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Libéralisme - Quel avenir pour les pensions?

Par   •  28 Avril 2018  •  4 233 Mots (17 Pages)  •  417 Vues

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Il est important de souligner que la famille libérale belge est aussi bien représentée par des politiciens wallons que flamands, dans le gouvernement fédéral actuel. En effet, Didier Reynders, Hervé Jamar, Daniel Bacquelaine, Willy Borsus, Marie-Christine Marghem et Jacqueline Galant font partie de l'équipe libérale wallonne, tandis que Maggie Deblock et Alexander De Croo représentent le côté flamand. Notons aussi que le Premier ministre belge, lui-même est membre du parti ainsi qu'ancien président.

- Sécurité sociale belge: histoire et fonctionnement

La sécurité sociale est un système d'aide sociale sur lequel repose le principe de solidarité. Ce n'était, jadis, que des assurances contre des risques sociaux, mais, la sécurité sociale est, aujourd'hui, bien plus que ça. Elle représente une garantie d'existence pour tous. Les travailleurs, la population active, les personnes en bonne santé ainsi qu'énormément d'autres personnes sont solidaires envers les personnes au chômage, pensionnées, malades, etc.

C'est suite à la pauvreté, devenue un phénomène de société, à la révolution industrielle ainsi qu'aux maladies liées au travail, que les premières assurances et aides sociales ont commencé à exister.

C'est plus précisément, le 21 juillet 1844, que la première loi sociale fût votée. Celle-ci portait sur les risques pour les marins qui naviguaient sous pavillon belge et devant obligatoirement s'assurer. Dans les années suivantes, au début du XIXe siècle, la Belgique voyait les mutuelles se fonder ainsi que des lois concernant les ouvriers mineurs, les accidents du travail et maladies professionnelles adoptées.

Ce n'est pourtant, qu'après un arrêté du 28 décembre 1944, que notre système de sécurité sociale s'est réellement développé et amélioré. En effet, c'est à cette date que les assurances maladie, invalidité, chômage, vieillesse, décès prématuré, allocations familiales et les vacances annuelles ont été rendues obligatoires.

A l'après guerre, il a fallu reconstruire le pays et relancer l'économie. Pour ce faire, il fallait énormément de main d'œuvre et de travailleurs. C'est pourquoi, les patrons et syndicats avaient passés des accords. Les patrons s'engageaient à offrir du travail et les syndicats acceptaient que les travailleurs prestent des heures supplémentaires, notamment, sans faire ralentir la reconstruction de la Belgique par des mouvements sociaux. En contre partie, des mesures sociales devaient également être prises et votées en faveur des travailleurs. C'est pour ces différentes raisons, que les différentes allocations, citées ci-dessus - encore en vigueur aujourd'hui - ont été plébiscitées, il y a une septantaine d'années.

L'Organisme National de la Sécurité Sociale est l'un des contributeurs de la sécurité sociale belge. Celui-ci perçoit les cotisations payées par les employeurs, contenant les cotisations patronales et personnelles des travailleurs. Ces dernières sont retenues par l'employeur, lors de chaque paiement de la rémunération du personnel et constitue un des moyens pour financer notre sécurité sociale. Une fois l'ensemble des recettes perçues et rassemblées dans un pot commun, l'ONSS se charge de les répartir au sein des 7[2] institutions publiques et fonds bénéficiaires qui transfèrent, à leur tour, ces montants aux institutions s'occupant de payer ces avantages sociaux. La répartition entre les différentes institutions n'est pas fixe et varie selon les besoins de chaque institution.

L'ONSS assure encore un autre rôle important. Celui-ci concerne la gestion des excédents et déficits quotidiens de la Gestion globale. En effet, l'organisme contracte des emprunts et réalise des placements afin que la gestion des réserves, dont dispose la Gestion globale, soit la plus fluctueuse possible.

Jusqu'à la fin des années 60', le marché du travail ne connaissait pas la crise et tournait à plein régime. La Belgique s'est donc enrichie et a pu développer son système de sécurité sociale de la manière la plus efficace possible, en ayant un des systèmes de protection sociale les plus performants.

Pourtant, au milieu des années 70', lors de la crise économique, le chômage s'est accru et le nombre de personnes qui cotisait s’est vu fortement diminuer. Il a donc fallu une première fois réagir, en augmentant les recettes du pays et en réduisant les prestations sociales.

Aujourd'hui, les choses ont encore fortement évolué. Le taux de chômage est continuellement en hausse. Pourtant, notre système de sécurité sociale est financé, en partie, par les cotisations sociales prélevées des salaires des travailleurs. C'est pourquoi, depuis quelques années déjà, d'autres sources de financements ont été nécessaires pour garantir notre système de sécurité sociale. L'une de ses principales ressources est la TVA.

Selon le SPF, 37,84 % de la sécurité sociale était financée, en 2011, par l'ensemble des cotisations des travailleurs et des cotisations patronales. Cela signifie que l'Etat belge intervenait, tout de même, à 62,16 %, pour le financement de notre sécurité sociale, se basant surtout sur les recettes engendrées par l'administration de la TVA. En janvier 2011 – date de la source dont proviennent mes chiffres – le taux de chômage était de 7,3 % contrairement à janvier 2015, où celui-ci est de 8,5 %. Cela signifie que les cotisations perçues par l'ONSS sont encore moindres alors que les allocations de chômage augmentent. L'intervention financière de l'Etat doit donc être supérieure afin que les allocations sociales puissent toujours être versées, sans qu'il n'y ait de pertes financières pour les bénéficiaires.

- L'Office National des Pensions (ONP)

L'ONP est une des branches liée à la sécurité sociale. Celle-ci concerne les revenus versés mensuellement aux pensionnés.

Cette branche, comme plusieurs autres, souffre énormément ces dernières années.

En effet, plusieurs facteurs aggravent la problématique liée aux pensions.

Premièrement, l'espérance de vie qui ne fait que croitre. Celle-ci était en 1945, de 63 ans[3]. Elle était en 2012, de 80,39[4] ans et a donc certainement, encore légèrement augmenté

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