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Firme bancaire

Par   •  4 Août 2017  •  2 489 Mots (10 Pages)  •  643 Vues

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Parallèlement, les SNF placent leurs fonds de manière beaucoup plus volatile. On dénote tout de même que le placement en actions reste supérieur au reste. Cela émane d’une volonté de croissance externe.

Pour les Administration publiques, le financement s’effectue quasiment totalement via le financement par titre. C’est une particularité propre à ce secteur.

Pour les ALL, la part du crédit bancaire est particulièrement importante, et cela est du à une réglementation excessive sur le financement.

Les ménages eux place majoritairement leurs fonds dans des dépôts (auprès des banques), bien que la part varie d’un pays à un autre (entre 50% et 20%). Une grande partie est placé dans d’autres produits financiers de placement (tels que produits d’assurances,…). La détention directe d’actions et de titres reste faible en général

On voit donc une forte concurrence entre les placements offerts par les banque et ceux offert par d’autre intermédiaires financier.

L’endettement Intérieur Total en France était tel en 2010 qu’il aurait fallut 2 années de production de richesse pour rembourses cette dette entièrement. Sur le montant total de cette dette (4 032 milliards d’€), la moitié provient du crédit bancaire, l’autre moitié du financement de marché.

Cette dette est répartie de la façon suivante :

- Ménages : 26%

- SNF : 32%

- Administration publiques : 42%

Le financement de marché est principalement capté par les administrations publiques.

Le taux d’intermédiation dispose de deux définitions :

- Le sens strict : il mesure le rapport entre les crédits souscrit par les agents non-financier auprès des intermédiaires financiers, et l’ensemble des financements perçus par les agents non-financiers.

[pic 14]

- Le sens large : il mesure le rapport entre les crédits souscrit par les agents non-financier auprès des intermédiaires financiers complété des titres émis par les agents non-financiers souscrit par les intermédiaires financiers, et l’ensemble des financements perçus par les agents non-financiers

[pic 15]

De nos jours, le taux d’intermédiation à diminué (strict = 44% // large = 56%) en comparaison avec celui des années 90 (strict = 54% // large = 75%). Il y a donc un recul marqué de l’intermédiation.

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Section 2 : Fondements économiques de l’intermédiation

Pourquoi des intermédiaires financiers ?

- Car ils ont un rôle centrale pour le financement des APU (mais aussi des ménages et des entreprises)

- Car il permettent aux SNF d’émetre leur propres titres de dette

- A cause de facteurs explicatifs :

- Les couts de transaction

- Les asymétries d’information

- Le cadre réglementaire

- Les couts de transactions

Ils sont dus aux imperfections des marchés des capitaux avec notamment des « Seach costs » (couts de recherche). Avant d’échanger des fonds, les agents doivent se connaitre et réaliser un contrat. Or le temps passé à chercher ces informations est particulièrement important et induit donc des grands coûts ! Il est donc difficile en temps normale pour ces agents d’avoir accès au marché.

De même, sur les marchés, les agents en besoins de financement et ceux en capacité de financement on des exigences quant à la nature de l’échange. Il y a donc une forte hétérogénéité des actifs (besoin = LT alors que capacité = CT)!

De fait, les intermédiaires financiers ont comme raison d’apparaitre, le fait qu’il permette de mutualiser l’ensemble des demandes et l’ensemble des besoins ! Ils vont donc réduire les couts de transactions, via des économies d’échelles. Ils permettent, en plus, d’apporter aux agents en capacités de financement des services d’expertise et des services de liquidité.

L’intermédiaire financier intervient également dans le but de diversifier les risques. Il va en effet, en récoltant l’épargne, pouvoir répartir les prêts de façon à limiter les risques (en comparaison d’un agent prêtant directement son épargne à un seul individu). Enfin, l’intermédiaire sera à même de réaliser des économies d’envergure (ou de gamme = production jointe d’output est plus rentable que la production d’un seul output) via le redéploiement de ses systèmes d’informations.

- L’asymétrie d’information

Les asymétries d’informations sont des éléments/informations qui ne sont pas observable (ou parfaitement observables) et dont l’une des partes à l’échanges dispose contrairement à l’autre. Il y a aussi asymétrie si l’un des parties dispose d’une meilleure information. C’est donc le cas quand l’information n’est pas distribuer de manière symétrique entre deux agents (créancier et débiteur). Cette asymétrie est une source de disfonctionnement du marché.

On considèrera en général que le débiteur/l’emprunteur sera toujours celui possédant une information asymétrique par rapport au créancier.

On distingue deux types d’asymétries d’information :

- L’asymétrie « ex ante » : Elle correspond à une asymétrie qui apparait avant la signature du contrat.

- L’asymétrie « ex post » : Elle correspond à une asymétrie qui apparait à la cour du contrat.

La meilleure connaissance de la qualité du projet par l’emprunteur et l’asymétrie « ex post » va désigner l’avantage informationnel de l’emprunteur sur la bonne exécution de son engagement. Il pourra dès lors chercher à tirer de cette asymétrie, une rente opérationnelle.

De ces asymétrie peuvent découler deux conséquences :

- L’anti-sélection :

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