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L'electeur

Par   •  14 Octobre 2017  •  1 512 Mots (7 Pages)  •  311 Vues

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qu’aux Etats-Unis :

- Le vote républicain est majoritairement un vote issu de la classe aisé de milieux ruraux et de confession protestante.

- Le vote démocrate est très majoritairement un vote de classes plus défavorisées, un vote urbain et un vote catholique.

→ Pour les chercheurs de l’école de Columbia, les groupes d’appartenance des individus sont « porteurs sociaux de tradition politiques ». Une personne pense politiquement comme elle est socialement. Les caractéristiques sociales déterminent les préférences politiques.

→ Modèle déterministe, va chercher à expliquer la stabilité du vote, l’individu se comporte comme on voudrait qu’il se comporte.

→ Aujourd’hui, les variables lourdes ne sont plus les mêmes et le fait de voter comme son groupe d’appartenance n’est pas nécessairement un signe de désintérêt à l’égard de la politique ou une faible compétence politique.

→ L’électeur peut aussi voter en connaissance de causes et rationalisé son comportement vis-à-vis du modèle électoral.

→ Depuis les années 60, le facteur de changement = l’homogénéité de certaine classes sociales qui change. Historiquement le vote des classes populaires → vote de gauche, voire d’extrême gauche (a fortiori avec une appartenance religieuse). Années 60 = éclatement de la classe ouvrière → diversification des pratiques de vote. Prolétariat = s’inscrire dans une pratique d’abstention, bascule vers l’extrême-droite.

→ Critère social = important. Il faut l’affiner en fonction de l’évolution des classes + de la structuration sociale.

→ Adhésion religieuse = important. Elle dépend du rapport à la religion qu’ont les individus de l’intensité de la pratique religieuse et du positionnement par rapport aux préceptes religieux.

- Aux EU ou en GB la confession catholique a historiquement plutôt été corrélée avec un vote à gauche.

- En Europe continentale le vote catholique était plutôt un vote conservateur, donc classé à droite, mais pour des raisons qui sont liées à l’histoire des communautés religieuses.

• Le Modèle de Michigan. Il s’appuie moins sur les variables lourdes (éducation, niveau d’instruction, l’âge, le sexe).

→ Modèle sociologique mais qui va être un modèle presque psycho sociologique. C’est un modèle que l’on qualifie souvent de modèle de l’identification partisane. C’est un modèle où l’électeur va s’identifier psychologiquement à un parti politique, à une famille politique. C’est un attachement affectif, émotionnel.

→ L’électeur va s’identifier à un parti. Modèle qui va s’attacher à la façon dont l’électeur va se sentir proche d’un parti ou d’un individu. Va insister sur la notion de fidélité, fidélisation.

→ Modèle de l’identification partisane, on mesure la nature du marketing + de la fidélisation politique : communication, on joue de la communication (autour du visuel : image, graphique, dessin stylisé) = essai de faire d’un candidat une marque.

→ Exemple : travail sur l’image d’Obama, les affiches lors de la campagne présidentielle aux EU.

→ Travail sur l’intellectuel + l’affectif

→ Le modèle de Michigan est également un modèle sociologique car il va insister sur la continuité du vote, montrer la pertinence du clivage gauche/droite + permet d’intégrer le passage d’un parti à un autre au sein d’un même bord politique.

→ Très peu d’électeurs passent d’un bord à l’autre. Basculement pour l’observateur = critère a politique → j’aime son visage, sa personnalité.

→ Autre idée, changement du comportement politique ce n’est pas forcément l’électeur qui change mais les partis politiques. On a pu observer un déplacement des partis sur le spectre électoral.

III. Les analyses stratégiques ou rationnelles (3ème génération d’analyse du comportement électoral) → Développement de cette analyse dans les années 60

• Opposition des modèles précédents qui s’intéressent à l’influence du contexte sur l’individu et lui donne une image d’électeur passif

• Dans cette analyse, l’acteur agit en connaissances de causes, il se documente et décide rationnellement de ce qui est bon pour lui → maximisation de l’intérêt.

• L’individu va se comporter en stratège, décide en faisant abstraction de son environnement sociologique, culturel, et va se positionner par rapport aux enjeux → le vote sur enjeu

• Le vote sur enjeu → modèle développé aux EU, des politistes vont décrire l’évolution des pratiques électorales.

• Volatilité du vote → l’électeur se détermine en fonction de chaque élection = n’a pas d’état d’âme à changer de candidat.

• L’électeur ne se fait pas avoir par la communication politique. Face au marché électoral caractérisé par une certaine concurrence, il va chercher à maximiser son intérêt.

• Modèle complémentaire dans l’analyse des changements de vote ou de la stabilité du vote.

• L’idée du vote sur enjeu dans la pratique est difficile à mesurer, nous sommes tous des électeurs sur enjeux potentiellement.

• Dire que l’électeur vote sur enjeu c’est le pousser à le faire.

• La notion de rationalité → Max Weber appelait la rationalité de finalité égoïste. Boudon a appelé la rationalité écologique (repose sur des croyances, des valeurs).

• Lorsque que l’on voit ce que représente un bulletin de vote sur 7 millions il ne faut tout simplement pas aller voter. Le comportement de l’électeur est paradoxal et complexe à interpréter, et les comportements électoraux sont parfois « cachés ».

• Dans une élection il est difficile de capter les électeurs

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