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Médecine alternative

Par   •  22 Février 2018  •  4 205 Mots (17 Pages)  •  419 Vues

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pour la santé ou du risque de dérive sectaire3.

Origines des médecines regroupées sous cette appellation[modifier | modifier le code]

Nombre de ces médecines trouvent leur origine dans les traditions asiatiques (chinoise, indienne) et sont liées aux philosophies et cultures de ces pays. Certains utilisent ainsi le terme « médecine occidentale » pour désigner la médecine conventionnelle, alors que celle-ci a également diverses origines (notamment égyptiennes et arabes, voir Histoire de la médecine) et pas uniquement occidentale, et par ailleurs, les Japonais et les dignitaires chinois ont largement recours à la « médecine occidentale ». Certaines pratiques non conventionnelles peuvent cependant trouver leur origine dans des traditions locales d’Occident ou encore avoir été développées dans une période récente (cas des multiples pratiques énergétiques).

Liste[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des médecines non conventionnelles.

Conventionnelle, non conventionnelle, une approche différente[modifier | modifier le code]

Le naturel et la tradition ancienne[modifier | modifier le code]

Il existe deux principes fréquemment mis en avant par les promoteurs des médecines non conventionnelles et qui feraient la différence avec la médecine conventionnelle :

le recours à la Nature, la référence au naturel ; le fait qu’une substance est naturelle serait un gage de qualité. Cependant les catastrophes naturelles, les champignons vénéneux et les toxines sont également naturels. Le fait que de nombreux médicaments sont des molécules extraites des plantes et modifiées chimiquement est une conséquence du constat scientifique que la « médecine naturelle » a ses limites dans l’éradication des maladies voire dans leur traitement, la substance active étant, soit diluée parmi les autres composés, parfois toxiques, de tout ou partie de la plante, soit voire pire à des concentrations non thérapeutiques, c’est-à-dire toxiques ou insuffisantes pour entraîner un bénéfice pour le patient ;

la référence à la tradition ; il s’agit principalement des traditions attribuées à plus ou moins juste titre à l’Asie (Chine, Inde, Tibet...), à l’Afrique ou à l’Amérique latine, liées aux philosophies et aux cultures de ces pays et dont l’ancienneté annoncée serait garante d’efficacité (voir Tradipraticien).

L’interprétation des troubles[modifier | modifier le code]

Les médecines douces et la médecine classique diffèrent sur l’interprétation des troubles. Par exemple, la naturopathie élabore les concepts de détoxication/détoxination (les toxines en question n’étant pas toujours spécifiées), alors que ceux-ci n’ont pas de définition en médecine classique[réf. nécessaire].

Les postulats[modifier | modifier le code]

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Les médecines non conventionnelles reposent sur certains postulats :

les médecines énergétiques (acupuncture, qi gong, shiatsu…) partent du principe que l’être humain possède un influx vital (prana en indien, ki en japonais ou qi en chinois) qui peut circuler de manière harmonieuse, la maladie étant une perturbation de cette harmonie qu’il convient de ré-équilibrer ;

l’homéopathie est fondée sur des principes selon lesquels :

le mal provient d’un problème inhérent à la personne[réf. nécessaire], le « terrain » est ce qui assure la guérison, et c’est ce terrain qu’il faut traiter,

le traitement se fait selon le principe de similitude : on administre une substance réputée provoquer un symptôme pour soigner ledit symptôme,

plus un produit est dilué et « dynamisé » (secoué vigoureusement) plus il est actif,

l’ostéopathie part du principe que le trouble provient d’un blocage des structures anatomiques entre elles, d’un mauvais fonctionnement « mécanique ». Elle se fonde sur quatre principes : la structure gouverne la fonction, la fonction modèle la structure, l’unité du corps, et l’artère est suprême ;

la balnéothérapie postule les bienfaits de l’eau et des bains, méthode à rapprocher du thermalisme.

L’approche scientifique[modifier | modifier le code]

La médecine conventionnelle applique un traitement si son efficacité est prouvée, s’il a une supériorité sur la guérison naturelle et l’effet placebo. La théorie sur l’efficacité est subordonnée à la vérification de son efficacité thérapeutique. Ainsi, on a utilisé l’aspirine et la pénicilline sans connaître les mécanismes de l’action thérapeutique de ces substances7. L’explication de leur action changerait par de nouvelles découvertes, cela ne changerait rien à leur efficacité.

D’une manière générale, le fait qu’une théorie, une conception a priori, soit vraie ou fausse est indépendant du résultat atteint ; on peut expliquer un fait réel par une théorie fausse, et le fait que la théorie soit fausse n’empêche pas le fait d’être vrai. Par exemple, au Moyen Âge, on savait fabriquer du fer et du savon, pourtant, la théorie qui expliquait les transformations de la matière, l’alchimie, était globalement fausse 8.

Donc :

si l’on prouve que la théorie sous-jacente à une médecine donnée est fausse, cela n’implique pas que les traitements liés à cette médecine soient inefficaces (même principe épistémologique que celui évoqué pour le savon et l’alchimie) ;

le fait qu’un traitement soit efficace ne valide pas pour autant la théorie médicale qui le justifie (même principe épistémologique que celui évoqué pour le savon et l’alchimie) ;

la preuve de l’efficacité doit se faire par comparaison avec la guérison naturelle et un placebo sur un nombre suffisant de cas pour que l’on puisse avoir une différence significative statistiquement (Cf. Essai clinique).

Aspect légal[modifier | modifier le code]

Selon les pays, les médecines non conventionnelles sont reconnues, voire remboursées, interdites ou seulement tolérées9.

France[modifier

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