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Les sensations

Par   •  22 Avril 2018  •  2 159 Mots (9 Pages)  •  550 Vues

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de vision métopique.

L’AUDITION

L’appareil récepteur est constitué par environ 25 000 cellules ciliées ou cellules de Corti.

La fréquence qui donne lieu à une sensation auditive est comprise entre 20 et 20 000 Hz. L’excitation mécanique des cellules de Corti va être transformée en influx nerveux acheminé via le nerf auditif ou cortex temporal.

LA SENSIBILITE CUTANE OU SOMESTHESIQUE

La peau contient plusieurs systèmes de récepteurs à la pression, aux vibrations thermiques, récepteurs au froid et au chaud, récepteurs aux excitations fortes de toute nature. Pour l’ensemble de la surface cutanée, il existe 1,2 millions de points de douleurs, 700 000 points de tacts, 250 000 points de froid et 30 000 points de chaud. La répartition est variable suivant la zone cutanée considérée.

Ex: pour les récepteurs tactiles, le maximum des densités se trouve au niveau de la pulpe des doigts, de la langue et des lèvres.

La projection corticale des récepteurs tactile est située au niveau du cortex pariétal.

Il existe des processus d’adaptation des récepteurs sensoriels à l’exception de ceux de la douleur, de telle sorte que le maintien d’un niveau de stimulation consciente cesse de provoquer une sensation.

La douleur est très complexe, elle correspond à des qualités de sensations différentes mal individualisées. Elle pourrait dépendre de plusieurs systèmes de récepteurs:

 un centralgique qui correspond à la douleur des piqures

 un crousalgique qui correspond à la douleur de la compression

 un thermalgique qui correspond à la douleur d’origine thermique.

LA SENSIBILITE CHIMIQUE

Elle conserne le gout et l’odorat.

En plus, il existe une sensibilité chimique indifférenciée située dans les fosses nasales et dans la bouche qui correspond à une sensation douloureuse vague.

Les récepteurs gustatifs sont de 4 types: des bourgeons gustatifs au niveau de la langue ( acide, sucré, salé, amer)

La projection corticale de ces récepteurs se trouve également au niveau du cortex pariétal. Elle est transmise par le nerf lingual.

L’odorat: les cellules nerveuses sont ciliées

La projection corticale arrive à une zone du cerveau appelée hippocampe par l’intermédiaire du nerf olfactif sans relai.

LES SENSIBILITES MOTRICES ET STATO-KINETIQUES

Elles servent à renseigner l’organisme sur la position des différents segments du corps, sur la résistance au mouvement et sur la position du corpzs dans l’espace.

Les récepteurs de la sensibilité motrice sont situés dans la région profonde du derme, au niveau des articulations, à l’insertion des tendons et au nveau des fuseaux neuro-musculaires.

Les sensations qui en proviennent sont floues et difficilement analysables mais elles nous renseignent sur les attititudes segmentaires et les mouvements.

La sensation stato-kinétique transite par des récepteurs constituées par des cellules ciliées situéees au niveau de l’oreille interne. L’excitation de ces récepteurs est générée par les déplacements singulaires des cils et ils nous renseignent sur la position de la tête par rapport à la verticale.

III- LES TROUBLES DE LA SENSATION

Le trouble de l’interception: des sensations corporelles altérées

Nous avons tous une conscience plus ou moins précise de l’état de notre corps, que ce soit au niveau proprioceptif (perception de la position du corps, du mouvement, de l’équilibre, etc...) ou intéroceptif (sensation de faim, de fatigue, de froid, etc...). Cependant, certaines personnes présentent une conscience intéroceptive si faible qu’elle ne parvient pas à se rendre compte qu’elles sont fatiguées ou qu’elles ont froid, par exemple. Le sens de la perception de leur corps est troublé. Ces personnes présentent un déficit de l’intéroception.

A quoi est due l’altération de la conscience intéroceptive?

Les sensations informant sur l’état interne de notre corps sont régies par une région du cerveau nommée insula. Cette aire cérébrale contribue à former l’image que l’on a de soi.

Plus précisément, l’insula met en relation les informations corporelles internes avec les informations corporelles externes. Par exemple, lorsque nous avons froid, l’insula associe cette sensation de froid à la chair de poule qui se forme sur nos bras.

Ainsi, plus l’interception est grande, plus sa mise en relation avec les informations externes sera bonne, et meilleure sera l’image que l’on a de soi.

Au contraire, si les informations internes sont trop faibles, l’insula ne parviendra pas (ou difficilement) à mettre en rapport les sensations internes avec les informations corporelles externes. L’image corporelle risque alors d’être fortement dégradée.

Quelles sont les conséquences du trouble de l’interception et peut-on y remédier?

Si un individu ne peut pas s’appuyer sur ses informations corporelles pour se représenter une image précise de lui-même, il aura tendance à se focaliser sur des indices transmis par l’extérieur pour combler ce déficit. De fait, il sera particulièrement influençable. En effet, il risque de s’évaluer en se basant uniquement sur l’opinion d’autrui.

Aussi, un tel déficit provoque généralement une distorsion de l’image du corps. Par exemple, des personnes présentant un déficit intéroceptif peuvent avoir une interprétation très altérée de la forme de leur corps et voir des défauts qui n’existent pas. D’autres peuvent avoir de grandes difficultés à détecter des signaux de faim, à ressentir une perte de poids, etc...

Les conséquences de ces distorsions peuvent être plus ou moins graves. Cela peut aller d’une simple inquiétude qu’un vêtement grossisse certaines parties du corps, à un trouble dysmorphophobique, ou encore à des troubles du comportement alimentaire tels que l’anorexie mentale.

2. Les troubles de sensation

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