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Introduction à l'économie

Par   •  19 Novembre 2018  •  13 321 Mots (54 Pages)  •  364 Vues

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La production du travail correspond : (volume de production) / (quantité de facteur investie).Un facteur de production c’est ce qui sert à la production (facteur travail ou facteur capital)

La division du travail permet 3 choses essentielles :

1. Accroitre l’habilité de chaque individu

2. Suppression du temps de passage entre les opérations

3. Gain de temps

Cette division du travail va conduire à une spécialisation de chaque ouvrier. Elle atteint des niveaux dépassant les besoins du marché. Elle va donc donner place à la division internationale du travail. Chaque pays va se spécialiser dans la production d’un produit (service) où il y a un surplus. C’est là qu’apparait la notion de libre-échange entre les nations.

2. Le libre-échange

Les auteurs classiques apportent une grande importance à la notion de libre-échange.

Adam Smith va proposer la théorie des avantages absolus. C’est-à-dire que l’échange va permettre aux nations d’écouler leur surplus de production, d’élargir les marchés ainsi que d’augmenter la division de travail.

Les échanges trouvent leur origine dans les différences de coût de production entre les nations en fonction des avantages absolus de chaque nation. Car les coûts de production sont plus bas selon les nations…

La théorie des avantages absolus a des limites, si une nation a un avantage absolu dans une production alors l’autre nation sera condamnée à faire appel à cette nation pour bénéficier de cette production. Ce qui mène à la théorie de Ricardo.

David Ricardo (1772 – 1823) propose donc les avantages comparatifs dont il parle dans son livre Les principes de l’économie politique et de l’impôt (1804)

Exemple de Ricardo :

En Angleterre on produit le vin et au Portugal les draps. En Angleterre il faut 100 heures de travail pour produire une unité de vin, alors qu’il n’en faut que 60 heures pour le Portugal. Pour les Draps il faut 70 heures pour une unité de drap alors qu’il en faut 80 heures pour l’Angleterre. Les coûts de productions sont donnés en heures de travail pour une unité de bien.

L’Angleterre est moins désavantagée dans la fabrication de drap que dans celle du vin et le Portugal possède un avantage plus important dans la production de vin. Donc L’Angleterre devrait se spécialiser dans la production de drap, et le Portugal dans la production de vin.

3. Le laissez-faire

Les économistes classiques sont très attachés au laisser-faire cad au libre-échange et à la libre organisation de la production. Dans une économie libérale une crise économique ne serait pas possible.

Il y a eu beaucoup de fois l’intervention de l’Etat dans le libre-échange.

Selon ces auteurs, une crise prolongée dans un système libéral n’est pas possible. Il est possible dans certains marchés que des produits ne trouvent pas preneurs. Mais cette situation ne dure pas longtemps dans le système capitaliste. Ce qui a été produit peut être vendu (à un prix plus bas)

L’offre crée sa propre demande, donc un équilibre sera fait : la production = la demande. C’est l’idée de Jean-Baptiste Say. Cela impulse tout le mouvement néoclassique.

Les néoclassiques se fondent sur une démarche scientifique pour comprendre comment l’équilibre général se forme dans une économie.

La Loi de Say ou loi des débouchés : « L’offre crée sa propre demande ». Dans cette loi, JB Say induit pour la première fois l’idée d’équilibre. Cette idée va donner naissance au courant de pensée néoclassique.

B. Karl Marx : La critique de l’école classique

Pour Karl Marx le capitalisme est synonyme de tension sociale. « L’armée de réserve industrielle » représente les ouvriers issus de l’exode rural. Ces ouvriers s’entassent dans les villes où les conditions de travail sont précaires.

L’exploitation de main d’œuvre bon marché par une population riche, il énonce donc la lutte des classes.

Pour Marx ces conditions de travail induisent une contre productivité.

Il va également partir de la valeur travail. Il explique que le travail est un inducteur de lien social. Ce travail s’exerce dans un contexte particulier pour Marx : cette organisation permet à la classe capitaliste de s’approprier d’une partie de la valeur créée par la classe ouvrière.

La théorie de Karl Marx a des points communs avec la théorie classique puisqu’il part de la valeur travail. Elle présente cependant une rupture puisqu’il va contester l’ordre établi.

Le mouvement néoclassique va donner lieu à la création d’une méthode micro-économique avec le courant marginaliste. Avec l’objectif de déterminer un équilibre général. 2 théories phares de l’école néoclassique : la théorie du consommateur et la théorie du producteur. Ils vont proposer un certain nombre d’hypothèses pour démontrer ça.

Dans l’ordre économiste la révolution marginaliste va donner naissance au courant néoclassique. Ce courant vient critiquer à la fois la pensée classique et le marxisme.

C. L’école néoclassique

La théorie classique est remise en question : on constate que certains biens sont vendus très chers sur le marché alors que la quantité de travail utilisée pour les produire n’a pas été très importante. Il y a donc une remise en cause de la théorie sur la valeur travail.

Les principaux auteurs de cette période sont : Stanley Jevons (1835 – 1882), Léon Walras (1834 – 1910) et Karl Menger (1840 – 1921).

1. la théorie de l’utilité

La notion d’utilité a une place très importante vu qu’n la retrouve dans la théorie du consommateur.

La notion d’utilité : comme dans toute théorie des hypothèses de base doivent être formulées :

1) tous les agents ont un comportement rationnel.

2) il existe dans l’économie

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