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Note de recherche alcoolodépendance

Par   •  26 Mars 2018  •  2 206 Mots (9 Pages)  •  589 Vues

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aborder mon questionnement en trois axes :

D’une part, le contexte de la consommation d’alcool et sa genèse me questionne : Quelle est la place de l’alcool dans notre société ? Pourquoi un produit plutôt qu’un autre ? (fragilité génétique ??) Pourquoi a-t’elle commencé, dans quel contexte ? Alcoolisme social ? Pourquoi a-t’elle besoin d’une substance à un moment donné ? Y a-t’il une fragilité génétique ?

D’autre part, la prise en soin de l’alcoolodépendance m’interroge : du point de vue médical, quel traitement face à l’alcool ? Quel sont les moyens pour accueillir et accompagner les patients alcoolodépendants ? Dans quel but agissent les institutions ? La douleur (psychique et/ou physique) est-elle un facteur favorisant la consommation ? Une addiction en entraine-t’elle une autre ? Comment accompagner un patient en souffrance psychique ?

Enfin, je me questionne sur la place de l’infirmière libérale dans la prise en soin de l’alcoolodépendance : qu’est-ce que le « prendre soin » ? Qu’est-ce que « l’accompagnement » ? Qu’est-ce que « soigner » ? Qu’est ce que « l’aide » ? En quoi l’alliance thérapeutique joue un rôle prépondérant dans la prise en soin ? Comment est vécu le sentiment d’impuissance ? Qu’elle est la représentation du soin ?

3. QUESTION DE DEPART

Comment une infirmière libérale peut accompagner un patient atteint d’alcoolodépendance ?

4. CADRE THEORIQUE

Je pense développer mon cadre théorique sous trois axes : l’alcoolodépendance ; l’accompagnement de l’alcoolodépendant à domicile ; et pour finir, la place de l’infirmière libérale dans la prise en soin. Pour les concepts, je me suis basé sur le Dictionnaire humaniste des infirmiers et les Concepts en sciences infirmières.

4.1. L’ALCOOLODEPENDANCE

Dans un premier temps, je souhaite traiter brièvement le thème de l’alcool sous le prisme anthropologique et culturel dans notre région. Puis, je définirai le terme d’alcoolodépendance. Ceci me parait incontournable car c’est une notion de base pour traiter mon sujet. Cette pathologie est une maladie chronique, dans ce sens, je compte me baser sur le concept de dépendance.

Dans un second temps, je souhaite aborder le rapport à l’alcool dans notre société. Dans cette partie je souhaite parler de la place de l’homme et de la femme dans cette pathologie qui est généralement différente. Pour illustrer cette deuxième sous partie, je développerai le concept de stigmate. J’essaierai aussi de développer les facteurs de risques qui peuvent amener à la dépendance.

Dans un troisième temps, je souhaite traiter le concept de représentations sociales. Cette pathologie est bien souvent mal comprise et mal acceptée par la société, ce qui pourrait amener à une prise en soin non adaptée.

4.2. L’ACCOMPAGNEMENT DE L’ALCOOLODEPENDANT A DOMICILE

Dans cette première sous-partie, je souhaite aborder les recommandations de bonnes pratiques concernant le mésusage de l’alcool. Je m’appuierai pour partie sur un document de la SFA édité en 2015. Pour préciser mes propos, je me baserai sur le concept d’accompagnement qui est une démarche relationnelle s’inscrivant autour du projet de l’autre. En alcoolodépendance c’est un point central. L’accompagnement évoque le respect de l’autre, la bienveillance et le non-jugement. Ce concept s’intéresse tout d’abord aux points positifs de la personne accompagnée et ainsi renforce son estime de soi, qui est bien souvent mis à mal par cette pathologie, pour préserver son autonomie. Dans la prise en soin de l’alcoolodépendance, c’est pour moi primordial d’utiliser les compétences de l’autre dans une dynamique d’amélioration de la qualité de vie. Selon Verspieren (1984) « accompagner quelqu’un ce n’est pas le précéder, lui indiquer la route, lui imposer un itinéraire, ni même connaître la direction qu’il va prendre ; mais c’est marcher à ses côtés en le laissant libre de choisir son chemin et le rythme de son pas ».

Dans une deuxième sous-partie, je développerai le concept de relation d’aide. A domicile, la relation d’aide est à la fois une méthode et un outil central de la prise en soin. C’est aussi un accompagnement psychologique pour les personnes en situation de détresse morale. Il permet de suivre l’aspect psychique et d’aborder la gestion des risques en alcoolodépendance (prévention).

Dans une troisième et dernière sous-partie, je souhaite traiter des particularités du domicile. Aujourd’hui, la tendance est aux soins ambulatoires avec un suivi à domicile. Il est donc très important d’avoir un lien entre les institutions et les cabinets libéraux dans l’objectif de prodiguer des soins de qualité. Cependant, sur le terrain, il n’est pas toujours évident d’avoir des informations ou des nouvelles des patients en cas de prise en soin par les institutions. La collaboration pluridisciplinaire et inter-institutions de soins doit devenir transparente.

4.3. LA PLACE DE L’INFIRMIERE LIBERALE DANS LA PRISE EN SOIN

Dans un premier temps, j’aborderai le concept de mécanisme de défense. La défense « est un mécanisme psychologique inconscient utilisé par l’individu pour diminuer l’angoisse née des conflits intérieurs entre les exigences intellectuelles et les lois morales et sociales » . Dans la prise en soin de l’alcoolodépendance, il n’est pas rare d’être confronté à des mécanismes de défense comme le déni, la dénégation, le démenti… dans ce contexte, la place de la famille et des proches peut être utile pour l’accompagnement du patient.

Dans un deuxième temps, lorsque l’infirmière se déplace au domicile des patients, elle peut être confrontée à la famille et aux proches, ce qui donne une dynamique différente au soin. Je souhaite donc traiter de l’approche systémique qui est un concept utilisé dans la prise en soin des addictions. La systémie, c’est consolider le soin en impliquant les proches. Cette approche unifiante et transdisciplinaire me parait incontournable.

Dans un troisième et dernier temps, je compte développer dans cette partie la place de l’infirmière dans le réseau de soin, je développerai donc ce concept. Le réseau de soin est un atout primordial dans la prise en soin de l’alcoolodépendance. Celle-ci demande une pluri- professionnalité. Dans la prise en soin des patients atteints de pathologie chronique,

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