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Sciences social : Comment fabrique-t-on une fille ?

Par   •  14 Novembre 2017  •  2 476 Mots (10 Pages)  •  645 Vues

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La socialisation culturelle : influence en fonction des contacts.

Barnard Lahire, psychologue, qui montre que ce n’est pas le fait d’avoir beaucoup de livre chez lui que cela va avoir un impact sur la réussite scolaire, mais plus la discussion avec les parents des livres lus. (Ex : La façon dont les parents divisent les tâches éducatives, répartitions des tâches sociales)

Dans la sphère familiale, les mères ont une place prépondérante par rapport à celle des pères dans le processus de socialisation. Dans le sens du partage des tâches, notamment éducative, cela rend plus probable la matière socialisatrice entre l’enfant et sa mère.

Quand l’agent socialisateur est conscient qu’il cherche à transmette quelque chose à l’enfant, à l’agent socialisé.

- L’école, « plaque tournante de la socialisation primaire »

Selon Darmon, l’école serait un lieu social où les parents, la famille, les instituteurs, l’Etat mais aussi la société de consommation, les médias qui arrivent par les groupes d’amis, on parlera de groupe de paires. Dans la famille on a accès à peu de différence, et la socialisation faite par les amis, l’Etat, c’est d’autre rapport à la société.

La force et l’importance de la socialisation scolaire : La durée, l’allongement de la scolarité, en France, une partie des enfants est scolarisé dès 3 ans et jusqu’à la fin du lycée, et de façon obligatoire jusqu’à 16 ans. Et une majorité continue les études. C’est donc précocement que les individus sont socialisés.

Quand on va à l’école, généralement c’est pour apprendre du contenu. Mais la socialisation scolaire n’est pas que scolaire, l’apprentissage dépasse les programmes.

Bernard Lahire, a fait une enquête en comparant des étudiants de médecine et des étudiants de sociologie de première année. Dans cette différence, il montre que cela forge des rapports au temps différent. Cela forge des rapports à l’avenir de façon différente.

Darmon, a fait un travail récent publié en 2012/13, elle a regardé comment les individus étaient transformé par les classes préparatoires. On se sentait dans une forme d’élite, une fois en prépa.

C’est la socialisation silencieuse. On va se situer par rapport aux autres. La socialisation scolaire c’est trois grands types d’apprentissage :

- L’école : Contenu, explicite

- Socialisation implicite, silencieuse : apprentissage plus diffus, moins visible d’un premier abord.

- Tout ce qui fait en marge de l’institution, la socialisation culturelle. La socialisation sentimentale.

Cette socialisation comporte aussi tout ce qui va contre l’institution.

Socialisation primaire marqué par une multitude d’influence : l’école, les médias, scolaire. L’enfant n’est pas passif dans tout cela, l’enfant est actif. L’éducation n’est qu’une sous partie de cette socialisation.

- La socialisation secondaire

Il n’y a pas d’âge pour distinguer la socialisation primaire ou secondaire. Il n’y a pas de frontière stricte entre ces deux types.

- Les caractéristiques de la socialisation secondaire

Il y a un sociologue, nommé Sinnel, dans le XXème siècle, tous les moments d’interactions entre les individus sont des moments de socialisation selon Sinnel.

Burger et Luckmann écrivent la construction sociale de la réalité. Ils travaillent sur la socialisation secondaire même si la socialisation primaire reste pour eux la plus importante pour l’individu car elle est chargé d’affectif. On parle d’autrui significatif. Au contraire, la socialisation secondaire est moins affective et moins nécessaire, c’est un : « Processus postérieur qui permet d’incorporer un individu déjà socialisé dans de nouveaux secteurs du monde objectif de sa société ». C’est une socialisation primaire, elles constituent un filtre par lesquelles on va vivre notre socialisation secondaire.

Burger et Luckmann : La socialisation secondaire est moins forte et moins dans l’émotion que la socialisation primaire surtout le produit de l’organisation secondaire, il est moins solide, il est plus vulnérable. Ce qu’on incorpore dans la socialisation secondaire, c’est plus fragile. De plus elle est associée à un milieu de la société.

Ils donnent un exemple : le fait de porter la cravate.

- Les instances de socialisation secondaire

Robert Merton, il étudie comme on devient médecin, il remarque qu’il y a des normes contradictoires, on leur demande de prendre conscience des progrès techniques mais de prendre du temps. On leur demande de prendre de la distance avec les patients mais en même temps d’être présent avec eux.

Merton a développé un concept, le concept de socialisation anticipatrice. Merton dit qu’à certain moment, les individus se projettent dans le milieu auquel il aspire. C’est la socialisation anticipatrice. L’individu n’est pas socialisé à partir du groupe auquel il appartient mais à partir du groupe auquel il aspire.

Dans le couple, il y a deux auteurs qui ont travaillé sur celui-ci, Burger et Kellner, ils publient un ouvrage. Ils parlent de conversation continue au sein du couple, provoque un échange des catégories du réel au sein du couple, et ces catégories viennent de l’extérieur, et là cela se transforme mutuellement.

Dans les temps qui suivent, sans que cela soit volontaire, les individus qui se mettent en couple, il y a une perte des amis, il y a un des membres du couple qui se détache de ses amis. Pour Burger et Kellner, cette reconstitution illustre bien que le partage des socialisations fait qu’on a les mêmes visions du monde.

Un autre auteur a parlé de la socialisation du couple, François de Singly, il montre comment le fait de se mettre ne couple nous change et à un effet sur la découverte de soi, il parle de la mise en couple, d’une formation permanente dans le couple, qui passe par le couple.

Cela nous permet d’acquérir des compétences au respect de l’autre qui passe par un détachement de soi progressif. On se détache de ses propres envies, intérêts, au profit de ceux de l’autre.

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