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Les pauvres errants depuis le Moyen-Âge, des exclus ? en présence de André GUESLIN.

Par   •  29 Avril 2018  •  1 324 Mots (6 Pages)  •  509 Vues

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Le conférencier compare cette exclusion à une forme de violence que subissent les pauvres. Il appuis cette affirmation en expliquant que les personnes souffrant de pauvreté peuvent subir trois types de violence liées à leur exclusion de la société et à leur statut.

Pour André GUESLIN le pauvre subit une violence physique (agressions du froid, mais aussi du chaud), une violence psychologique et une violence provenant de l’Etat.

Cette dernière partie a été pour moi, une réelle découverte. Je ne m’étais jamais demandé jusqu’à ce jour, comment une personne et plus particulièrement une personne SDF vivait sa pauvreté, sa situation et comment elle se sentait intégré ou non au sein de la société dans laquelle elle vit.

La violence faite par l’Etat envers les pauvres est un des points qui m’a réellement pausé question et qui m’a le plus interpellé. En effet d’un premier abord, la majorité de la population pense que l’Etat doit venir et viens en aide et en secours aux plus démunis.

De plus, l’Etats a toujours revendiqué qu’il se devait de porter assistance en toutes circonstances à sa population.

En réalité le parcours historique de la notion de pauvreté, développé par le conférencier, nous montre un tout autre point de vue, qui à mon sens, est choquant. On se rend compte à travers l’histoire, que l’Etat sur des périodes plus ou moins longues, a toujours cherché à cacher, à camoufler la problématiques de la pauvreté à travers des décrets, ou des lois stigmatisant et excluant cette population.

Ainsi je me suis rendu compte que l’exercice de l’Etat a toujours préféré refléter l’opinion publique concernant cette notion et a ainsi gouverné en concordance avec cette donnée.

Hors on peut se demander si les lois et décrets excluant les pauvres de la société, n’a pas alimenté et orienté l’opinion à continuer la stigmatisation de ses personnes, poussant la haine de l’opinion publique envers cette population.

Je me suis demandé par la suite si ce n’est pas l’inverse qu’il faut réaliser pour pouvoir résoudre le problème d’exclusion. Ainsi je pense que c’est à l’Etat de mettre en place un maximum de mesures intégrant les pauvres dans la société, même si l’opinion publique s’y oppose. Car à long terme, je pense que cette dernière intègrera ces dispositifs provoquant ainsi un changement de point de vue de la société.

La définition du pauvre est assez complexe à définir au final. De plus l’histoire du pauvre et de la pauvreté de manière plus générale est difficile à traduire, et ceci, par manque de trace épistémologique.

Concrètement, le pauvre est un homme sans voix et qui n’a aucun moyen de pouvoir laisser des traces écrites de témoignage.

Cette conférence m’a permis de comprendre, premièrement, que l’on ne choisit pas d’être pauvre mais plutôt, que l’on le devient malgré nous. Elle m’a permis de mieux comprendre la signification de la notion de pauvreté, qui n’est pas à confondre avec la notion de miséreux.

On a tendance aujourd’hui, dans les sociétés modernes, à englober plusieurs notions qui peuvent paraitre similaires, entre elles. Hors, j’ai appris grâce à cette conférence que c’est tout l’inverse qui doit être fait ,pour comprendre au mieux cette problématique.

En effet, aujourd’hui et depuis toujours, il existe plusieurs types de pauvreté. Le travailleur précaire, les sans-abris, les miséreux, sont tous pauvres mais présentent une problématique unique et propre à chacun.

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