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Fiche de lecture UE 6.1

Par   •  21 Novembre 2018  •  1 116 Mots (5 Pages)  •  507 Vues

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« Les jambes » (P.61 à 74), solides organes qui permettent « d’être debout » mais qui parfois flanchent et montrent leurs limites car asphyxiées par la maladie ou endolories par des kilomètres parcourus.

« Le sexe » (P.75 à 90), intime objet de pudeur (parfois non respecté par certains membres de l’équipe soignante), de désir (actes sexuels parfois si intensément désiré que certains hommes font appel à des filles de joies), de discordes (relations sexuelles hors mariage, arrivée de maladie sexuellement transmissibles comme le SIDA), qui en réjouissent certains et en font rougir d’autres.

« La voix » (P.91 à 104), fabuleux moyen de communication qui permet, de s’exprimer, de dire, : « Celui qui parle veut se faire entendre », mais aussi de rassurer et d’apaiser.

« Les yeux » (P.105 à 114), en outre leurs fonctions primaires qui permettent d’observer et de se rendre compte de la fragilité humaine ; la vue ou le regard (que l’on porte à soi-même ou à autrui) à bien d’autres enjeux.

Actifs ou passifs, la vue, le regard, les yeux font passer des messages qui sont parfois bien plus important et explicites que des mots.

« L’âme » (P.115 à 134), en mettant de l’âme Marie-Antoinette met une partie de ses valeurs, de ses convictions dans ses soins, et permet à ceux-ci d’avoir une dimension plus importante, une dimension humaine qui fait de cet acte purement médical un acte singulier qui s’adapte à chaque pathologie et personnalité des patients.

L’âme mérite autant, si ce n’est plus d’être soignée que l’enveloppe charnelle qu’est le corps.

« L’appendice » (P.135 à 138), « lien d’humanité, trait d’union aussi essentiel qu’universel entre les malades de tous âges et ceux qui les soignent » (P.136-137).

Conclusion

Dès l’enfance Marie-Antoinette fait preuve d’abnégation en sacrifiant quelques précieuses minutes de sommeil pour aider sa voisine souffrante de polyarthrite rhumatoïde l’empêchant d’effectuer quelques taches du quotidien.

Il est donc observé tout au long du récit qu’elle n’approuve pas les actes de soins froids et sans âmes de certains soignants envers les patients (non-respect du concept de pudeur par les médecins P.80, « sans pitié par les mains vengeresses des sœurs de la Charité » P.81), bien que cela ne l’empêche de travailler avec eux tout en gardant sa ligne de conduite.

Avec ses constations, il est possible de se poser la question suivante : Doit-on aimer son prochain (l’humain dans tous ses états) pour être un soignant compétent ?

Elle rappelle et démontre tout au long de son évolution les principes d’altruisme et d’altérité.

Elle met aussi en avant le fait qu’il est important de rester curieux, qu’il est impératif de se former aux nouvelles techniques et de se tenir informer des nouveaux traitements.

Effectivement, je pense que pour réaliser les soins dans leur globalité, les soignants doivent aimer l’humain, être capables de sortir de leur zone de confort afin de s’adapter à la personne qui est en attente de soins, d’installer une relation de confiance et d'avoir une certaine ouverture d’esprit afin de comprendre les différentes réactions que peuvent avoir les patients.

Ce livre a été très intéressant à lire et en tant que future soignante, me confirme les valeurs auxquelles je suis déjà attaché et qui me semble essentielles pour exercer ce métier.

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