Cas Richmond

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Micheline

Micheline, quant à elle, est tout le contraire d’Alain, d’une nature très optimiste, elle va choisir le critère de décision du Maximax. Cette méthode permet d’obtenir le gain maximum.

Nous choisissons le maximum de chaque action possible :

Min (Spécialiste) = 400

Min (Inspection) = 350

Min (Aucune action) = 300

Nous choisissons maintenant le minimum de ces valeurs soit : Min (400, 350, 300) = 300.

L’option retenue par Micheline sera donc l’action « Aucune action»

Paul

Paul, quant à lui, est d’une nature plus équilibrée, il n’est ni optimiste ni pessimiste, il prend le temps d’analyser le manque à gagner, il choisira donc le critère de décision du regret minimax (Savage) puisque cette méthode détermine une fonction de regret qui mesure le manque à gagner en n’ayant pas choisi la « bonne action » pour chaque état de la nature.

Voici la matrice des regrets qui se calcule de la façon suivante : Maximum de l’état – l’état lui-même, ensuite on prend le maximum de chaque actions

États de la nature

1%

5%

10%

Actions

S

Max(400,350,300)-400 = 0

Max(400, 1150, 1500)-400 = 1100

Max(400,2150,3000)-400 = 2600

I

Max(400,350,300)-350 = 50

Max(400, 1150, 1500)-1150 = 350

Max(400,2150,3000)-2150 = 850

A

Max(400,350,300)-300 = 100

Max(400, 1150, 1500)-1500 = 0

Max(400,2150,3000)-3000 = 0

Maintenant nous sélectionnons le maximum de chaque action donc :

Max(S) = 2600

Max(I) = 850

Max(A) = 100

On sélectionne ensuite, parmi ces valeurs, l'option qui offre le regret le plus faible, c'est-à-dire Min(2600, 850, 100) = 100.

L’option retenue par Paul sera donc l’action « Aucune action, 10% »

- Commentez l'attitude d'Alain. En tant que décideur, quelle attitude auriez-vous adoptée et pourquoi?

L’attitude d’Alain n’est pas très plausible pour un homme d’affaires. Ces derniers doivent avoir moindrement le goût du risque s’ils désirent percer en affaires. Comme le dicton le dit si bien « Qui ne risque rien, n’a rien. »

En tant que décideur, j’engagerais un spécialiste pour ajuster la chaîne de production qui me permettrait d’avoir seulement 1% de réparations, donc l’option 1. Je trouve que cette option permet de sauver beaucoup de temps puisque pour chaque réparation à faire le temps de travail augmente et le temps c’est de l’argent. De plus, la fiabilité des pièces m’assurent un meilleur renom. Si l’option 3 est prise et que je dois réparer sur place, l’inquiétude face à la fiabilité de mes pièces va augmenter et la renommée de l’entreprise diminuée ce qui pourrait avoir un impact important sur les contrats futurs.

L’option 2 quant à elle, augmente le temps de production à la chaîne, puisque pour chaque ressort une inspection doit être faite et le temps est compté.

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