Analyse d'intervention- la xénophobie

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Analyse

Deux points forts de Xénofolies :

- Les activités représentent le premier point fort de la vidéo. Dès le départ, les intervenants ont été cherché l’empathie et la prise de conscience chez les jeunes. Cela a eu pour effet de calmer le sentiment d’haine et de colère pour laisser place à la discussion et l’échange constructive. Je souligne deux activités en particulier, notamment, celle où les jeunes de chacun des groupes devaient exprimer leur sentiment face à la culture rivale. Et ensuite, le jeu de rôle qui représentait le comportement des uns face aux autres. Les jeunes, d’une même culture, jouaient le rôle des oppresseurs et des opprimés.

- Ensuite, la solution du conflit qui est venu du groupe et non pas des intervenants est le second point fort de Xénofolies. Les intervenants n’ont rien obligé à personne. Ils n’ont rien forcé. Les jeunes ont d’eux même proposés des pistes de solutions. Cela représente bien l’empowerment donc une prise de pouvoir et de contrôle sur ce qui leurs appartenaient soient : la suite des évènements et la nature de la relation que les jeunes voulaient entretenir. Les jeunes avaient le choix, le contrôle et le pouvoir.

Un point faible Xénofolies:

- J’ai trouvé que les intervenants auraient pu être un peu plus sévères dans leur type d’intervention. Comme ils avaient un grand groupe et bruyant de surcroit, ils auraient pu mieux gérer les tours de parole pour que chacun ait un sentiment d’appartenance et d’importance (comme je suis entendu de tous, je suis respecté par tous et j’ai bel et bien ma place dans ce groupe).

Bibliographie

- TURCOTTE, Daniel et Jocelyn, LINDSAY. L’intervention sociale auprès des groupes, Montréal, gaëtan morin éditeur, 2014, 228 p.

- MOREAU, Michel (réalisateur). Xénofolies, 1991, 0:53:57, dans production eric michel, office national du film canadien, onf.ca, https://www.onf.ca/film/xenofolies (page consultée le 17 septembre 2015)

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