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Exposé « les surintendantes d’usine »

Par   •  3 Décembre 2018  •  1 773 Mots (8 Pages)  •  472 Vues

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- Les missions

Embauchage et hygiène des locaux, prévention des maladies professionnelles, prévention des accidents du travail, moralité, infirmerie, service médical, hospitalisation, cantines et restaurations, crèches et garderies, permanences et en dehors de l’usine : mobilisés, prisonniers, chômeurs, logements ouvriers et jardins, enseignement ménager, puericulture, loisirs (1942) les ouvrières n’avaient plus le temps ou la force d’éduquer leurs enfants comme à l’époque ou étaient trop jeunes pour suivre des cours ou des conseils donc création d’école ménagère pour les jeunes filles ouvrières

Place de la surintendante : tout d’abord rejetée par les ouvriers car perçu comme la complice du patronat et à dvp la taylorisation non primitif au sein des usines : « c’est la préoccupation du rendement qui conduit à dvp les œuvres sociales, c’est du bon sens commercial » pense alors les bourgeois de la société.

Deux positions de la surintendante : préoccupation certaine des familles et des ouvrières et préoccupation politique du patron « l’œil et l’oreille de l’usine » mais elles ont décidé de se syndicaliser afin de parler librement de leur métier et de ne se consacrer qu’au bien être des femmes actives. Finissent par être acceptées.

Les remèdes de surintendantes : améliorer la vie des ouvrières (réduction des heures de travail, hygiène, modes de garde) créer des caisses de secours par cotisation pour les accouchements car il faut savoir que les ouvriers travaillaient même enceintes et presque à terme, debout, dans la chaleur et le bruit et les possibles accidents du travail très régulier. Ouvrières percevaient une allocation très basse, éducation pour les ouvriers et enfants (bibliothèques, cours etc...)

Le salaire des ouvrières dépendait de l’usine et du rendement : allant de moins de 10 francs à 20 francs. Ouvriers, contremaitres, responsable, patron

J’ai lu beaucoup de rapports de stage de surintendantes qui se composent en deux aspects : une description technique du travail à l’usine et un ensemble de considérations morales sur les problèmes qui y sont liés. Certains très extrêmes, ne supportant pas l’usine

Les surintendantes d’usine ont amené cette notion de protection et conditions de travail pour les femmes. Elles ont également commencé à revendiquer les droits des femmes en termes de travail puis ces travailleuses ont combattu pour améliorer ces droits pour toute femme et enfant notamment sur la protection de chacun.

- Que sont devenues ces surintendantes d’usine ?

Fin de la guerre : rapatriement des réfugiés et des services sociaux dans les régions libérées, s’implantent dans de plus grandes usines modernes considérés comme une auxiliaire précieuse des dirigeants de l’industrie dans leur volonté de moderniser l’industrie française, d’accroitre les rendements, entrent dans le monde des hommes

Puis vient la crise économique de 29 et ses conséquences sociales (chômage…) donc plus de travail pour les surintendantes d’usine.

De plus, fin de la guerre, les femmes voulaient continuer à travailler mais manquaient à leur devoir de mariée et de mère (crise démographique).

En 1932 : DEASS

Deux types de métier : AS et AS spécialisé surintendantes au niveau des œuvres sociales, du collectif (conditions de vie…, crèches, cantines) J’imagine que le métier a petit à petit été remplacé par l’AS sans notion médicale avec les changements sociaux devient des conseillères du travail

Selon les auteurs et sociologues Y. Knibiehler et S. Crapuchet il existe trois grandes phases de l’histoire du travail social :

- 1890-1920 : période d’émergence pendant laquelle le service social se détache de pouvoir religieux pour le placer sous le pouvoir médical

- 1920-1950 : phase d’installation, émancipation du pouvoir médical, recherches de tâches sociales spécifiques

- 1950 -1970 : fonctionnarisation

Position des surintendantes : entre 1915 et 1950

FAIT PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE : Pendant la seconde guerre mondiale elles avaient comme seul devise « travail, famille, patrie » (régime de Vichy), au fil des années, elles sont passées de moralisatrices à résistantes pendant cette seconde guerre, l’école (directrice Jeanne Sivadon et la surintendante berty albrecht) apporte son soutien et aide le mouvement Combat = refus des valeurs. Certaines meurent exectuées.

En 1990, l’école de surintendantes d’usine changea de nom par l’ETSUP, l’école supérieur de travail social (source : le figaro)

Puis d’autres métiers tels que DEES, DECESF, DEEJE sont apparus par la suite.

Je n’ai pu trouver d’autres informations sur les surintendantes après la seconde guerre mondiale, elles ont disparu et peu d’ouvrages et/ou d’articles ne citent ces travailleuses sociales.

Fin d’exposé : lire p.24-25 du livre « femmes à l’usine ».

- BIBLIOGRAPHIE :

- Femmes à l’usine, Annie FOURCAULT, 1982

- Le travail social du travail, François ABALLEA et Charlotte SIMON

- Le service social dans l’entreprise, série ANAS

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