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Emploi, chômage et problème monétaire

Par   •  20 Août 2018  •  4 550 Mots (19 Pages)  •  317 Vues

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Sur tout marché, la marchandise qui s’échange va moyenner un prix.

Dans l’approche microéconomique du travail, quelques hypothèses vont devoir être vérifiées :

- D’un part, le marché du travail doit être transparent, ce qui signifie qu’a tout moment, les acteurs du marché vont décider de leur choix grâce à une information parfaite, ils ont connaissance de toute les infos qui leurs sont nécessaire pour décider.

- Deuxième hypothèses, le travail qu’il s’agisse de l’offre ou de la demande va faire l’objet de calcul rationnel. Par ces calculs rationnels, par exemple, le travailleur pourra décider de substituer du loisir au travail ou l’inverse, substituer du travail au loisir et dans la même logique, l’entreprise par ses calculs rationnels pourra décider de substituer du capital au travail ou l’inverse, substituer du travail au capital.

- Troisième hypothèse, les acteurs sur le marché sont dans la recherche permanente de l’optimisation. Pour le travailleur ça va être la recherche d’une satisfaction optimale et pour l’entreprise, ça va être la maximisation de son profit.

- Quatrième hypothèse, le travail est divisible, fractionnable et donc il peut y avoir plusieurs segments sur le marché du travail.

Ces quatre hypothèses ont pour origine le modèle de la concurrence pure et parfaite. Les néoclassiques vont chercher à créer un modèle idéal pour le comparer avec la réalité du marché. Certaines de ces hypothèses vont être irréalisable (ex : information imparfaite).

Première caractéristique de ce modèle : l’offre de travail. L’offre de travail émane des travailleurs, tout individus sur le marché du travail va devoir arbitrer en permanence entre deux décisions : d’une part, travailler plus pour augmenter son revenu et donc pouvoir consommer plus ; ou alors, travailler moins pour avoir plus de temps libre qui pourra être affecté aux loisirs. Dans ce temps libre, le travailleur pourra répartir son temps entre le bénévolat, le travail domestique, … (activité non rémunéré). Pour effectuer ce choix entre travailler plus et avoir plus de loisirs, l’analyse éco suppose que l’individu a une total info sur les conditions de travail dans son entreprise et à une connaissance absolue de tous les avantages qu’il peut retirer de travailler plus ou au contraire de travailler moins et dans ces conditions, il ava tenter de de maximiser ce qu’on appelle sa fonction d’utilité c’est-à-dire sa satisfaction. On dit généralement que l’offre de travail est une fonction croissante du salaire c’est-à-dire que plus le salaire augmente, plus il y a d’individus disponible à travailler.

Le travail peut être une activité rémunéré ou non rémunéré, domestique ou non. Le latin du mot « travail » est « tripalium », c’était un instrument de torture.

(REPRESENTATION GRAPHIQUE DU MARCHE DU TRAVAIL (prix d’équilibre))

La demande de travail émane des entreprises, elle est issue de la combinaison productive des facteurs de productions. L’objectif de l’entreprise est de maximiser son profit (faire le bénéfice le plus important). Pour maximiser son profit au regard des coût des facteurs de production (capital ou travail) l’entreprise va moduler la combinaison de ces facteurs, c’est-à-dire utilisé plus de capital et moins de travail ou au contraire, utiliser plus de travail et moins de capital (les pays développés vont utiliser plus de facteur capital que de facteur travail ( = chômage technologique) alors que les pays en développement comme la Chine va utiliser beaucoup plus de facteur travaille que de facteur capital (la main d’œuvre étant abondante et peu couteuse, il est plus avantageux de privilégier le facteur travail plutôt que d’investir dans des machines qui vont être très couteuse)). La demande travail, contrairement l’offre, va être décroissante par rapport au prix (par rapport au salaire). Dans la vraie vie, le marché du travail n’est jamais à l’équilibre. Le déséquilibre sur le marché, se manifeste par l’existence de chômage. L’existence de règles (ex : le salaire minimum(SMIC)) sur les marchés peut expliquer le chômage → génère un écart entre la quantité de travail offerte et la quantité de travail demandé (salaire minimum trop élevé par rapport au prix théorique).

La macroéconomie va s’intéresser à des phénomènes globaux, l’explication du chômage sur le plan macroéconomique par exemple. L’un des économistes créateurs est Keynes, en effet, il va tenter d’interpréter le chômage à partir de la crise des année 1930. Le point de départ de l’interprétation keynésienne de la crise de 1929 va être le principe de la demande effective. Les entrepreneurs, selon Keynes vont se livrer sur le plan macroéconomique à des anticipations qui vont être lourdes de conséquences sur l’investissement et sur la croissance économique. Si ces entrepreneurs sont optimistes, ils vont investirent et embaucher et les revenus distribués à cette occasion vont permettre à travers la consommation d’absorber la production. Inversement, si les entrepreneurs sont pessimistes, ils vont peu investir et peu embaucher, ce qui va avoir pour conséquence de rétrécir leurs propres débouchés.

Dans cette analyse se basant sur l’anticipation, Keynes va introduire le concept de demande effective. La demande effective correspondant à la demande anticipée par les entrepreneurs, plus précisément, la demande qui résulte des prévisions de demande des entrepreneurs, ce qui va mettre l’accent sur le rôle des anticipations, sur le rôle de la confiance. Si les entrepreneurs font de mauvaise anticipation, qu’ils prévoient de mauvaise anticipation, ont de faible prévision en matière de demande, les entreprises vont moins embaucher, moins investir et moins produire, ce qui va générer une perturbation sur le circuit macroéconomique. Sur le plan économique, lorsque Keynes va s’intéresser à la Grande dépression, pour lui l’une des causes va être la baisse généralisée des salaires qui va engendrer une baisse des revenu, une baisse du pouvoir d’achat et qui va diminuer les débouchés des entreprises. Keynes va expliquer la crise de 1929 par des carences de l‘intervention de l’état sur le plan macroéconomique. L’approche keynésienne va le conduire à s’interroger sur la question du salaire et notamment la question du salaire nominal. Selon lui, sur le marché du travail, les salariés sont soumis à ce qu’il appelle l’illusion monétaire, selon lui les salariés ne calcul pas véritablement

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