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Intégration régionale et multilatéralisme

Par   •  4 Octobre 2017  •  1 980 Mots (8 Pages)  •  434 Vues

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Deuxièmement, il affirme que l’issue d’une union douanière est incertaine car il a des effets de détournement de commerce qui peuvent être équivalent ou supérieurs aux créations de commerce.

Les espoirs nuancés de la nouvelle économie internationale.

Dans les années 80 la NTCI va proposer un réexamen des effets de l’intégration. La nouvelle économie va prendre en compte les économies d’échelle, la diversité des produits, et une remise en cause des monopoles nationaux. Cette approche a permis de minimiser les effets de détournement, lorsque les pays sont proche économiquement et géographiquement comme la France et l’Allemagne. Le succès de l’Union Européenne vient de la proximité des pays, cependant les pays les plus éloigné comme la Grèce sont les pays qui ont le moins profité de l’intégration. De plus le niveau de développement joue en faveur des accords régionaux. Si les pays sont similaire cela réduit les effets de détournement, même si un pays de la zone a un avantage comparatif qui va lui permettre d’être leader de la zone sur un marché, l’autre ou les autres pays vont en avoir un qui fera qu’au final il y aura équilibre. Comme le dit Krugman dans les zones naturelles: « les pertes potentielles relatives au détournement de commerce sont limitées et les gains potentiels relatifs à une création de commerce sont importants ».

Cependant dans les accords régionaux les pays sont différents, dans l’ALENA, les états unis et le Canada sont similaire, mais le Mexique ne l’est pas. Dans l’Union Européenne, la France et l’Allemagne le sont, L’Estonie et la Lettonie le sont, mais la France et la Lettonie n’ont quasiment rien à voir. Ce qui fait que la France et l’Allemagne profite plus de cette zone que la Lettonie. Il doit il y avoir un fort effet de détournement qui fait que le bien être des Lettons est moindre que si la Lettonie n’avait pas fait cet accord.

Les accords régionaux présumés prédateurs.

Si la zone est petite par rapport au marché mondial les conséquences des effets de détournement sont négligeables. Cependant des zones comme l’Union Européenne, qui est grande, peuvent affecter les prix mondiaux. Selon le rapport sur le commerce mondial de 2013 de l’OMC, l’Union européenne cumule 12% des exportations mondiale de marchandise est le deuxième exportateur de marchandise derrière l’ALENA qui est à 12% et devant l’ASEAN à 7%. Vu leur importance ces zones affectent les prix, c’est-à-dire que quand les pays des la zones trouvent un prix d’équilibre de marché pour la zone, ce prix peut devenir le prix d’équilibre du monde. Par conséquent les termes de l’échange sont faussés et dégradés.

Si une zone peut affecter les termes de l’échange du reste du monde sans manipulation particulière des politiques commerciales, un grand pays ou une zone peut adopter de son gré une mesure qui en diminuant la demande d’importation, vont réduire le prix mondial. Les autres pays qui vont voir la situation se dégradé seront donc incité à se regroupé avec des accords régionaux pour lutter contre celui qui a mis en œuvre la politique. Cela crée des guerres commerciales, qui conduirait à un type de dilemme du prisonnier, c’est-à-dire que les pays ont intérêt à coopérer, mais qu’en absence de communication, chaque pays choisira de trahir l’autre. Si un trahi et que l’autre coopère, le coopérateur est fortement pénalisé. Pourtant si les deux joueurs trahissent le résultat est moins favorable que si les deux avaient choisis de coopérer. Donc s’il y a trahison, la situation se dégraderait par rapport à la situation de libre échange.

Krugman met en garde face à ces risques de blocs, il dit que le libre échange est la meilleure solution, et que le pire serait d’avoir une répartition du monde en 3 blocs, ce qui se produit un peu avec l’Union Européenne, L’ALENA et l’ASEAN.

Conclusion

Il y a des arguments pour et contre les accords commerciaux. Selon moi les accords commerciaux sont de bonnes choses dans des cas d’accords entre pays de même niveau. Car cela crée une puissance et de la croissance aussi bien pour la zone que pour le reste du monde, ça crée une dynamique d’innovation (subvention d’airbus par l’UE). Cependant les accords régionaux deviennent de plus en plus répandus, entre pays développé et pays en développement. Ce qui est un risque pour eux, en signant ces accords ils sont souvent en position de faiblesse, et ça permet aux pays développé de garder le « contrôle » et les devant sur eux.

Il faut donc regarder de quel accord on parle. L’OMC devrait-elle interdire les accords abusifs entre pays développé et en voie de développement ?

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