Les modes de ressurgence deu souvenir

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Cependant, certains souvenir n'étant pas forcément désirés, peuvent nous être imposés. On parle alors de mémoire involontaire.

Comme Jean-François Marmion l'a écrit, pour se souvenir de quelque chose, il faut que cette dernière est été enregistré dans la mémoire de l'individu bien avant.

Ainsi, les individus n’éprouvent pas toujours le besoin ou encore l'envie de se souvenir de certaines choses. Mais l'environnement et la société qui les entoure les obligent à ce souvenirs, en enclenchant pour eux le processus de remémoration.

Ce processus de remémoration peut être enclenché par une émotion ou se manifester à l'aide d'un des cinq sens.

Pour Marmion c'est l'émotion qui déclenchera automatiquement le processus de remémoration. Grâce à cette émotion, l'individu se souviendra d'une émotion ressentit lors d'une situation analogue, engendrant ainsi d'autres détails du souvenir.

Les émotions qui nous animent sont indépendantes de notre volonté ; on ne décide pas de les ressentir, ils s'imposent à nous et sont ancrées dans notre nature humaine.

En se remémorant, à travers une émotion, l'individu n'est plus maître de son souvenir. Il ne se souvient pas parce qu'il le désire mais parce qu'il le faut.

A travers sa peinture René Magritte lui, nous impose la perception et le ressentit de ce souvenir. En utilisant ce support de remémoration, il fait de ce souvenir quelque chose de collectif et dans lequel tout le monde peut s'identifier. Avec cette peinture Magritte nous force à nous remémorer en mobilisant nos sens.

En se souvenant de cette période, le peintre nous oblige à nous souvenir aussi.

Dans ce cas précis l'individu n'est pas maître du souvenir ; il ressent et revit ce souvenir par l'intermédiaire du peintre. Il se remémore des faits que le peintre lui impose. Son souvenir n'est donc pas volontaire. Il est véhiculé par le biais d'un support universel, faisant appel à nos sens.

Dans le texte de Marcel Proust, le souvenir involontaire est également perçu par les sens. Dans l'histoire, le narrateur se remémore d'un souvenir d'enfance en goûtant et sentant une madeleine. Les sens permet alors, d'accéder à l'ouverture de souvenirs lointains.

Étant dans l'incapacité de contrôler ce que perçoivent nos sens ; les souvenirs qu'ils engendrent se manifeste alors de façon involontaire.

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