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Le développement de la personnalité de l'enfant

Par   •  29 Septembre 2017  •  4 489 Mots (18 Pages)  •  625 Vues

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De 1 à 2 ans :

Les besoins d'autonomie apparaissent.

L'enfant a les moyens physiques de se déplacer tout seul afin d'aller chercher eux-mêmes les objets qui les intéressent.

De plus le contrôle sphinctérien intervient, le contrôle et l'apprentissage de la propreté commence. Les mots clés de ce stade sont « contrôler », « faire », et « expérimenter ».

Le bébé ressent alors une certaine fierté à contrôler son corps.

Cette « liberté » doit s'accorder avec la volonté maternelle de sa mère aussi, lorsque par exemple il veut et sait faire pipi/caca mais doit respecter l'endroit où il doit le faire indiquer par sa mère.

→ l'apprentissage de la propreté dure environ jusqu'à ses 4/5 ans (physique et mentale)

A partir de 18 mois, le bébé s'oppose, refuse, s'agite, provoque et pousse des colères. Les parents parlent d'un petit « tyran » qui pousse à bout MAIS le petit monstre peu se trouver coopératif et participant en montrant aux parents ses capacités et ses compétences. C'est le moment des principes éducatifs.

- Les sources de frustration du bébé :

Les possibilités motrices sont encore restreintes, ils ne peuvent pas « tout faire tout seul », ce qui déclare de réels caprices car ils sont pris par un conflit d'orgueil (désir de demander de l'aide opposé à la blessure d'amour propre de ne pas y parvenir tout seul).

Le bébé prend ses parents pour responsables de ses propres limites.

Le « non » parental est la première source du surmoi, c'est ce qu'il y a dans notre tête et qui est la limite de notre auto-conservation (s'interdire des choses pour ne pas dépasser les limites). La répétition d'expérience permet à l'enfant d'intégré petit à petit ce principe sous la forme d'une instance psychique du surmoi.

( exemple de l'homme avec un ange sur l'épaule droite qui représente le surmoi et le diable sur l'épaule gauche qui représente les pulsions qui dépasseront les limites).

Dès 18 mois – 2 ans, les imitations et jeux symboliques aident au bébé à se construire une pensée et à se développer → « jouer à faire semblant »

C'est une activité psychique intense :

- représentation symbolique

- appropriation des expériences

- construction de la personnalité

- L'enfant en classe de maternelle : de 2 à 6 ans.

De 2 à 6 ans c'est l'âge du « compagnon imaginaire » : personne entièrement inventée par l'imagination de l'enfant, il le considère comme un réel compagnon/ami.

C'est la mise en représentation de la réalité par l'élaboration de fantasme.

C'est aussi l'âge des cauchemars : l'enfant peut se sentir coupable suite à des caprices et que ses parents se « vengent » plus tard. Les cauchemars sont la représentation de toutes les angoisses que l'on peut avoir.

- La sexualité infantile :

C'est le stade de l'organisation phallique de la pulsion. L'organe des sens le plus investi est l'oeil, l'activité est le regard et le fait d'être vu. L'enfant a un grand plaisir à se montrer, il n'y a pas encore de pudeur. Il devient curieux de cette partie de son corps et de cette partie chez les autres (exemple : ses parents). C'est la période de l'exhibition et de la masturbation normale.

C'est à ce moment que l'enfant perçoit son identité de genre et de différence des sexes.

Les jeux d'exploration et de découverte des zones corporelles du sexe à soi et du sexe de l'autre.

Les théories infantiles c'est que tout le monde aura un zizi à un moment ou à un autre car pour eux ils n'y a pas de raison pour que tout le monde n'ai pas la même chose.

La sexualité infantile est donc epistélophilique.

- Le sexuel, la curiosité et la castration :

Le développement de la curiosité :

- l’intérêt pour le sexuel se transfert en direction d'investigation variées

- c'est la période des questions

- la sexualité infantile est « épistémophilique » et « vérificatrique »

La théorie de la castration :

- fantasme : « l'absence de pénis chez les filles = résultat d'une amputation subie en punition de l'onanisme et de la curiosité sexuelle »

- prise de conscience que « on ne peut pas être tout »

- limite le désir d'auto-suffisance infantile : on a besoin d'être deux, de se mettre à deux, pour faire des bébés.lol

Désirs, conflit et complexe oedipiens :

- les enjeux des désirs oedipiens :

- une phase normale et passagère du développement de la personnalité de l'enfant

- besoin de prendre un parent comme modèle d'identification et l'autre parent comme objet d'amour.

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Le principe de dérivation :

- trouver des dérivatifs à la réalisation des fantasmes de désirs qui vont reposer sur des processus de réalisation, d'identification... qui vont se retrouver dans des jeux (comme le papa et la maman, les jeux de bagarres...) mais également dans des contes.

Socialisation et agressivité :

- l'enfant désire être avec les autres : jusqu'à l'âge de 4-5 ans environ, les interactions avec l'autre reste assez limité et le partage n'est pas trop initié.

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