Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

TP motricité intestinale

Par   •  27 Janvier 2018  •  1 371 Mots (6 Pages)  •  659 Vues

Page 1 sur 6

...

du tonus puis d’une diminution de celui-ci proportionnelle au réchauffement de la solution donc à l’augmentation de sa température. De la même manière il y a un retour à la normale des amplitudes et de la fréquence des contractions. 


- Acétylcholine : L’ajout de ce médiateur chimique favorise l’activité du duodénum. En effet, on observe une augmentation du tonus accompagnée d’une très forte hausse des amplitudes des contractions. Cependant la fréquence de celles-ci restent stables, et correspondent à la fréquence d’une activité normale du duodénum.


- Adrénaline : L’ajout d’adrénaline stop toute activité du duodénum très rapidement. Le tonus diminue donc de manière considérable et on observe la disparition des amplitudes et de la fréquence au niveau des contractions, correspondant à l’arrêt de la mobilité du duodénum.

- Ajout d’acétylcholine mL par mL: On voit un rétablissement de l’activité duodénale (stoppée précédemment suite à l’ajout d’adrénaline), avec une nouvelle augmentation du tonus immédiate après l’ajout d’acétylcholine. Or, il nous a fallu ajouter un volume de 0,5mL pour obtenir un tonus, des amplitudes et une fréquence correspondante à une mobilité presque normale du duodénum. 


- KCl : Nous avons ajouté 0,8mL de KCl à 10%, nous remarquons une augmentation rapide du tonus puis sa stabilisation au bout d’environ 20s. Au même moment, on retrouve également des amplitudes qui augmentent et le retour à une fréquence de contractions habituelle.

DISCUSSION

On peut donc en conclure pour chaque expérience que :

- Le témoin : Dans les conditions de départ le duodénum a une bonne mobilité, les mouvements de contractions sont réguliers et assez nombreux bien qu’ils ne soient pas très intenses. Notre métabolisme va tout mettre en œuvre pour maintenir cette mobilité adéquat.

• -Anoxie : L’absence d’oxygène provoque l’arrêt de l’activité du duodénum, il ne se contracte plus et est complètement relâché. On en conclue donc que notre intestin a besoin d’oxygène pour maintenir son mouvement de péristaltisme puisque les contractions reprennent dès l’instant où l’oxygénation est rétablie. Ce test était plus au moins évident sachant que notre organisme a besoin d’une oxygénation constante pour se maintenir en vie.

• -Température : Avec une température trop basse, notre intestin va se « bloquer » sur une contraction et rester totalement contracté jusqu’à une ré-augmentation de la température. Il est donc important que notre corps reste à une température optimale. En effet nous pouvons constater ce paramètre dans la vie de tous les jours, lorsqu’après un repas nous avons froid notre digestion est « coupée » ou du moins stoppée.

• -Acétylcholine : Elle va stimuler les contractions de façon considérable puisque les contractions sont plus intenses avec un duodénum qui se contractent beaucoup plus fortement que normalement sans accélérer le rythme de celui-ci. Nous avons pu également prouver que l’acétylcholine avait un rôle d’inhibiteur envers l’adrénaline, car son effet c’est stoppé lors de l’ajout de ce neurotransmetteur. Elle est donc à la fois inhibitrice et stimulante.

• - Adrénaline : L’intestin va stopper son activité suite à l’ajout d’adrénaline. C’est donc un inhibiteur de la mobilité duodénale car le morceau d’intestin ne se contracte plus et devient de nouveau complètement relâché. Ce résultat est cohérent quand nous savons que l’adrénaline est libérée lors des moments de stresse et qu’elle permet en priorité d’alimenter notre cœur et nos jambes afin d’échapper à ce stresse. Il est donc normal que l’avancement de notre bol alimentaire soit une priorité secondaire pour notre corps.

• - KCl : La tension qui s’exerce sur le morceau d’intestin est plus importante cependant le nombre de contractions et leurs intensités varient peu. On en conclue donc que cette molécule nous permet une plus forte motricité de notre bol alimentaire. On sait aussi que l’ajout de KCl peu par exemple diminuer les crampes, chez les sportifs, qui sont dues à des carences en potassium.

CONCLUSION

Lors de notre expérimentation nous avons pu constater que la mobilité du duodénum dépendait de différents paramètres physico-chimiques. Il y a donc des paramètres optimaux tels qu’une bonne température et une oxygénation suffisante que notre corps s’efforce de réguler afin de maintenir une activité optimale et donc un bon avancement du bol alimentaire. Nous avons pu ainsi prouver que certaine solution pouvait avoir un effet inhibiteur (comme l’adrénaline) ou l’effet inverse, un stimulant (comme l’acétylcholine). Ces méthodes de régulations de la motricité pourront être utilisées dans

...

Télécharger :   txt (9.2 Kb)   pdf (51.1 Kb)   docx (14.2 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club