Ondialisme VS Altermondialiste une guerre perdue d'avance ?

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- la déréglementation des économies nationales ;

- la libéralisation exagérée des échanges ;

- l'hégémonie des grandes entreprises multinationales ;

- la normalisation des rapports humains et la disparition des particularités ;

- l'émergence d'un standard culturel,

- l'atteinte à l'environnement et le réchauffement climatique.

II) La mondialisation et l’alter mondialisme où est la différence ?

L’alter mondialisme est une notion et un projet conçu dans le but trouver une alternative à la mondialisation dans les pays du Nord et dans les pays émergents qui sont la source de toutes ces inégalités de nos jours.

Cette notion est née dans les années 90 par des militants anticapitalistes, pacifistes et écologistes.

L’alter mondialisme s’est diversifié et structuré depuis, et est dorénavant ouvert aux représentants de la société civile. Depuis 2001, ce phénomène organise des forums sociaux mondiaux en réaction aux forums économiques mondiaux. Nous pouvons donc nous demander comment l’alter mondialisme propose une alternative à la mondialisation libérale.

L’alter mondialisme est un contrepoint à la notion de mondialisation. Pendant que la mondialisation a pour principal but de faire avancer les choses aux 4 coins du globe sans se soucier de perdre des participants en route, le mouvement de l’alter mondialisme prône des valeurs de maitrise et de solidarité.

L’alter mondialisme réunit des sensibilités très diverses, du catholicisme social aux mouvances anarchistes. Il met en avant des valeurs comme la démocratie, la justice économique, la sauvegarde de l’environnement, les droits humains, en vue d’une mondialisation maitrisée et solidaire.

La différence ne se fait pas réellement dans le but final mais dans la vision des choses. La mondialisation n’est pas maitrisée car les externalités négatives sont nombreuses (pour l’alter mondialisme aussi cependant).La mondialisation mène à creuser un fossé entre les pays développés et en voie de développement (sous développés).C’est ce que l’alter mondialisme vise à rectifier et ce avec des méthodes moins développées que celles des acteurs de la mondialisation.

En effet, le 30 novembre 1999, le sommet de l’Organisation mondiale du commerce à Seattle,(Etats-Unis), est bloqué par des milliers de militantes et de militantes. L’impact de ces manifestations et blocages de rue rapidement baptisés « bataille » de Seattle par les médias, est énorme : ils sont la preuve de la pertinence de la stratégie d’action directe.

À trop chercher à « reproduire Seattle », on a perdu de vue ce qui avait fait son succès : l’inventivité, le caractère imprévisible, l’innovation spontanée. Et Seattle reste, pour le coup, la plus grande et la plus éclatante victoire du mouvement altermondialiste car les pouvoirs se sont organisés pour empêcher qu’une telle claque ne se reproduise.

C’est donc dans ce genre d’échec que réside la plus grosse différence entre les deux mouvements, et ce genre de petits détails vont conduire à définir dans la partie suivante, si un éventuel combat est bien possible entre la mondialisation d’un coté, et l’alter mondialisme de l’autre.

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