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Cas 11: la pauvreté en france

Par   •  26 Mars 2018  •  1 115 Mots (5 Pages)  •  438 Vues

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Cependant, cette richesse est plus ou moins différente selon les classes sociales. En effet, les personnes les plus pauvres, soit 50% de la population, bénéficient d’aides sociales étant donné que leur salaire ne leur permet pas d’avoir un niveau de vie suffisant. Les revenus d’activités représentant environ 43% de leur richesse et les prestations sociales 36%. Ensuite, pour les ménages dont le niveau de vie est supérieur, soit 40% de la population, ils tirent leur richesse en grande partie de leur revenu disponible (53%), le reste provient des prestations sociales (19,4%). Ensuite, pour les 10% les plus riches de la population, leur revenu d’activités leur suffit pour avoir un niveau de vie élevé. La seule chose à déduire de la richesse des ménages sont les impôts qui sont prélevé en fonction du salaire des ménages.

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La France détient 50 millions de personnes adultes, le revenu annuel moyen pour ces 50 millions d’adultes est de 33 000 d’€. Nous pouvons constater que les inégalités sont fortement présentes, en effet un fossé se creuse entre les plus riches et les plus pauvres, il s’est accentué de 30% entre 2004 et 2010.

En 2011, les 10% les plus aisées avaient un revenu annuel moyen de 103 000€, ce qui représente 31% de la part total des revenus. Seulement 5 millions de français, reçoivent un tiers des revenus totaux. Les 45 millions de personnes restantes se partagent les deux tiers restants. Ceci montre une forte inégalité, mais elle est encore plus flagrante dans la répartition du patrimoine, en effet ces 10% les plus riches détiennent 62% du patrimoine total. En revanche les 50% les plus pauvres possèdent seulement 4% du patrimoine total. Cette écart et significatif et démontre la présence d’inégalité, qui se sont accrus après la crise de 2008.

Les catégories socioprofessionnelles auxquelles appartiennent ces adultes français influent sur cette répartition du patrimoine, en effet les ouvriers et les employés n’ont un accès que très restreint car leurs revenues sont faibles. Les cadres par ailleurs, les employés qualifiés se trouvent au-dessus et constituent la classe moyenne. Leur patrimoine moyen reste tout de même bien plus faible que celui des plus riches, il est 10 fois supérieur à celui des plus pauvres et 10 fois inférieur à celui des riches.

L’âge est également un facteur qui influence fortement la répartition des ménages. Les plus jeunes adultes sont confrontés au chômage et des revenus très faibles malgré un niveau d’études haut. Entre 34 et 55 ans, le patrimoine croît, et le taux de pauvreté est le plus bas. C’est à partir de 59 ans en moyenne que le patrimoine commence à diminuer car l’activité professionnelle de ces adultes baisse. La répartition des richesses s’expliquent aussi en fonction de l’âge, car lorsque l’on est jeune ou senior, percevoir un revenu devient plus difficile. Les situations personnelles peuvent aggraver cette répartition, une famille monoparentale se verra avoir un patrimoine faible, tout comme un jeune vivant seul, au contraire une famille aura un meilleur accès à un revenu et ils pourront bâtir un patrimoine.

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