Le terrorisme un frein au développement des Etats.

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D’autre part, les attentats terroristes favorisent la dégradation des conditions de vie des populations. En effet, les nombreux attentats et l’avancée des organisations terroristes provoquent la destruction des infrastructures sociales. Cet état de fait cause une précarisation des conditions de vie des populations. Aussi, le climat d’insécurité dû aux attentats occasionne l’exode massif de population pour éviter les représailles de ces organisations. Or, ce déplacement de populations s’effectue en abandonnant leurs différentes activités économiques. Cela engendre de nombreuses crises humanitaires dans certains pays. A titre d’illustration, l’avancée de l’organisation Etat Islamique (EI) en Irak et en Syrie a entraîné l’exode de populations vers l’Europe débouchant sur une crise humanitaire.

Le terrorisme apparait dès lors, comme l’un des principaux écueils qui entravent le développement des Etats. Est-ce une fatalité ? N’existe-t-il pas des mesures à mettre en œuvre pour limiter les dégâts de ces actes de terreurs ?

Pour sortir certaines nations de cette situation infernale que les impose le terrorisme, il semble impérieux de préconiser des dispositions à mettre en place sur le plan sécuritaire et socio-économique.

D’un côté, les gouvernants gagneraient à améliorer les conditions sécuritaires dans le monde. Effectivement, cet objectif peut être atteint grâce à l’amélioration du système de renseignement interne des Etats et une parfaite collaboration inter-Etats. Cela va permettre une meilleure circulation d’informations entre nations et par ricochet limiter les dégâts dû aux actes terroristes. En outre, il semble primordial de prendre des mesures pour le déploiement de forces de l’ordre dans les espaces à fortes fréquentations. Ce qui permettra d’accroître le délai de réponse des forces de sécurité face aux attaques terroristes. En plus, il semble opportun que chaque organisation continentale mettre en place une cellule anti-terroriste dotée de moyens financiers, matériels et humains conséquents.

De l’autre côté, il semble nécessaire que les nations résolvent les inégalités socio-économiques dont sont victimes certaines populations. Cela peut se traduire par la création de plates-formes d’échanges entre gouvernants et populations, une meilleure répartition des richesses des Etats et une accentuation de la lutte contre le chômage des jeunes. Concernant la montée de l’extrémisme religieux, il est opportun que nos pays organisent des séances de formations dédiées aux guides religieux. Ces formations pourraient avoir pour module la tolérance, le vivre ensemble et les nouvelles mutations socio-économiques. Cela va permettre de lutter de manière efficace contre la montée de l’extrémisme religieux et par ricochet contre la menace terroriste.

En définitive, le terrorisme est indiscutablement une menace à la marche des Etats vers le développement. Face à cela, la lutte accrue contre les inégalités socio-économiques et une réforme du système de renseignement mondiale pourraient permettre d’amoindrir les dégâts dus à ces actes de terreurs. Cependant, au-delà du terrorisme n’existe-t-il pas d’autres facteurs pouvant entraver le progrès des nations ?

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