas assez d’applications innovantes consommatrices de bandes passantes, il n’y a pas de projets gouvernementaux d’envergure sur la télémédecine, la télé-éducation ou autres technologies nécessitants la 4G …. Bref il n’y a pas de trafic qui justifierait de nouveaux investissements sur la 4G alors que la 3G supporte parfaitement le trafic existant, ce qui n’est pas le cas de la Cote d’Ivoire qui est en plein essor dans le domaine de l’économie numérique.

Les cadres de la Sonatel lors de leur conférence de presse semblent avoir la conviction qu’à travers le processus d’attribution de la licence 4G, l’État nourrirait des desseins peu avouables. Ils disent : « Le fait de lancer l’appel d’offre international sur l’attribution des fréquences 4G serait probablement un artifice pour emmener un 4e opérateur au Sénégal.» L’Acson (Association des cadres de la sonatel) est d’autant plus sceptique que, soulignent ses membres, le ministre des Postes et des Télécommunications a annoncé l’intérêt d’opérateurs comme Mtn, Coréa Telecom, notamment, pour opérer au Sénégal.

En tous cas, assurent les cadres de la Sonatel, l’arrivée au Sénégal d’un quatrième opérateur, en plus d’Orange, Tigo et Expresso, serait suicidaire pour le secteur des télécoms. Ils expliquent : « Les dernières études menées, y compris celle effectuée par Raul Katz Professeur à la Columbia Business School de New York (Economics and Finance) et actuel président de Telecom Advisory Services, démontrent que le marché du Sénégal ne peut pas acquérir un 4e opérateur. L'expérience internationale indique que 3 opérateurs télécoms sur le marché est un nombre permettant d’assurer les bénéfices attendus par les consommateurs (avantages tarifaires et innovations technologiques) tout en garantissant un niveau adéquat et durable d'investissement et de recettes fiscales pour l’Etat. »

Le fait que l’Etat tienne à tirer le maximum de profit de la 4G face à l’entêtement des sociétés de téléphonie, semble ouvrir la porte à un 4e opérateur.

- Pour les consommateurs

Le déploiement de la 4G au Sénégal ne sera pas sans risques pour les utilisateurs. Ces derniers qui en majorité ont un pouvoir d’achat très bas, auront de la peine à s’acheter un terminal ayant la capacité d’offrir des services de 4ème génération. En plus de cela on pourra assister à une hausse de tarification vu la somme estimée exorbitante par les opérateurs afin d’acquérir la licence 4G. Ainsi, cette offre (la 4G) entraînera une sorte de discrimination car elle ciblera une minorité des consommateurs. Par son débit très élevé, la 4G incitera les utilisateurs à dépenser plus.

- Les perspectives

- Pour les consommateurs

Notons entre autre qu’avec l’arrivée de la 4G plusieurs services à valeurs ajoutées seront développés, ce qui permettra d’élargir le panel d’offres internet mobile avec des offres pour une utilisation professionnelle. Avec la 4G, les clients bénéficieront de plus de confort grâce au débit élevé et de plus de réactivité. Le passage à la 4G pourra être un tournant majeur pour booster définitivement l’économie numérique. Ce qui permettra de renforcer sensiblement la contribution des tics dans la croissance du PIB.

- Pour

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