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Systeme endocrinien сфы

Par   •  17 Janvier 2018  •  4 707 Mots (19 Pages)  •  378 Vues

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- La concentration sanguine en hormone.

- Le nombre de récepteurs de l’hormone sur la membrane plasmatique ou à l’intérieur de la cellule (il est différent selon les individus et leur mode de vie).

- L’affinité entre l’hormone et le récepteur. Ex : chez un diabétique de type II, on observe une résistance à l’insuline pour les récepteurs donc l’insuline ne peut pas ou a du mal à se fixer aux récepteurs.

Les récepteurs : se sont des structures dynamiques.

Régulation positive : augmentation du nombre de récepteur dans le cas d’une forte concentration aiguë en hormone.

Régulation négative : désensibilisation des récepteurs dans le cas d’une forte concentration chronique en hormones.

Le transport des hormones : elles circulent dans le sang soit :

- Librement (surtout les hormones hydrosolubles).

- Liées à une protéine de transport (surtout les hormones liposolubles → stéroïdes, lipidiques, thyroxine se lient à une protéine plasmatique de transport).

Durées et hormones : la concentration sanguine d’une hormone est liée à sa vitesse de libération, à sa vitesse d’inactivation et son élimination de l’organisme. La demie vie d’une hormone est de quelques secondes à une semaine. Les hormones hydrosolubles ont une demie vie plus courte. La rapidité d’action d’une hormone varie de quelques secondes à plusieurs heures. Les hormones liposolubles sont plus rapides. La durée d’action des hormones varie de 10 secondes à quelques heures.

Interaction et hormones : il y a trois types d’interaction hormonale :

- La permissivité : une hormone ne peut pas produire tous ses effets sans la présence d’une autre hormone (développement du système génital : FSH et LH + thymine).

- La synergie : deux hormones avec des effets identiques : amplification des hormones si il y a combinaison (ex : glucagon + adrénaline : libération très importante de glucose).

- L’antagonisme : une hormone s’oppose à l’action d’une autre hormone (glucagon Vs. insuline).

Stimulation des glandes endocrines : retro inhibition : la synthèse et la libération de la plupart des hormones sont régis par un mécanisme de rétro inhibition. Cela signifie que les systèmes (par leur réponse) mettent fin (eux-mêmes) au stimulus de départ. C’est à dire que la concentration hormonale évolue dans une direction opposée au changement initial et revient à une valeur « idéale », d’où le terme de rétro inhibition.

Trois types de stimulation :

- Les stimuli humoraux : les glandes endocrines peuvent être stimulées par des stimuli humoraux, dans ce cas, des variations des taux sanguins de certains ions et de certains nutriments entrainent la libération de certaines hormones.

- Les stimuli nerveux : la libération d’une hormone se fait lorsque les fibres nerveuses stimulent une glande endocrine.

- Les stimuli hormonaux : la glande endocrine libère son hormone en réaction à une (ou plusieurs) hormones produites par une ou (plusieurs) autre glandes endocrines.

B. L’hypophyse

L’hypophyse se situe dans l’ethnoïde (un des os plat formant le neurocrâne).c’est une glande secrétant de nombreuses hormones. L’infundibulum (ou tige pituitaire) relie l’hypophyse à l’hypothalamus. Chez l’homme, on trouve deux lobes. Le lobe neurohypophyse formé essentiellement de tissus nerveux ; libère des neurohormones ; situé dans le lobe postérieur qui est plus petit. Ainsi que le lobe adenohypophyse formé de tissus glandulaires ; libère des hormones ; situé dans le lobe antérieur qui est plus gros.

La différence histologique entre les deux lobes s’explique par la double origine de cette glande. La neurohypophyse est unie à l’hypothalamus par les fibres du tractus hypothalamo-hypophysaire, qui passent par l’infundibulum. Le tractus nait de neurones neurosécréteurs situés dans les noyaux supraoptique et paraventirulaire. Lorsque ces neurones produisent des potentiels d’action, les hormones sont déversées dans le sang et rejoignent la cellule cible.

Relation entre l’hypophyse et l’hypothalamus : l’adénohypophyse est liée à l’hypothalamus par des vaisseaux sanguins (liaison indirecte). Plus précisément, le réseau capillaire primaire dans l’infundibulum communique avec le réseau capillaire secondaire dans l’adénohypophyse au moyen de veines portes hypophysaires. L’intérêt de ce système de veines portes hypothalamo-hypophysaire est que les hormones atteignent immédiatement l’adénohypophyse pour réagir (sans passer par le cœur).

L’hypothalamus commande l’adénohypophyse qui a pendant longtemps été considérée comme la glande maîtresse de l’organisme.

Les hormones adénohypophysaires : (6)

Hormone folliculostimulante (FSH), corticotrophine (ACTH), thyrotrophine (TSH), hormone lutéinisante (LH). Ces quatre hormones sont appelées stimulines car elles stimulent la production d’hormones par d’autres glandes. Hormone de croissance (GH), prolactine (PRL). Ces six glandes agissent via un second messager qui est l’AMPc, sauf l’hormone de croissance.

Libération d’hormones par l’adénohypophyse :

- Stimulation suffisante générant des potentiels d’action, des hormones de l’hypothalamus.

- Les neurones de l’hypothalamus vont sécréter des hormones dans le réseau capillaire primaire.

- Les hormones vont arriver au niveau de l’adénohypophyse.

- Les hormones vont stimuler la libération d’hormones produites par l’adénohypophyse (à savoir les six hormones adénohypophysaires).

- Les hormones produites dans la partie antérieure de l’adénohypophyse vont rejoindre le réseau capillaire secondaire.

1. L’hormone de croissance (GH)

Elle est aussi appelée somatotropine car elle est produite par des cellules somatotropes situées dans l’adénohypophyse. Elle a des effets directs (métaboliques et anti insuliniques) et indirects sur l’organisme (stimulation de la croissance).

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