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Travaux Pratiques Encadrés 2012-2013

Par   •  13 Avril 2018  •  3 747 Mots (15 Pages)  •  444 Vues

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Quelquefois, les jeunes filles sont achetées pour servir la maîtresse de maison. À la campagne, les esclaves aident dans le domaine agricole des leur plus jeune age. En ville, ils peuvent être employés aux travaux domestiques ou devenir nourrices, valets, jardiniers…

- L'histoire coloniale de l'Inde, vers une amélioration de l'esclavage ? :

Au début du XVIII siècle, les clivages entre la domination commerciale et la domination politique disparaissent et des compagnies de commerce européennes, notamment la Compagnie Anglaise des Indes orientales, établissent des comptoirs sur les côtes. Le contrôle de la Compagnie anglaise sur les mers, ses importantes ressources et son avance militaire et technologique lui permettent de prendre le contrôle du Bengale en 1765 et de mettre sur la touche les autres compagnies européennes. Au cours des années 1820, la Compagnie s'appuie sur les richesses du Bengale pour accroître la puissance de son armée et annexe et domine la majeure partie de l'Inde. On commence alors à parler d'esclavage colonial. En effet le colonies servent de réserves de soldats, d'esclaves en tout genres, qu'importe leur age. Leur rôle d'esclave n'a presque pas évolué depuis l'époque féodal. De plus, les esclaves étaient vendus au marché, commerce florissant, notamment le marché de Bukahra en Ouzbékistan, où étaient vendus de nombreux esclaves venant d'Asie.

Mais en 1857 à lieu la Révolte de Cipayes, aussi appelée Première Guerre d'indépendance indienne. Comme son nom l'indique, les Indiens réclament une indépendance, à la suite d'une série d'évènements qui déclenchèrent un soulèvement. En 1858, après cette révolte, l'Inde est place sous administration directe de la Couronne, a l'exception des États Princiers qui conservent un semblant d'autonomie. En 1877, Victoria est proclamée impératrice des Indes. Aux Britanniques, l'Inde offre ses richesses (coton, thé, jute...) ses marchés, ses hommes (plus de 350 millions) en tant que contribuables, soldats, esclaves, y compris des enfants. L'esclavage et les marchés aux esclaves sont néanmoins considérablement réduits grâce à l'influence politique de William Wilberforce, un politicien anglais qui était le leader d'un mouvement anti-esclavage.

b) Le maintien de traditions populaires aujourd'hui

- - les castes

La place de la religion en Inde est très importante pour ses habitants. En effet, l'Inde est le foyer d'un très grand nombre de religions : l’hindouisme et le bouddhisme qui représentent 80.5% de la population, les Musulmans sont au pourcentage de 13.4% et les Chrétiens de 2.3%. Les autres religions, un peu moins présentes mais qui ne sont pas à négligées représentent 3.8% de la population.Tout d’abord, depuis le début de l’Histoire de l’Humanité, la société indienne est divisée en Castes créant une division de la population. Ce système est associé à l’Hindouisme, et à la notion de pureté et de karma. C’était une distribution de fonctions diverses dans la société, ensuite devenue religieuse. Les différentes castes étaient composées de Brahmin (Prêtres), Kshatriya (Guerriers), Vaishya (Commerçants) et Shudra (les serviteurs). Les castes ne sont pas une simple division de la société. Elles sont associées à la notion de pureté et de karma. En valorisant son karma, un hindou renaîtra dans une caste plus élevée et atteindra ainsi le nirvana, l’immortalité auprès des dieux.Il existait pourtant un cinquième groupe dans la société indienne : les « intouchables ». Cela désigne, par définition, celui qu’on ne peut pas toucher, c’est-à-dire celui qui est si indigne et si impur qu’il risque de souiller autrui par la vue ou par le contact physique. Tous les intouchables sont l’objet de sanctions dégradantes. Ils doivent vivre à l’écart des villages. Ils ne peuvent posséder d’autres biens que des animaux domestiques. Ils ne peuvent porter que les vêtements pris sur des cadavres.

Circuler la nuit en ville leur est strictement interdit. Ils sont exclus des puits du village, car ils pourraient corrompre l’eau.

Étant donné que 80% de la population est de confession hindouiste ou bouddhiste, une grande partie de la population indienne était fidèle au système des Castes.

Bien que les castes ait été abolie en 1950 par Nehru, le concept d’appartenance à une caste est toujours très présent dans les esprits en Inde. (Il est d’ailleurs tout à fait courant dans les petits annonces matrimoniales de préciser la caste et la couleur désirées du ou de la futur(e)).

Le système des castes rend la condition des intouchables particulièrement injuste. Considérés comme impurs, ils sont méprisés par les castes supérieures et sans possibilité de s’élever dans la société. De nombreux combats ont été menés pour les droits des intouchables, durant le XX siècle.

Sous l’impulsion de Nehru (une des figures de proue de la lutte pour l'indépendance de l'Inde, et premier ministre indien en 1947) et du Dr Ambedkar ( principal rédacteur de la constitution de l'Inde, un leader intouchable, et un initiateur du renouveau du bouddhisme en Inde), la Constitution indienne de 1950 a aboli officiellement le système de caste. L’éducation, qui leur était interdite avant l’Indépendance, leur donne un espoir de promotion sociale. Un intouchable, Kocheril Raman Narayanan, a pu se hisser jusqu’à la présidence de l’Inde entre 1997 et 2002. Enfin, grâce à une politique de discrimination positive, 24,5% des postes dans la fonction publique, dans les collèges et dans les universités leur sont réservés.

Malgré l’abolition des castes, la ségrégation liée à la pureté demeure bien présente dans les esprits. Encore aujourd’hui, les dalits sont victimes de violences, de viols et frappés d’ostracisme. L’entrée de certains temples leur est toujours interdite. Ce phénomène de ségrégation s'applique aussi aux jeunes intouchables, mais avec un degré d'intensité encore plus élevé. En effet, les intouchables enfants sont maltraités, ignorés... On leur confit les travaux les plus difficiles, dangereux, dégradants et mal payé. Le maintien de ces traditions populaires de nos jours créé des cloisons autour des plus démunis. C'est un cercle vicieux dans lequel sont lancés même les plus jeunes, ce qui a pour effet d'augmenter le nombre d'enfant dits esclaves (car ils travail dans

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