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Sciences politiques: l'organisation politique des sociétés

Par   •  25 Octobre 2018  •  2 360 Mots (10 Pages)  •  501 Vues

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reconnaître ses tords et pourquoi pas payer une partie des funérailles. L’ordre étatique apparaît seulement après.

Chef non doté d’un pouvoir de commandement, il est impuissant Ex : Iroquois (Alain Testart)

L’assemblé d’anciens va choisir un chef de guerre pour conduire la guerre. Il doit la financer entièrement, l’organiser entièrement mais on ne lui attribue pas un pouvoir de commandement. Il doit convaincre pour enrôler des Hommes. Il fiance.

Ex : en Grèce antique possédait des pouvoirs de commandement

Conclusion de Pierre Clastres, dans La société contre l’Etat, émet une conclusion

Ecrit « L’expérience directe du terrain, les monographies des chercheurs et les plus anciennes chroniques ne laissent là-dessus aucun doute : s’il est quelque chose de tout à fait étranger à un Indien, c’est l’idée de donner un ordre ou d’avoir à obéir, sauf en cas des circonstances très spéciales comme lors d’une expédition derrière »

Qu’est ce qu’un chef indien ?

3 caractéristiques essentielles du chef indien :

Doit être faiseur de paix

Régler les différents, apaiser les querelles mais ne peut pas utiliser la force, il doit user de la parole pour amener les gens à s’entendre (il peut s’appuyer sur la triloquence, la tradition, le passé)

Doit être généreux de ses biens

C’est une servitude, il est plus qu’obligé. Le chef amérindien est celui qui travaille le plus car il doit offrir aux autres.

Doit être bon orateur

C’est un devoir, une condition d’accès au poste de chef. Le chef indien doit parler sans pour autant être écouté, le plus souvent il parle dans l’indifférence des autres. Il ne doit pas se prendre pour un chef.

Lévi-Strauss et Surtout Pierre Clastres ➔ polygamie est un privilège du chef, c’était interdit pour les autres.

Il y a un jeu de prestations mutuelles entre le chef et le groupe dont il est le chef.

Qu’est ce qu’une parole de chef indien ?

«  Presque toujours le leader s’adresse au groupe quotidiennement, à l’aube ou au crépuscule. Allongé dans son hamac ou assis près de son feu, il annonce d’une voix forte le discours attendu. (…) Nul recueillement (…) lorsque parle le chef, pas de silence, chacun tranquillement continue, comme si de rien n’était, à vaquer à ses occupations. La parole du chef n’est pas dite pour être écoutée. Paradoxe : personne ne prête attention au discours du chef. Ou plutôt, on feint l’inattention. (…) Littéralement, le chef ne dit, fort prolixement, nen. Son discours consiste, pour l’essentiel, en une célébration, maintes fois répétée, des normes de vie tranquilles : « Nos aïeux se trouvèrent bien de vivre comme ils vivaient. Suivons leur exemple et, de cette manière, nous mènerons ensemble une existence paisible. » Pierre Clastres, La Société contre l’Etat, 1974, p133.

Pourquoi cette impuissance du chef ? Des sociétés contre l’Etat.

L’ETHNOCENTRISME : Propension à analyser la culture des autres (sociétés, groupes sociaux, classes sociales) à l’une de notre propre culture, de nos propres normes considérées comme meilleures et seules valables.

Il y a un manque dans ces sociétés. Le pouvoir est dit « embryonnaire » car il a arrêté sa croissance.

Clastres défend « ces sociétés sont organisées intentionnellement de façon à refuser ***

On imagine parfois que ces sociétés sont notre passé.

Les anthropologues nuancent ce propos. Il y a des sociétés qui auraient fait le choix de refuser le pouvoir- commandement Ex : sociétés amérindiennes (Zomia, marronnage).

Ces sociétés peuvent malgré tout connaître, de façon extraordinaire et non durable, des relations de commandent-obéissance. (Ex : les « big men » étudiés par Marshall Sahlins ➔ ce sont des Hommes plus riches que les autres qui vont tirer des pouvoirs sur leur groupe. Il peut organiser la fin de la guerre, il peut rendre des services à son groupe et va redemander des services, sauf qu’étant donné que ses membres du groupe ne peuvent pas le rendre, il va devenir leur client).

Mais cette compétence peut ne pas se transmettre d’une génération à une autre.

Pourquoi des chefs ?

Pourquoi et comment ces sociétés égalitaires ont-elles renoncé à cet égalitarisme avec l’instauration de rôle de chefs dotés d’un réel pouvoir voire d’organisation étatiques (sous la forme de chefferies, de royaumes, d’empires ou de cités-Etats) ?

Les civilisations anciennes

Plusieurs foyers de civilisation identifiés par les archéologues :

- Dans le Croissant fertile (En Mésopotamie et en Égypte) dès 3500-3000 avant notre ère.

- En Méso-Amérique (la civilisation maya) vers 3000 avant notre ère

- Au Pérou (plus tardivement après 1500 avant notre ère)

- Dans la vallée de l’Indus (vers 2500-1500 avant JC)

- En Chine (vers 500 av JC)

- Cité mésopotamienne (Ex : Ur)

- La vallée de Teotihuacan

La « révolution néolithique » et l’apparition d’un pouvoir politique

« Révolution néolithique » ➔ On découvre les nouvelles techniques, la pierre polie... (V ère Gordon Childe) ➔ selon lui c’est le passage, l’invention de l’agriculture et de l’élevage entre 10 000 et 5 000 avant notre ère, de manière indépendante dans une demi douzaine de régions du monde (le Proche-Orient, le Nord et le Sud de la Chine, le Mexique, les Andes, la Nouvelle Guinée et peut être le Nord de l’Afrique)...

Dans la société sédentaire, une Femme tombe enceinte tous les

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