Interruption de tâche

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- L’identitovigilance[2] : Est un système de surveillance et de gestion des risques et d’erreurs liés à l’identification des patients. Elle vise à garantir que tous les patients soient correctement identifiés tout au long de leur prise en charge dans l’hôpital et dans les échanges de données médicales et administratives. L’objectif est de fiabiliser l’identification du patient et les documents le concernant tout au long de la prise en charge pour toujours faire le « bon soin, au bon patient, au bon moment ».

- Responsabilité[3] : Elle se définit en droit comme l’obligation faite à une personne de répondre de ses actes, du fait du rôle et des charges qu’elle doit assumer et d’en supporter toutes les conséquences.

- Vigilance[4] : Surveillance soutenue et attentive.

- Risque [5]: « éventualité d’un événement futur, incertain ou d’un terme indéterminé, ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la perte d’un objet ou tout autre dommage ».

- Dommage[6] : Préjudice porté à quelqu'un (corporellement ou moralement), à ses biens par le fait d'un tiers : Quiconque cause un dommage à autrui doit le réparer.

- Voici trois exemples de facteurs favorisants la prise de risque et les solutions selon M. GOGUELIN[7] en 2003:

- Manque d’information : La solution proposée est la formation.

- Banalisation : La solution proposée est l’analyse de pratiques professionnelles régulières.

- Prise de décision : La solution proposée est le management participatif et la sensibilisation du groupe.

Peut-être que dans mon cas j’ai banalisé cet acte de décliner l’identité des patients ? Alors, il serait bon de suivre les recommandations de M. GOGUELIN, à savoir : d’être en continu dans l’analyse de ma pratique et de poursuivre cette démarche tout au long de ma carrière professionnelle.

D’autre part, la Haute Autorité de santé a érigé l’identitovigilance en pratique exigible prioritaire (PEP) dans le cadre de la procédure de certification des établissements de santé.

Législation : Le recueil de l’identité est l’une des toutes premières étapes de la prise en charge du patient. Elle se traduit par l’enregistrement de données dans le système d’information de l’établissement dans le respect de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés et de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades.

Avec tous ces éléments, il en sort que l’identitovigilance est extrêmement importante et elle est garante de la qualité et la sécurité des soins.

Qu’il existe plusieurs facteurs favorisant des prises de risque et qui doivent être pris en compte, comme la banalisation et l’interruption de tâches.

- Vous sentez-vous suffisamment autonome sur l’ensemble de ces activités pour les assurer seul ?

Oui. Car, le fait d’avoir pris un risque qui aurait pu être grave de conséquences m’a marqué et je pense ne pas oublier cette expérience ce qui me permettra d’affiner toujours plus ma vigilance et mon organisation. A l’avenir, Je ne me laisserai plus déborder par plusieurs sollicitations en même temps et traiterai les demandes une par une. Et je m’imposerai lorsque je réaliserai un acte en expliquant tout simplement aux personnes les enjeux encourues si j’interromps mon action afin qu’ils comprennent qu’il faut me laisser quelques minutes pour finir. Ainsi que de continuer mes analyses de pratique tout au long de ma carrière professionnelle pour ne pas rentrer dans le cercle de la banalisation des actes de soins.

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