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Etude des contractions utérines chez le rat: action de l'ocytocine

Par   •  29 Octobre 2018  •  1 302 Mots (6 Pages)  •  589 Vues

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Résultats

Tracés : Annexe

Tableau de différentes mesures effectuées sur les essais

Concentration mère en Sytocinon (mIU/mL)

Voltage maximum (V)

Variation du tonus musculaire (cm)

Fréquence des contractions (contractions/min)

Amplitude des contractions (cm)

Temps de latence (s)

320

2,05

160

2,18

+2,55

0,85

1,3

40

80

1,88

+1,70

0,7

1,5

20

40

1,58

+0,10

0,6

1,8

20

20

1,10

+0,01

0,5

2,6

10

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Le tracé témoin montre que l’utérus n’a pas de contraction lorsqu’il n’y a pas de Syntocinon, par la suite nous remarquons que le Syntocinon provoque des contractions de l’organe à certaines concentrations. On constate qu’à faible dose, il n’y a plus de contractions.

Par ailleurs, plus la concentration en Syntocinon est faible moins il y a de contractions, la fréquence est plus faible et la variation du tonus musculaire diminue elle aussi.

Néanmoins, nous pouvons remarquer que le temps de latence est plus long lorsque la concentration est forte.

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Interprétations

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Commentaires graphiques

[pic 3]

On observe qu’avec une dose de 20mUI/mL, le temps de latence est de 20 secondes alors qu’avec une dose de 160mUI/mL, il est de seulement 5 secondes. On en déduit donc que le temps de latence diminue lorsque la concentration en ocytocine augmente.

[pic 4]

Nous observons qu’avec une dose de 20 mUI/mL, le tonus musculaire ne varie pas, alors qu’avec une dose de 160 mUI/mL, il varie de +6cm. On en déduit donc que plus la dose d’ocytocine est élevée, plus la variation de tonus est forte, c’est à dire que plus les contractions sont intenses.

[pic 5]

On observe qu’avec une faible dose de syntocinon (20 mUI/mL), les contractions utérines sont moins fréquentes, alors qu’elles deviennent plus nombreuses avec une plus forte dose (160 mUI/mL). On en déduit donc que la fréquence des contractions utérines augmente en fonction de la dose d’ocytocine.

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Interprétations

Ces résultats nous permettent de penser que le métabolisme utérin est dépendant de l’hormone ocytocine pour le déclenchement de ses contractions. En effet nous avons observé qu’avec une forte dose d’ocytocine, le tonus musculaire est plus important, la fréquence des contractions est plus élevée et tout ça en un temps de latence moindre. Cependant, on remarque qu’il existe une valeur seuil comprise entre 20 et 40 mUI/mL, car il n’y a qu’une seule contraction négligeable qui ne fait pas varier le tonus et qui intervient tardivement après l’injection.

Mécanisme moléculaire : nous savons que l’ocytocyne est une hormone. Comme chaque hormone, cette dernière active des récepteurs spécifiques qui entrainent la contraction utérine. On sait que le myomètre possède ces récepteurs couplés aux protéines G. Lorsque l’ocytocyne arrive sur ces derniers, ils changent de conformation, permettant la phosphorylation d’autres molécules, ce qui va permettre une entrée massive d’ion Ca++ dans les cellules musculaires du myomètre. De ce fait, la contraction des muscles lisses du myomètre va avoir lieu, par fixation du Ca++ sur la troponine C, qui entraine un changement de conformation de cette dernière. Ce changement entraine le retirement de la tropomyosine qui séparait l’actine et la myosine, et donc favorise l’accrochage naturel des têtes de myosine sur l’actine, avant de les tirer vers eux, provoquant un raccourcissement du muscle, et donc la contraction.

Il est donc normal qu’avec une forte dose d’ocytocine, une plus grande quantité se couple avec des récepteurs, entrainant une libération plus massive de Ca++, et donc des contractions plus importantes, plus nombreuses, plus rapides et plus régulières.

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Conclusion

Nous pouvons conclure de ce TP que ce sont les muscles lisses du myomètre qui sont à l’origine de la contraction utérine. De plus, ces muscles sont l’aboutissement d’un réseau nerveux issu du système nerveux autonome (ce n’est pas nous qui contrôlons les contractions utérines, cela fonctionne même isolé de l’organisme), et que ce système nerveux utérin est régit par une hormone : l’ocytocyne. Tout au long de notre expérimentation, nous avons testé différentes doses d’ocytocine et avons étudié leur effet sur les contractions utérines.

Nous en retenons que plus la dose d’ocytocyne est importante, plus les contractions utérines sont nombreuses, importantes, rapides et régulières.

Par exemple, pendant la grossesse, la grande quantité d’œstrogène présente dans l’organisme de la mère entraine une sécrétion

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