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Dissertation PFEG :Comment se sortir des difficultés financières?

Par   •  8 Décembre 2017  •  2 655 Mots (11 Pages)  •  661 Vues

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Les relations avec les clients sont également caractéristiques de difficultés. Si vous accumulez des retards dans vos livraisons, si vous vous trouvez dans l'obligation d'annuler des commandes, si vous perdez des clients importants, là encore il est temps de réagir avec sérieux et professionnalisme.

Les relations avec les salariés sont également à contrôler. Un retard répété dans le versement des salaires, la démission de salariés « clés », un fort absentéisme, une absence de créativité (c'est-à-dire que le salarié en question ne fourni plus les travaux attendus) tout cela est également révélateur de difficultés.

Nombreux sont les signes précurseurs de disparition des entreprises, nous allons donc voir les principales attitudes que le directeur général doit adopter lors des différents problèmes que rencontrent l’entreprise.

3-Quelle attitude doit adopter un chef d'entreprise qui rencontre ce type de difficultés?

Le premier réflexe est de réaliser, seul ou avec l'aide de son conseil (expert-comptable ou avocat) un diagnostic de sa situation. Les outils d'autodiagnostic adaptés à la taille de son entreprise, qui évaluent tous les signaux annonciateurs de difficultés.

Cela lui permettra d'arrêter le niveau réel de ses difficultés et de trouver les solutions susceptibles de gérer sa situation personnelle de crise.

La seconde attitude à adopter est de ne surtout pas rester isolé. Il est important qu'il parle de ses problèmes, de vive voix, avec des professionnels. Identiquement au cas de MANDA S.A, il est préférable de faire un prêt bancaire énorme chez les banques adéquates selon le cas de l’entreprise.

Vu les principales attitudes à adopter au cours des difficultés, nous allons maintenant voir ce que sont les solutions de prévention efficaces.

4-Quelles sont ces solutions de prévention ?

La première solution consiste, en cas de difficultés conjoncturelles de trésorerie, à engager des négociations individuelles, avec les fournisseurs, les banquiers, les organismes sociaux, l'Etat, la Banque.

Puis, si l'entreprise se trouve en état de cessation de paiements, l'entrepreneur sera orienté vers le tribunal de commerce pour l'ouverture d'une procédure collective : règlement judiciaire ou liquidation judiciaire selon les cas. En dehors de ces procédures, si malheureusement, le chef d’entreprise pourra également préconiser un arrêt d'activité à l'amiable.

5-Quelle solution est la plus fréquemment proposée par les experts ?

La procédure de mandat ad hoc est proposée dans 35 % des cas car elle est confidentielle, simple à mettre en œuvre et s'adapte à de nombreuses situations. En cas de difficultés de trésorerie par exemple, le mandataire ad-hoc, assistera le chef d'entreprise dans les négociations avec les créanciers pour l'obtention de délais de paiement supérieurs à 18 mois. Il pourra également l'aider à renégocier ses concours bancaires et/ou emprunts. En effet, une banque hésite souvent à négocier seule avec le chef d'entreprise, compte tenu du risque de se voir poursuivre ultérieurement pour soutien abusif.

Si les difficultés sont liées à une crise ponctuelle, une dissension entre associés par exemple, l'intervention du mandataire évitera que des décisions irrémédiables soient prises tant que le litige n'est pas solutionné.

Cette procédure présente un certain nombre d'avantages : un caractère strictement confidentiel, un taux de réussite de 70 %, une souplesse d'utilisation et une grande simplicité puisqu'il suffit de déposer une requête au Président du tribunal de commerce, accompagnée d'un dossier comprenant des documents financiers et prévisionnels.

6-Quel est l'aboutissement de ce type de procédure ?

Trois issues sont possibles. La mission du mandataire ad-hoc peut naturellement échouer si aucune solution n'est apportée aux problèmes de l'entreprise. Mais, dans 70 % des cas, elle aboutit à un accord. Il peut enfin arriver que le mandat se transforme en règlement amiable (conciliation), afin notamment que l'accord conclu entre les parties soit homologué par le Président du tribunal de commerce.

7-Quelles sont les solutions bancaires ?

Même s’il est vrai que les banques prêtent peu et surtout difficilement, il existe aujourd’hui d’autres solutions de financement bancaire pour aider les entreprises en difficultés.

-Cession de créance : Le principe de la cession de créance (que l’on appelle également bordereau Dailly) est que vous allez transmettre votre créance à la banque qui vous retournera, après commissions, la somme due par votre débiteur. En cas de défaillance de votre débiteur, vous êtes solidairement responsable, c’est-à-dire que la banque peut vous réclamer tout ou partie de la somme due.

-Escompte : L’escompte correspond à ce que l’on appelle généralement une avance de trésorerie. Le principe est que la banque vous verse le montant d’une dette client, sur facture, après déduction d’une commission. Quand vous percevez le règlement de la facture, vous remboursez alors votre banque.

-Affacturage : Le principe de l’affacturage est de vendre une facture client à la banque. La banque rachète la dette puis vous verse le montant de la facture, moins une commission. La principale différence avec la cession de créance est que, dans ce cas, vous n’êtes plus solidairement responsable de la créance. Elle a été entièrement rachetée par la banque qui assume alors le risque d’impayé… d’où une commission plus élevée.

8-Quelles sont les solutions publiques ?

A côté des solutions bancaires de financement des entreprises en difficulté, il existe deux organismes publics de soutien qui peuvent étaler ou effacer les dettes fiscales et sociales mais surtout, réaliser des prêts aux entreprises en difficulté.

-Le Codefi : Le comité départemental d’examen des problèmes de financement des entreprises peut, quand il est sollicité par une PME en difficulté, et bien souvent après audit, réaliser des prêts pour financer un audit (jusqu’à 40 000€) et/ou un plan de restructuration (jusqu’à 800 000€) visant à aider la PME en difficulté à se relever. Ces prêts peuvent être ordinaires

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