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Cancer du sein, un problème de santé et de prise en charge.

Par   •  29 Mai 2018  •  3 197 Mots (13 Pages)  •  513 Vues

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Suite à cela, en France, en 2012, en moyenne, sur 100 femmes 53 d'entre-elles se présentent au dépistage du cancer du sein contre 50 à 55 dans le Nord Pas de Calais.

Ainsi, les régions présentant le plus fort taux de participation au dépistage, avec plus de 60% dont la Bretagne, le Pays de la Loire, le Centre et la Bourgogne.

A l'inverse, les régions les moins sensibles au dépistage, avec moins 40% de présence, sont l'Île de France, la Corse et la partie basse du Provence-Alpes-Côte d'Azur (Voir carte n°1 en Annexe).

En ce qui concerne l'incidence en France métropolitaine, le Nord Pas de Calais, l'Île de France, les Pays de la Loire, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et le Rhône Alpes, sont les régions les plus touchées par le cancer du sein. (Voir carte n°2 en Annexe).

De plus, on constate que la région Nord Pas de Calais compte le plus de décès malgré que son taux de dépistage figure parmi les plus élevés. (Voir carte n°3 en Annexe)

En somme, nous observons de nombreuses inégalités au sein des régions tant au niveau du taux de participation aux compagnes de dépistage qu'au niveau du nombre de victimes du cancer du sein. Sur 1000 dépistages du cancer du sein, 910 ne diagnostiquent aucune anomalie au premier examen.

Sur les 90 femmes restantes présentant une anomalie, 83 d'entre-elles ne confirment pas de cancer aux examens complémentaires.

Sur les 7 femmes restantes présentant donc un cancer du sein, 70 % sont de type non-invasifs, donc enrayable si celui-ci est détecté à un stade primaire.

Ainsi nous constatons que le nombre final de personnes présentant un cancer du sein reste faible par rapport au nombre de dépistage effectué (0,7%).

Dans 75% de ces cas, aucun facteur de risque n'a été retrouvé.

Cependant le seul facteur prouvé à ce jour, reste la cause génétique qui touche 5 à 8% des cas. Le dépistage ne doit donc pas se faire seulement dans l’imminence de la situation.

S'il est dépisté dans les 5 ans après son apparition, la suivie face au cancer du sein est de 90%. Dans les 10 ans, elle est de 76%. Il faut savoir qu'un dépistage précoce est significatif d'un traitement moins lourd. Ainsi, la prévention est nécessaire dans la lutte contre le cancer du sein.

Tout d’abord, l’institut national du cancer envoie aux femmes ayant entre 50 et 74 ans, en plus d’une invitation pour réaliser une mammographie, une brochure présentant le déroulement de l’examen, la nécessité de la mammographie, la démarche à suivre en fonction du résultat.

Le dépistage est le seul moyen de prévention connu à ce jour pour lutter contre le cancer du sein et ce avant qu’il ne se propage dans notre organisme.

En somme, au cours des dix dernières années, nous avons observé une hausse de l'incidence et une baisse de la mortalité du cancer du sein. Selon l'HAS, il est supposé que ces évolutions soient liées à une amélioration de la prise en charge thérapeutique ainsi qu'au diagnostic plus précoce. Ils s'expliquent par le fait que le dépistage soit de plus en plus préconisé et développé en France.

La survie à un cancer du sein s’explique par deux faits :

- Les progrès thérapeutiques majeurs réalisés au début des années 2000

- La hausse de la proportion des cancers découverts à un stade précoce en lien avec le développement des pratiques de dépistage

En quoi les femmes de nos jours, sont-elles réticentes à se faire un dépistage du cancer du sein ?

BESOINS EN SANTÉ

Nous avons constaté que le taux de dépistage est inégalement répartit et insuffisant en terme de participation. Si nous ne pouvons contrôler les facteurs favorisants du cancer du sein chez la femme, pour satisfaire au mieux les besoins en terme de santé publique, nous souhaitons que le taux de participation aux campagnes de dépistage atteigne au moins les 70 % selon les recommandations du ministère de la santé et dans l'idéal les 100 %.

De nos jours, près de la moitié des femmes (47,3 %) ne se présentent pas aux campagnes de dépistages, ce qui rend l'objectif fixé difficile à atteindre compte tenu de la situation.

Nous pourrions l'expliquer par plusieurs obstacles, lié en premier lieu à la peur d'un résultat positif lors de l'examen de dépistage, et de fait, des conséquences liées aux traitements.

En effet les traitements du cancer du sein sont réputés pour de nombreuses répercussions sur la vie quotidienne, telles que les effets indésirables (douleurs, perte de cheveux, nausées, vomissements, diarrhée, immunodépression, asthénie).

Corrélativement, la pathologie en elle-même peut entraîner une perte d'estime de soi, une mortalité précoce, ou encore des répercussions socio-professionnelles.

Nous pouvons ajouter à cela la réticence à l'examen par rapport à la pudeur, la mauvaise interprétation de la maladie, un manque de connaissances (par rapport à la pathologie, les traitements, la prise en charge), le passage à la vie active prenant le pas sur la santé ou encore la distance entre le domicile et le centre de dépistage.

Pour palier au manque de participation aux centres de dépistage, il serait judicieux d'accroître les campagnes publicitaires, notamment dans les médias (presse, affiches, télévision, réseaux sociaux, octobre rose) en fonction des habitudes de chacun.

Nous pouvons également favoriser des rencontres pour une séance d'information réunissant professionnels de santé, malades et biens portants. Aussi l'idée de prévoir un projet d'instauration d'une journée obligatoire de sensibilisation concernant le dépistage du cancer du sein sur le lieu de travail semble être nécessaire pour palier aux appréhension et manque de connaissances des actives occupées. Enfin les diverses sources de motivation sont à prendre en compte, à savoir, en premier lieu, l'incitation par son médecin traitant et/ou son entourage, la participation à un programme de dépistage, un antécédent familial de cancer du sein, et le fait de vivre en couple et d'avoir un niveau de connaissance au sujet de cette pathologie.

QUESTIONNAIRE

Notre questionnaire

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