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Par la suite, il important de bien différencier les quatre angles de vision afin de bien les assimiler. Premièrement, l’angle macroscopique cherche à déterminer, entre autres, le marché dans lequel l’entreprise va se développer. De plus, il cherche à bien identifier quelles sont les autres entreprises dans le même domaine en plus des enjeux auxquels l’organisation devra faire face. Deuxièmement, l’angle microscopique concerne, quant à elle, les éléments internes de l’organisme ainsi que son identité. Cela inclut les ressources disponibles ou envisageables pour la compagnie, les forces internes, les faiblesses internes ainsi que les compétences qui peuvent différencier l’entreprise des autres sur le marché. Troisièmement, l’angle télescopique tend à bien cibler la mission ainsi que l’objectif ultime de la compagnie dans l’avenir. Cet angle cherche donc à établir où la compagnie veut se retrouver éventuellement ainsi que le cheminement qu’il sera nécessaire de faire afin d’y arriver. Quatrièmement, l’angle entropique vise à évaluer le cycle d’affaires du marché sur lequel se trouve l’entreprise afin de bien évaluer les risques, les embuches et les impacts que le temps peut avoir le temps sur celle-ci. En bref, cet angle cherche donc à prévenir les différentes problématiques auxquelles la compagnie risque de faire face.

À ce sujet, dans la théorie des affaires présentée par Turgeon (2014), l’angle microscopique implique donc la composition même de l’organisation. En effet, cet angle cherche à promouvoir les ressources de l’entreprise en tenant compte des différentes forces et faiblesses de l’organisation ainsi que de ses aptitudes dans son domaine. Or, l’angle en question vise à déterminer les moyens de l’entreprise de percer et de s’imposer dans le marché. Pour ce faire, il est d’une importance capitale pour l’entreprise de connaître en profondeur ses ressources et ses talents afin d’établir adéquatement sa stratégie d’affaire et, ultimement, de s’imposer sur le marché.

Finalement, en transposant l’angle microscopique à la gestion des ressources humaines, on obtient un guide afin de recenser, de rechercher, d’améliorer et de perfectionner les ressources dites humaines au sein de l’entreprise. En effet, c’est sous l’angle microscopique que la gestion des ressources humaines peut mettre en application son expertise au profit de l’organisation. C’est sous cet angle que la GRH doit spécifier, par exemple, les qualités et les expertises requises ou disponibles aux différents acteurs qui font ou qui feront partie de l’entreprise, et ce, de sorte que les faiblesses de l'entreprise soient ciblées et corrigées. Comme mentionné dans l’ouvrage « Relever les défis de la gestion des ressources humaines » (St-Onge et al., 2013), une planification adéquate des ressources humaines permet d’éviter une surabondance ou un manque de personnel. Il peut s’agir d’effectuer une analyse au sein de l’entreprise afin d’évaluer l’offre interne et d’effectuer le même processus à l’externe. Or, il s’avère primordial pour l’entreprise d’aligner la GRH à sa stratégie globale, afin de pouvoir appliquer ladite stratégie à son tour concernant le personnel et le capital humain. Ainsi, un département des ressources humaines qui demeurera aligné avec la vision de l’entreprise et l’objectif préétabli par la compagnie, permettant alors à la compagnie de s’imposer sur le marché comme un acteur clé et de prospérer.

Question 3

Afin de bien comprendre l’importance du développement des tactiques d’affaires pour le professionnel des ressources humaines, il est primordial de bien assimiler, dans un premier temps, le concept de tactiques d’affaires.

Premièrement, selon le Petit Larousse (2008), une tactique est l’ensemble de moyens utilisés afin d’obtenir le ou les résultats escomptés. Deuxièmement, toujours selon le Petit Larousse (2008), le terme affaires fait référence à un ensemble d’opérations commerciales. Or, en juxtaposant les deux termes, nous obtenons : « l’ensemble des moyens utilisés par une compagnie afin d’obtenir les résultats escomptés en matière d’opérations commerciales ». De plus, selon Turgeon (2014), les tactiques d’affaires concernent les choix stratégiques de l’entreprise effectués par cette dernière afin de bien poursuivre et de s’aligner avec le modèle d’affaires préétabli. Par ailleurs, Turgeon mentionne également que les tactiques d’affaires sont des choix qui sont relativement faciles à renverser, contrairement aux modèles d’affaires.

Deuxièmement, afin d’effectuer un lien solide avec une perspective de valeur ajoutée, il est également important de définir ce concept. En effet, selon St-Onge et al. (2013), la perspective de la valeur ajoutée voit une bonne gestion des ressources humaines comme point d’origine d’une chaîne. Ensuite, St-Onge explique qu’une gestion des ressources humaines qui s’avère être efficace mène à une plus grande satisfaction des employés qui, à leur tour, rendront les clients plus satisfaits par leur bon rendement, favorisant la prospérité de l’entreprise. En bref, une gestion des ressources humaines efficace favorise ainsi une réaction en chaîne permettant un meilleur rendement organisationnel.

Troisièmement, il va de soi que le développement de tactiques d’affaires est un atout pour le professionnel des ressources humaines. En effet, les tactiques d’affaires, généralement établies par les autres départements de l’entreprise, tels que le département des ventes, doivent être transposées aux ressources humaines afin que l’entreprise puisse demeurer alignée et puisse prospérer. À titre d’exemple, si le département des ventes cherche à augmenter en nombre son personnel, le département des ressources humaines doit ainsi mettre en place des solutions afin de régler cette pénurie quantitative de ressources humaines. Ainsi, les professionnels des RH peuvent ainsi opter pour du recrutement externe ou pour une utilisation plus efficace des ressources humaines disponibles.

Quatrièmement, si l’efficacité des ressources humaines au sein de l’entreprise augmente, il s'agit de perspective de valeur ajoutée. Cela s'explique par le fait que plus les ressources humaines sont efficaces à l’endroit des employés, plus les employés de la compagnie seront satisfaits, ce qui entraîne un rendement supérieur ainsi qu’une satisfaction potentiellement plus grande de la clientèle. Ultimement, s’il y a plus grande satisfaction chez la clientèle, la prospérité de l’entreprise ne peut qu’augmenter

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