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Neuropharmacologie

Par   •  22 Avril 2018  •  1 950 Mots (8 Pages)  •  428 Vues

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On constate une diminution du taux de renouvellement de la sérotonine (la vitesse de synthèse, la libération…). De plus on constate que cette réduction intervient seulement chez les souris qui deviennent agressives, et non chez celles qui ne sont pas affectées par l’isolement.

- De même que les drogues qui bloquent la synthèse ou la libération de sérotonine

renforcent l’agressivité. Les rats traités à la PAPA, qui bloque la synthèse de la sérotonine, deviennent plus agressifs envers les souris.

- D’autres études basées sur les manipulations génétiques ont montré que les

comportements agressifs sont exacerbés chez des souris transgéniques qui n’expriment pas le récepteur 5HT1B (ce récepteur équivaut au récepteur 5HT1D chez l’homme). Or, normalement, quand la sérotonine se lie aux récepteurs 5HT1B, elle met en jeu les circuits neuronaux

Travaux chez l’homme :

Les tentatives de suicides violents sont plus nombreuses chez les patients dont les concentrations en métabolites (produit de dégradation de la sérotonine) de la sérotonine dans la liquide céphalorachidien sont faible (donc le turn over de la sérotonine est faible). De plus la densité des récepteurs 5HT2 et 5HT1A semble supérieur dans la cortex cérébral de personnes qui se sont suicidée: l’activité des neurones sérotoninergiques serait inférieur à la normale avant le décès.

Chez les patients non déprimés qui ont eu des comportements agressifs, des troubles de la personnalité, telles une instabilité affective, un comportement hostile ou une faible tolérance à la frustration, on constate que les concentrations en métabolites de la sérotonine sont faibles dans la liquide céphalo rachidien.

Sérotonine et comportement alimentaire

= anoréxigène, inhibiteur de la faim

Le sérotonine exerce une influence le plus souvent inhibitrice sur la prise alimentaire. L’administration de la sérotonine dans l’hypothalamus médian (considéré comme d’un des centres de la faim) excité le mécanisme de la satiété.

Des dysfonctionnements sérotoninergiques ont été mis en évidence dans les troubles du comportement alimentaire (boulimie). Chez les personnes souffrant de cette pathologie, les accès de boulimie et les vomissements volontaires diminuent lors de l’administration d’inhibiteurs de la recapture de la sérotonine.

Dans le traitement de l’obésité, la d-fenfluramine libère de la sérotonine qui exerce une activité anorexigène qui semble dépendre de la stimulation des récepteur 5HT2c. dans ce type de thérapie la sérotonine agirait en améliorant le contrôle de l’impulsivité, laquelle semble dépendre de l’activité des systèmes sérotoninergiques centraux.

Une élévation nette du poids corporel consécutive à une augmentation de la prise alimentaire a été rapportée chez des souris n’exprimant plus le récepteur 5HT2c.

Les agoniste de la sérotonine induisent un effet coupe faim.

Sérotonine et douleur

Au niveau spinal, la sérotonine s’oppose à la transmission des messages douloureux véhiculés par les racines dorsales.

La stimulation électrique directe des neurones sérotoninergiques du noyau raphé Magnus provoque une profonde analgésie chez l’animal (rat chat)

Au niveau de la ME, la sérotonine est libéré, les neurones du raphé projette au niveau de la ME, oncéphaline est la morphine endogène, elle bloque le signal douloureux.

Les voies de la sensibilité douloureuse et thermique

Fibres glutaminergiques et substance p

Deux circuits différents : le corps et la face

La migraine :

Faire la distinction avec une céphalée

Théorie vasculaire de Moskowitz

- migraine héréditaire

- fatigue

- Stress

- aliment

EEG, imagerie

Locus coeruleus qui fabrique de la noradrénaline, pour une raison inconnue il s’active de manière anarchique t augmente son niveau d’activité. En s’activant, il va toucher le noyau du trijumeau (nerf V), il émet des fibres au niveau du cortex (face, joue, tempe, yeux…)

L’activité se propage, touche le nerf trijumeau.

Un vaisseau méningé innervé par une branche du nerf trijumeau, le nerf est mixte, quand la dépression arrive à ces vaisseaux, la stimulation de ces fibres libère du NO, le K+ et H+ qui provoque une vasodilatation entrainant une fuite de substance à effet neurogène (douloureux).

Les fibres du trijumeau stimulée libèrent des neuropeptides NKA, substance p et CGRP. Ces substances paracrines, vont agir sur leurs récepteurs et vont les stimuler, signal antérograde. Les vaisseaux sanguins dilaté font passer des substances à l’extérieur ce qui génère aussi des douleurs.

Les triptant 5HT1b agisse sur les récepteurs sur les vaisseaux et provoque une vasoconstriction, empêche la fuite de substance à l’extérieur.

Les agoniste 5HT1d agissent aussi au niveau des récepteurs de la fibre empêchant la libération des peptides neurogènes.

Sérotonine, nausée et vomissements

L’innervation issue du nerf X (nerf vague).

Ce nerf et important pour le système neurovégétatif. Il est cholinergique et innerve le corps, les poumons, motivité du système digestif. Au niveau de ces extrémités terminales il y a présence du récepteur 5HT3.

Quand on traite des cas de cancer, en chimiothérapie ou radiothérapie, libération massive de sérotonine au niveau de l’estomac et intestin, elle se fixe sur les récepteur 5HT3, stimule les fibres, les organes se contractent et il y a vomissements.

Sérotonine et dépression

Les premiers travaux, dans les

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