Rapport de stage camp scout

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de mes chefs durant les années précédentes. Je me suis donc engagé à Rennes dans la trouve Saint Louis Marie Grignion de Montfort.

Ainsi avec la maîtrise, composée de 4 anciens scouts nous avons encadrés un camp d’une trentaine de garçons. Cette troupe est un groupe de jeunes répartis en quatre patrouilles ( sous-groupe de huit scouts considérés comme une unité). Le camp qui fait l’objet de mon rapport s’est déroulé à proximité de Rennes à Saint Ménard sur Ille du 7 au 21 juillet 2017. La forêt dans laquelle nous nous sommes installés appartient à M et Mme Le Breton.

Suite aux deux semaines de camp passé en tant que chef assistant et ayant la fonction d’infirmier, je me suis rendu compte que le scoutisme est soumis à un véritable encadrement nécessitant l’apport de chaque membres de la maîtrise dans le déroulement des activités et engageant ainsi la responsabilité de chacun d’eux. Une question semble naturellement se soulever. En quoi le mouvement scout continue d’être praticable malgré les nombreuses responsabilités soumises à l’équipe encadrante ?

A travers mon expérience de chef assistant je tâcherais de monter que le scoutisme est un mouvement nécessitant un véritable encadrement (I) pour ensuite m’intéresser à la responsabilité du chef scout (II).

I/ Le scoutisme, un mouvement nécessitant un véritable encadrement

A/ Le chef assistant : bras droit du chef de troupe

Le rôle du chef assistant au sein de l’unité

La qualification du chef assistant est reconnue par l’attribution d’une licence de chef 1er degré délivrée après le suivi d’un CEP 1°. Par délégation des Commissaires Généraux, la licence d’assistant est délivrée par les Commissaires de Province en même temps que la nomination d’assistant. Dans certains cas déterminés par les commissaires nationaux de branche, la qualification d’un assistant qui n’a pas encore pu suivre un CEP 1er degré peut être reconnue à partir d’une formation suivie dans le district ou d’une formation acquise dans un autre cadre que celui de l’Association des Guides et Scouts d’Europe. Cette formation est constatée dans le "passeport formation". Un chef titulaire d’une licence de chef 1er degré délivrée dans une branche peut être autorisé à faire partie en tant qu’assistant de la maîtrise d’une unité d’une autre branche pour la compléter. Cette autorisation est donnée par le chef de groupe et le commissaire de district en fonction de la formation des autres membres de la maîtrise, de l’âge et de l’expérience du chef d’unité, de la situation de l’unité. Les licences de chef doivent pouvoir être présentées à toute inspection.

L’assistant du Chef de Troupe, est une fonction indispensable à la vie d’une troupe. Dans les unités Eclaireurs, la maîtrise est composé d’un chef de troupe et de ses assistants : les assistants du Chef de Troupe. Sa mission est d’assister le chef de troupe, non pas pour que celui-ci soit un assisté mais parce qu’il ne peut pas tout faire seul. L’assistant l’aide et le conseille dans la direction de la troupe. L’assistant est en fait le collaborateur du chef, son bras droit. Le poste d’assistant implique plusieurs devoirs :

–  Il doit s’entendre avec le chef et le reconnaître comme tel. Il n’est pas conseiller de discuter les directives du chef devant les jeunes. Pour que le chef de troupe, et la maîtrise avec lui, se fassent respecter ils ne doivent pas paraître désagréable entre eux, ou en désaccord. 


–  Il doit également collaborer avec tous les membres de la maîtrise de façon loyale et intelligente.

–  Il doit donner ses idées et écouter celles des autres. Ensemble, ils travaillent sur un même objectif : les scouts. 


–  Il doit aider le chef dans les problèmes de direction de l’unité. Il ne faut pas qu’il ai peur de prendre des initiatives, des tâches à sa mesure et de les mener de son mieux. 


–  Il doit toujours penser à la progression de ses scouts, l’assistant a un rôle d’éducateur auprès des jeunes. Il peut éclairer le chef sur l’attitude de certains jeunes, notamment à l’occasion des cours d’honneurs.

Le chef de troupe doit déléguer une mission particulière à chacun des assistants, au sein de la maîtrise : secouristes, intendant, responsable matériel... Les miennes étaient secouriste et trésoriers. En effet, il toujours très mal vue ( et je ne sais si cela est typiquement français) que le chef ai tous les pouvoir. En tant que trésorier j’étais responsable des comptes de la troupe. Cette responsabilité exige une certaine méthode, de la rigueur et quelques capacités à la comptabilité. A la rentrée, nous avons quatre-cent euros de déposer sur le compte de la troupe. Cette argent nous sert a avancer l’intendance pour les activités dans l’année. À chaque week-end, les scouts apportent cinq euros pour rembourser. L’intendant fait en sorte que le budget ne soit pas déficitaire, c’est pourquoi le trésorier et l’intendant doivent travailler main dans la main. La plupart du temps, je faisais les courses avec le chef intendant. À chaque dépense, je devais garder les factures, pour pouvoir les présenter en toutes transparences à la trésorière du groupe. À son tour elle les envoie au national. Dans la préparation du camp, j’ai du établir un budget prévisionnel. L’ayant fait, je l’ai soumis au chef de troupe, puis au chef de groupe. Après les deux validations et quelques modifications, j’ai pu le présenter aux parents, lors de la réunion en juin.

Dans le fonctionnement de maîtrise, chaque membre doit collaborer. Cette collaboration doit être loyale et intelligente comme le veut la loi scoute (ex : respecter et soutenir l’autorité du chef même au prix de sacrifier une opinion personnelle). Car, la maîtrise doit former un bloc aux yeux des scouts. Mais il faut savoir aussi discuter, faire des critiques constructives (et accepter les critiques). Comme dans toute organisation, certes, il y a un chef, cependant, sans lui enlever son caractère de chef, les assistants ne doivent pas être de simples exécutants, mais des hommes actifs qui pensent, réfléchissent.

La délégation au sein de la maîtrise repose sur la confiance. Le chef doit toujours clarifier l’objectif à atteindre, le problème à résoudre et/ou la tâche à accomplir, et ce pour éviter les malentendus. Les problèmes de management peuvent être de plusieurs natures. Le chef croit souvent atteindre les objectifs de

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