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A quoi sert la politique de la concurrence

Par   •  15 Mai 2018  •  1 035 Mots (5 Pages)  •  684 Vues

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- Selon Chicago, les plus grandes entreprises évoluent sur des marchés concentrés car elles sont fondamentalement plus efficaces. Les marges élevées de certaines entreprises peuvent s’expliquer par la faiblesse de leurs coûts de P°, liée en particulier à l’exploitation d’économies d’échelle, sans que soit en cause des stratégies anticoncurrentielles visant à éliminer les concurrents ou à empêcher l’entrée sur le marché. La politique de la Cce est davantage guidée par une règle de raison au cas par cas en fonction des effets économiques de telle ou telle pratique plutôt que par une simple lecture stricte et systématique des textes interdisant certaines pratiques. Ex : aux USA, les prix prédateurs (prix 0 pour les consommateurs.

- L’assouplissement de la politique de la cce vise l’efficacité éco. Selon la théorie des marchés contestables (BEAUMOL, 1982), seule la libre-entrée sur le marché (cond° de la CPP) doit être garantie. Cette théorie met l’accent sur la Cce potentielle susceptible d’exister même lorsque le nombre d’entreprises est faible. En l’absence de barrières à l’entrée (caractérisée notamment par le fait que les entrants potentiels ont accès aux mêmes technologies que les firmes en place), l’existence d’entrants potentiels et le risque associé d’entrées / sorties éclairs (hit & run) obligent les firmes en place à pratiquer des prix identiques à ceux qui prévaudraient si les concurrents étaient effectivement présents sur le marché.

Oligopoles et monopoles ne sont pas nécessairement synonymes de prix élevés et de pertes de surplus (collectif et des Cteurs). C’est même le contraire lorsque des économies d’échelle caractérisent le marché, la faiblesse du nombre d’opérateurs étant une condition de l’efficacité de la P°.

B/ Dans cette perspective, la politique de la concurrence doit libérer la croissance et l’emploi :

- « Libérer l’activité pour libérer la croissance » : tel était l’objectif prioritaire du rapport Attali (2008). L’ambition 5 de ce rapport, sur les 8 proposées, était de « supprimer les rentes, réduire les privilèges et favoriser les mobilités ». La politique de promotion de la Cce, pour libérer la croissance et l’emploi, sans débourser d’argent public, a trouvé une expression dans la loi Macron de 2015. Le chômage structurel, élevé en France, ne s’expliquerait pas seulement par le mauvais fonctionnement du marché du T mais aussi par certaines rigidités propres à certains secteurs. En favorisant une plus gde Cce, dans le commerce et le secteur des services notamment, il serait possible d’élever les niveaux d’activité ou d’emploi

- Si les applications de cette loi ont été limitées, en raison d’une forte résistance des syndicats et des professions concernées (taxis, pharmaciens, greffiers des tribunaux de commerce, notaires), certains effets positifs peuvent en être attendus : transport en autocar (cce du rail) et ouverture plus large des commerces (12 dimanches au lieu de 5 dans certaines zones touristiques, avec autorisation municipale) => création d’emplois (800.000 selon le gouvernement) et supplément d’activité de l’ordre de 3% du PIB à l’horizon 2020 selon l’OCDE.

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