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Chapitre préliminaire: qu'est-ce qu'une entreprise?

Par   •  27 Septembre 2018  •  9 169 Mots (37 Pages)  •  466 Vues

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Le principe des cinq zéros c'est-à-dire :

-Zéro défauts dans la production en renforçant les contrôles ;

-Zéro pannes dans le processus de production : la chaine ne doit pas s’arrêter, il faut anticiper le problème. L’entretien et la fiabilité des machines est donc essentiel ;

- Zéro papiers : pas d’administration. Il faut limiter les procédures administratives complexes qui ralentissent le processus de décision, réduire la paperasserie ;

-Zéro stocks : pas de délai, donc pas de stocks. Donc la mise en place des flux tendus, production en fonction de la demande ;

-Zéro délai ou ‘Just in time’ : la production est adaptée au plus prés aux besoins de l’aval, en produits intermédiaires ou finis. Il faut réduire au minimum le délai entre la prise d’une commande et sa satisfaction. Le principe de l’autonomie de la production : contraction d’autonomie et robotisation. Le toyotisme se veut un remède au fordisme et au taylorisme en diversifiant la production pour ainsi satisfaire davantage les consommateurs, en réduisant les risques du défaut de fabrication et en évitant les stocks importants et coûteux.

3- les écoles d’organisation (suite)

3 .1.3-Henry. Ford et le fordisme

Le fordisme est un mode de développement de l’entreprise (ou d’organisation du travail), inventé par Henry Ford, fondateur de l’entreprise du même nom. Le but de ce développement de l’entreprise est d’accroitre la productivité et la production de l’entreprise et ceci grâce à plusieurs principes :

- la division du travail en une division verticale (séparation entre conception et réalisation) et en une division horizontale (parcellisation des tâches) et l’apparition du travail à la chaine ;

- la standardisation permettant de produire en grande série à l’aide de

pièces interchangeables ;

- l’augmentation de pouvoir d’achat des ouvriers afin de stimuler la demande de biens de consommation.

3- les écoles d’organisation (suite)

Limites du fordisme :

- la production de biens standardisés et la recherche d’économies d’échelle ne correspondait plus aux exigences des marchés dans les années 80 ;

- le modèle porte sur la baisse des coûts de production, alors que dans le même temps apparaissent de nouvelles attentes chez les consommateurs notamment, la qualité, la sécurité et la variabilité de l’offre ;

- les crises de 1973 et de 1979 accentuent les limites et favorisent l’apparition des japonais comme concurrents produisant des séries courtes sans stocks et avec des niveaux de qualité., en réduisant les risques du défaut de fabrication et en évitant les stocks importants et coûteux.

3- les écoles d’organisation (suite)

3.1.4-Henri Fayol et l’administration industrielle

Henri Fayol (1841-1925) est le représentant français le plus connu de l’Organisation Scientifique du Travail (O.S.T), dont l’initiateur est l’américain Frederick Winslow Taylor.

Contrairement à Taylor qui se consacre exclusivement au travail manuel dans les ateliers, Fayol étudie les questions « d’administration » .Henri Fayol est le père du management, discipline qu’il essaya de promouvoir. Ainsi, Fayol distingue cinq qualités de management :

- Capacité de prévoir et de planifier de manière rationnelle ;

- Capacité d’organiser, d’allouer le plus efficacement les ressources disponibles ;

- Capacité de commander, de tirer le meilleur parti des agents ;

- Capacité de coordonner, de synchroniser l’ensemble des actions ; ▪ Capacité de contrôler, de s’assurer que les actions collent à ce qui est planifié.

Fayol a montré qu’un dirigeant peut obtenir les meilleures performances de son personnel par ses qualités de commandement des hommes et d’administration des choses.

3- les écoles d’organisation(suite)

3 .2-L’école du comportement (béhaviorisme)

Cette école est née des réactions aux points faibles du mouvement, en particulier la réfutation du postulat selon lequel les seules motivations de ’homme au travail seraient d’ordre matérialiste.

Elle a cherché à analyser par l’observation l’ensemble des liaisons qui

gouvernent les hommes au travail. Ses membres ont prôné la décentralisation de l’autorité, la responsabilisation des membres de l’organisation et un style de commandement participatif.

3- les écoles d’organisation(suite)

3.3 -L’école mathématique

Cette école est née pendant la seconde guerre mondiale (1894-1964). La mobilisation intensive des ingénieurs et chercheurs a généré un certain nombre de techniques nouvelles qui, après avoir été appliquées aux armées, ont trouvé leur prolongement dans les entreprises. Elle comprend :

- La recherche opérationnelle ;

- Les théories statistiques d’aide à la décision ;

- l’économétrie ;

- le traitement informatique des données ; ▪ la cybernétique ;

- certains prolongements d’analyse financière.

3- les écoles d’organisation (suite)

3.4-L’école néoclassique

Celle-ci née au milieu des années 50. Ces idées se sont imposées peu à peu dans les entreprises au cours des années 70 et 80 à savoir :

- la maximisation du profit : cet objectif de maximisation doit être atteint en utilisant des méthodes scientifiques de mesure de l’efficacité, c'est-à-dire la détection des éléments qui influent sur la productivité (techniques et humains), et la mise en œuvre de moyens nouveaux permettant d’augmenter la productivité de l’entreprise ;

- le principe

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