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Analyse d'un texte de Rousseau tiré d'Emile, livre I

Par   •  14 Décembre 2022  •  Dissertation  •  617 Mots (3 Pages)  •  379 Vues

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HLP - Philosophie, texte de Rousseau dans l'Emile, livre I

Rousseau est un auteur majeur des Lumières qui tient pour thèse que “l’Homme est naturellement bon” dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Ainsi, dans cet extrait d’Emile l’auteur souhaite nous montrer que l’humain n’est pas par nature un tyran mais qu’une mauvaise éducation peut l’amener à le devenir. Il vient donc dans une démonstration en 3 étapes nous indiquer comment cette idée pénètre l’esprit de l’enfant, comment l’en avertir et finit sur une mise en garde.

Nous nous demanderons donc quels arguments le philosophe utilise-t-il pour valider sa thèse ?

Rousseau dès le début de son texte nous explique le glissement qui se produit au sein même de l’esprit de l’enfant, lui qui au début a des pleurs comparable à “des prières” (l.1) peu à peu deviennent des "ordres" (l.2). L’auteur attribue cela à l’effet moral, par l’assistance du parent, qui naturellement répond aux besoins de son enfant sans considérer que cette action donne dès lors du pouvoir à l’impression qu’il suffit de crier pour être servi. Ce glissement n’est donc pas dû à une nature mais conjoncturel à un comportement qu’à le parent. Dès lors, il est établi que les actions dans la petite enfance ont des effets sur l’adulte en devenir.

Dans le second paragraphe, l’écrivain pour étayer son propos y ajoute un exemple. Il nous explique que l’enfant passe par deux états quand il souhaite attraper un objet trop éloigné. Tout d’abord, “il est dans l’erreur” (l.9) puisqu’il n’arrive pas à calculer la distance mais dès qu’il se met à se plaindre et à crier, “il commande à l’objet de s’approcher, ou à vous de le lui apporter” (l.10,11), il franchit donc une étape, il n’essaye pas de corriger sa propre étourderie mais commande à l’autre de le faire. C’est pour ça que Rousseau précise qu’il ne faut pas céder il ne faut surtout pas “l’accoutumer” (l.13), il ne faut pas que cela devienne une habitude, un mécanisme puisque sinon l’enfant sera comme dans une célèbre phrase de Freud “his Majesty, the Baby”. On ajoute à cela qu’il y a une solution au problème car comme le texte le formule “il vaut mieux porter l’enfant à l’objet que d’apporter l’objet à l’enfant” (l.15,16), il faut conditionner le bambin à aller chercher lui même l’objet qu’il souhaite obtenir pour que plus tard il en fasse de même.

Enfin, dans ce dernier paragraphe Rousseau montre qu’une fois le vice de la domination acquis, il est très compliqué de s’en défaire parce “[qu’]il ne faut pas une longue expérience pour sentir combien il est agréable d’agir par les mains d’autrui”

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