Analyse de situation au Service de Soin et de Réadaptation

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→Qu'elle aurait pu être la conséquence de la mauvaise administration du traitement ?

Les conséquences de la mauvaise administration seraient une baisse d'efficacité du traitement dû à une posologie differente ( pour être efficace il faut 100 mg d'atenolol pour être efficace , alors que pour l'acebutrolol : 400mg), risque d'hyper tension artérielle.

Au point de vue législatif , d'apres le Décret de compétence no 2002-194 du 11 février 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmier , de l'article 5 , un non respect de ce décret peut engager la responsabilité de l'infirmier et les sanctions qui en découlent.

→ Qu'elles sont les étapes de l'administration médicamenteuse et les risques associés ?

Les étapes de l'administration médicamenteuse ainsi que leurs risques sont :

- Contrôle préalable produit/patient / prescription en salle de soin

> les risques : erreur de dossier , prescription absente ou incomplete ou illisible , retranscription

2.Préparation du médicament

> Erreur de selection du produit , calcul de dose, erreur de dose , pas de contrôle

- Administration

> Erreur d'horaire , de patient , de voies , debit , et incompatibilité

- Enregistrement de l'administration

> omission, erreur de tracabilité , délais dans l'enregistrement , double dose

- Surveillance

> incompatibilité , allergies , defaillances du matériel

→ En quoi DX CARE est il un atout pour favoriser l'administration médicamenteuse ?

DXCARE est un atout majeur pour l'administration médicamenteuse car toutes les prescriptions sont informatisées, on peut retrouver le médecin qui a prescrit le traitement, elles sont datées, lisible, avec le mode d'administration , ainsi que la plannification des soins à réaliser

→Qu'est ce qui a été mis en place pour éviter les erreurs d'administration d'un traitement ?

> Tout infirmier doit suivre la regle des 5B, pour l'administration médicamenteuse :

-Le Bon patient: c'est a dire s’assurer que le bon médicament va être administré au bon patient :vérifier l’identité du patient lors de chaque administration.

-Le Bon médicament : c'est a dire s’assurer de donner au bon patient, le médicament prescrit.la prescription doit être rédigée pour le bon patient ;

elle est lisible et conforme aux exigences réglementaires.Puis il faut prendre le temps de lire de façon attentive l’étiquette, notamment lors des 3 vérifications successives : -au moment de la collecte du médicament dans le stock du service (armoire, chariot, etc.),

-au moment de la préparation (reconstitution, pilulier),

-juste avant de donner le médicament au patient dans sa chambre.

-La Bonne dose : c'est à dire s’assurer d’administrer la bonne concentration, dilution, dose du médicament prescrit. Il faut que la dose prescrite soit adaptée au patient (enfant, personne âgée, insuffisance rénal, etc.).

-La Bonne voie : c'est à dire s’assurer d’utiliser la voie prescrite, appropriée et sécurisée.

Le Bon moment :Certains médicaments sont administrés à certaines heures et fréquences spécifiques. Il faut s’assurer que l’administration est réalisée au bon moment : selon les besoins du patient et tenter de concilier « son bon moment » avec les contraintes liées au traitement et selon les contraintes pharmacocinétiques propres à chaque médicament.

CONCLUSION :

Cette situation m'a interpellé car j'ai ressenti une certaine satisfaction de découvrir cette inadvertance de l'infirmier qui avait préparé ce pillulier préalablement. J'ai alors vérifié la prescription afin d'être sur de moi avant d'aller en parler à l'infirmier avec qui je me sens à l'aise et en confiance. C'est pour cela que je lui ai fait part de ce constat. Apres avoir vérifier lui aussi , il m'a fait remarqué que j'avais bien raison ce qui m'a permis de prendre en confiance en moi.Grâce à cette situation, je pense avoir également gagner la confiance de l'infirmier, ce qui m'a permis d'accéder à une autonomie professionnelle plus importante et de developper d'avantage

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