Les escarres

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Les mesures préventives doivent être intensifiées afin de limiter l’extension et la constitution de nouvelles escarres: matelas anti-escarre, hygiène rigoureuse de la peau en évitant la macération (changement fréquent des protections et des draps), changement de position toutes les deux à trois heures selon une fiche destinée aux soignants.

Au niveau des zones de pression, les massages et les frictions sont strictement interdits. En effet, il a été démontré que ceux-ci perturbaient la micro-circulation. Il est plutôt conseillé de faire un effleurage doux en utilisant un produit adapté (sanyrène*, biafine*).

Plus tôt la prise en charge de l'escarre démarre, plus importantes sont les chances de guérison.

Nécessité d'un travail d'équipe autour de :

- l'alimentation : doit être variée et favoriser un apport en protéines animales et végétales pour favoriser la cicatrisation. L'idéal étant d'établir une fiche de surveillance alimentaire pour noter les apports et les quantités.

- l'hydratation : doit correspondre à 1.5 L d'eau par jour.

- la douleur. Il faut savoir détecter les signes de la douleur : plainte, position antalgique, mimique, troubles du sommeil, ralentissement psychosocial ou psychomoteur, parfois même agressivité. Elle doit être traitée de façon médicamenteuse, locale ou par une meilleure installation (matériel) ou encore par la relaxation.

Techniques et pansements

Phlyctène : incision + pst gras changé tous les 2 jours ou hydrocolloïde renouvelé à saturation.

Nécrose : ecxision après que la surface ait été ramollie par des pst au sérum phy ou hydrocolloïdes. Puis détersion pour éliminer les résidus (tissus nécrosés+exsudat), réduire le risque de surinfection, favoriser le bourgeonnement et la réépidermisation.

En cas extrême, possibilité de chirurgie....

(Cf poster Sanyrène)