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La hausse des IDE est-elle irréversible

Par   •  19 Février 2018  •  1 921 Mots (8 Pages)  •  512 Vues

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- 2nde composante : les IDE et délocalisations = 30% du PIIB mondial => firmes de plus en plus globales mais géographiquement concentrées... 2 grandes logiques de la mondialisation des E : recherche de conquêtes de marché à travers les IDE (instruments développés p.2) + délocalisations pour coûts ???

- 3ème composante : la finance globalisée, en explosion dans les 80s avec la dérèglementation des marchés financiers et des changes => composante la plus volatile

- 4ème composante : la connaissance des technologies

- 5ème composante : les migrations internationales de plus en plus qualifiées et féminisées

- Ces 5 composantes = interdépendantes et géographiquement limitées + centralisée => contredit la théorie du monde plat (Thomas Friedman)

La transformation de la mondialisation commerciale sous l'effet de la fragmentation de la chaîne de valeur

- Le poids des X° a largement augmenté (beaucoup plus que celui de la production), mais ces X° + M° + commerce mondial reste concentré entre les mains des pays anciennement industrialisés, des BRIC et des unions régionales (ALENA + UE) (cf. chiffres p. 3).

- C'est la nature des biens échangés et les canaux des échanges qui a été bouleversé avec une fragmentation verticale de la production à travers les FMN : "Les pays sont alors moins spécialisés dans les produits destinés à la consommation finale que dans des morceaux de production ou des opérations d'assemblage ou de montage" => Domination du commerce de biens intermédiaires.

- 2nd changement : dvpt des échanges intra-branche verticaux (biens intermédiaires contre biens finaux) et horizontaux (voiture allemande contre voiture française pour accès au marché) => commerce intra-firme = + d'1/3 (=> prix de cession internes échappant aux marchés)

La polarisation des IDE en dépit de la montée des pays émergents

- La part des IDE dans le PIB mondiale est énorme. C'est la composante la plus dynamique de la mondialisation.

- De logiques séquetielles de type cycle du produit de Vernon (1966 : marché domestique puis marché mondial et IDE) à des logiques d'emblée mondiales (lance directement à l'international)

- FMN = acteurs principaux de la mondialisation => mobilité internationale mais pas dispersion, plutôt "polarisation des activités dans les pays qui offrent des avantages technologiques et en K humain".

Les délocalisations verticales : les stratégies de marges extrêmes

- Passe plus par la sous-traitance que les IDE finalement

- Double logique : par secteur (avec l'ouverture des services à la mondialisation) et par zone géographique (rechercher le plus avantageux en coûts salariaux et en capacité de réponse à la fluctuation de la D)

- La part des délocalisations dans la perte d'emplois moindre que la désindustrialisation

- Délocalisations vers les pays émergents + pays industrialisés limitrophes pour restructurations

- Les délocalisations pour compétitivité sont compensées par une création globale des emplois perdus du fait de la marge obtenue

- Mais il existe les délocalisations de comportementde marge (juste pour faire une plus grande marge)

L'essouflement de la fragmentation de la chaîne de valeur et les relocalisations industrielles

- Relocalisations car : hausse des coûts de transport (alors supérieurs à la marge obtenue lors de la délocalisation), hausse des coûts salariaux dans les pays émergents, progrès dans l'automatisation, pbs de qualités des produits finis, nécessité de production sur court terme (ZARA)

- Globalement, rapprochement de la production là où la demande est

- Pour compenser cette relocalisation vers les pays à forts coûts salariaux, délocalisation des services qui n'ont pas de coûts de transport

- Conclusion : les solutions face à cette période de post-mondialisation = aides aux travailleurs plutôt qu'aux E délocalisées, jouer sur la formation et l'innovation plutôt que sur la compétitivité prix

Document 5 - Comment la globalisation oblige à remettre en cause certains concepts économiques

- Trois moments de la globalisation : économie internationale, économie multi-nationale (FMN) et économie globale (libre-circulation des K, globalisation financière à travers notamment les sociétés d'I)

L'effacement de la notion d'Etat-nation

- Les IDE effacent ou redessinent les frontières => FMN

- Politique de l'attractivité plutôt que l'ancienne politique industrielle et technologique

- Taux de change flottants

De la FMN à la "private equity firm"

- De l'internalisation (marché interne échappant aux spécificités du marché) à l'externalisation (firmes-réseaux, entreprises fantômes du fait de la sous-traitance) du fait des coûts d'organisation trop lourds

- De la firme industrielle aux sociétés d'I (private equity firms) dans le poids mondial : grâce à l'augmentation de la valeur des transactions sur les fusions-ascquisitions

Que devient la notion de marché ?

- Oligopole, internalisation puis réseaux qui remettent en question la notion de marché pure et parfait

Le nouvel état du monde

- L'X° des K ne se fait plus du N vers le S mais du S vers le N (producteurs, ressources énergétiques leur permettant d'être excédentaires)

- Les sociétés de financement privée > organisation internationales aidant au dvpt

- Nouvelles fonction de l'Etat-nation : fournir un environnement propice aux I par une main-d'oeuvre qualifiée,

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