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Sport, religion

Par   •  12 Avril 2018  •  1 031 Mots (5 Pages)  •  482 Vues

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Cependant, on pourrait remettre en cause le fait que le sport soit une religion puisqu’à travers sa pratique c’est l’homme qui est mis en avant et non une divinité supérieure. « l’homme se célèbre lui-même, il s’invoque et se sacrifie à lui-même ».

De plus si on se préoccupe du rapport au corps on peut voir une divergence importante de sa perception. Dans le sport le corps est perçu comme une machine, un outil, qui doit être la plus efficace, rentable possible. Tout en cultivant une certaine image des corps. Tout l'acte physique passe par le corps. Hors dans la religion (chrétienne par exemple) c'est le lieu du péché, on ne le cultive pas, on le cache.

PARTIE II

Sport et Religion, « agrégateur » et moyen de contrôle social du peuple.

Michel Maffesoli souligne qu’au sens étymologique du mot « religion » (« religare » en latin), le sport relie les individus, notamment après d’importantes victoires. La religion et le sport ont donc la même vocation à créer une communauté, à différentes échelles.

Les supporters d’une même équipe développe un sentiment d’appartenance a ça groupe, ils créent alors une réelle communauté, partageant les mêmes valeurs, les mêmes idoles et les même aspirations pour l’équipe ou le sportif qu’ils soutiennent.

Selon Michel Bouet « le sport permet « une communion collectives, liée à l’aspect de cérémonies que prennent certaines grandes manifestations sportives ».

Toutefois le sport n'offre pas de réponse qui permet d'intégrer chacun dans la société, puisqu'il faut être le meilleur et écraser tous les autres et les valeurs du sport telles que la mentalité de compétitions vont à l’encontre de l’idéologie religieuse.

Des sociologues du sport tels que Jean-Marie Brohm et Michel Caillat appartenant au courant critique parlent du sport en tant qu’opium du peuple, expression que Marx utilisait lui pour parler de la religion. Comme la religion, « Le sport console apaise, volatilise la lutte des classes » d’après Caillat, il aliénerait donc les individus pour éviter qu’ils ne se révoltent. Brohm va jusqu’à dire que « C’est un dérivatif qui divertit, fait diversion et permet de scotomiser le réel. »

CONCLUSION

Nous pouvons en conclure que le sport s’apparente de près a une religion, de par leur construction idéologique très proche et également par le pouvoir social qu’il semble exercer sur le public participants tout deux à l’édification d’une identité collective. Le sport comme la religion endort les foules mais réveille chez elles un sentiment d’appartenance à une collectivité. Même si certaines représentations divergent quelques peu en leurs seins, on peut assimiler le sport a une religion.

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